• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

La méthode hydrogéomorphologique de détermination des zones inondables


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-08-09T02:00:00Z
  • Notes
    • L'ouvrage fait le point sur les développements de la méthode mise au point dans les années 1980 et présentée en détail pour la première fois en 1996. Il s'organise en deux grandes parties : la présentation de la méthode hydrogéomorphologique de détermination des zones inondables et les applications de cette méthode.La première partie justifie d'abord la nécessité de mettre au point et d'utiliser une nouvelle méthode face aux insuffisances des méthodes hydrologiques-hydrauliques utilisées en France (et très généralement dans le monde) pour la prévision et la prévention des risques d'inondation.Elle présente ensuite les principes de la méthode (chapitre II). C'est ainsi qu'elle consacre un long développement au rôle fondamental de la géomorphologie, tout particulièrement aux quatre lits qu'un cours d'eau peut occuper en fonction de son débit, lits déterminés par l'analyse de la microtopographie de la plaine alluviale fonctionnelle complétée par leur caractérisation sédimentologique. L'influence de la lithologie et de la tectonique est ensuite évoquée. Un deuxième sous-chapitre présente les critères complémentaires : la couverture végétale naturelle et l'occupation humaine au travers de la localisation des constructions, des vestiges historiques et archéologiques, de l'adaptation de l'activité agricole aux caractéristiques de la plaine alluviale et de la structure du parcellaire. Un troisième sous-chapitre regroupe les facteurs de variation : les grandes zones climatiques et les facteurs anthropiques (travaux et ouvrages hydrauliques, pratiques agricoles, imperméabilisation des sols due à l'urbanisation). Enfin, l'évolution au cours de la période historique des unités hydrogéomorphologiques principales, lit mineur et lit majeur, est présentée.Le court chapitre III met en relation l'hydrogéomorphologie et le fonctionnement hydraulique à l'échelle des unités hydrogéomorphologiques puis au niveau de la modélisation.La deuxième partie présente les trois principales applications de la méthode : la cartographie des zones inondables, la méthode intégrée et l'aménagement.La cartographie des zones inondables est actuellement la principale application, grâce à son intégration dans la politique de prévision et de prévention des risques d'inondation en France depuis 1995. Le chapitre qui lui est consacré s'articule en trois ensembles. Le premier est un rappel critique des moyens techniques d'acquisition des données : cartes, photographies aériennes, imagerie satellite en plein développement, données relatives aux crues historiques, observations de terrain. Le deuxième sous-chapitre détaille la cartographie des données sous la forme de la carte hydrogéomorphologique ou carte d'inondabilité hydrogéomorphologique en faisant l'historique et la critique de la légende proposée par le Ministère de l'Écologie français, puis en traitant plusieurs problèmes de cartographie : l'exhaussement du lit majeur, l'adoucissement du talus externe de la plaine alluviale fonctionnelle par le ruissellement diffus, le recouvrement du talus de la terrasse alluviale par le colluvionnement, la représentation du lit majeur exceptionnel et de la terrasse alluviale holocène, le cas spécifique des vallons secs. Enfin, les premières cartographies réalisées à l'étranger sont présentées. Un court dernier sous-chapitre traite de l'interprétation, qualitative et semi-quantitative, de la carte hydrogéomorphologique.La méthode intégrée, qui reste pour l'essentiel au stade expérimental, est présentée dans le chapitre II : d'abord ses origines, puis ses principes, puis ses premières applications prometteuses en France.Le chapitre III regroupe les potentialités, importantes mais peu exploitées, de la méthode hydrogéomorphologique pour l'aménagement des plaines alluviales, en insistant sur deux points : les conséquences de l'exhaussement des lits majeurs et le fonctionnement des cours d'eau pendant les crues exceptionnelles.La conclusion générale insiste sur l'efficacité de cette méthode, née de la problématique des risques naturels et hors du champ académique, ainsi que sur sa fécondité, en particulier la découverte de nouveaux objets géomorphologiques comme le lit majeur exceptionnel et de nouveaux concepts comme celui de débit hydrogéomorphologique.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :