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Jacques-Louis David et ses élèves : les stratégies de l’atelier

dans Institut national d'histoire de l'art

Auteur(s) : Bordes, Philippe

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-07-02T02:00:00Z
  • Notes
    • Entre son retour de Rome en 1780 et le moment de son exil à Bruxelles en 1816, Jacques-Louis David accueille plusieurs générations successives d’élèves. Depuis une vingtaine d’années, les travaux sur ces élèves ont souligné l’impact sur leur carrière de la formation reçue dans l’atelier du maître. L’un des acquis notables de la recherche a été de révéler l’émergence au Salon, dans le contexte révolutionnaire et impérial, de femmes artistes ayant bénéficié des leçons de David, qui fut concurrencé dans cette démarche par Jean-Baptiste Regnault et François-André Vincent. Le nombre important d’élèves étrangers s’étant rendu à Paris sous le Consulat et au début de l’Empire, attirés par la renommée du maître, est un phénomène ayant également retenu l’attention des chercheurs. Du point de vue de la recherche sur l’art de David, tout autant que ses œuvres, ses relations avec ses élèves, dont le degré de proximité et la nature des collaborations n’ont cessé d’évoluer avec les régimes politiques, permettent de mesurer le rôle de l’atelier dans sa stratégie pour établir et maintenir sa position prééminente aux yeux de ses contemporains. Très tôt, en raison de l’esprit de clan qui y régna dans les années 1780, son atelier est très tôt désigné comme l’« école » de David, une expression qui devint courante au xixe siècle pour désigner un style censé avoir dominé son temps. Aujourd’hui, c’est au contraire l’hétérogénéité des pratiques picturales de ses élèves qui est mise en évidence.
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