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La médecine chinoise et la tentation du patrimoine

dans Centre d'étude français sur la Chine contemporaine


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-07-31T02:00:00Z
  • Notes
    • En novembre 2010, l'UNESCO inscrivait « L'acupuncture et la moxibustion de la médecine traditionnelle chinoise » sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Déjà, en 2006, une liste nationale de chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Chine fut établie, parmi laquelle neuf éléments concernaient la « médecine et la pharmacopée traditionnelles ». Depuis cette date, deux autres listes nationales ont été constituées, qui contiennent aussi des éléments médicaux. L'article analyse les enjeux de cette « patrimonialisation » de la médecine chinoise en revenant sur l'histoire récente, mais aussi plus ancienne, de cette discipline. Sont étudiés, dans cette perspective, les éléments inscrits sur les différentes listes. Confrontée concrètement à la biomédecine, en perpétuel réagencement, attaquée ou encensée pour de bonnes ou de mauvaises raisons, la médecine chinoise se trouve dans une situation paradoxale. Son inscription en tant que patrimoine culturel met l'accent sur divers points problématiques, comme la transmission de maître à disciple, le caractère ambivalent de son enseignement, la question du caractère scientifique ou non de ses pratiques, l'industrialisation de sa pharmacopée. En conclusion, il est loisible de se poser la question du rapport entre sauvegarde et dénaturation tout au long du processus d'inscription au patrimoine.
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