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The Level of African Engagement at the World Trade Organization from 1995 to 2010.

dans Institut de hautes études internationales et du développement

Auteur(s) : Apecu, Joan

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-10-10T02:00:00Z
  • Notes
    • Cet article analyse le niveau de participation individuelle et collective des pays africains membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans cette organisation, sur une période de 15 ans, de 1995 à 2010. Plus précisément, l’auteur compare les niveaux de participation dans trois domaines fondamentaux de l'OMC: travail des commissions ordinaires ; négociations multilatérales de Doha ; et règlement des différends. Cette comparaison s’appuie sur l’analyse de données primaires collectées par l’auteur. Elle montre que la participation individuelle et collective des pays africains membres de l'OMC était symbolique, minimale et largement inefficace par rapport au nombre élevé des membres de ce groupe, dans des domaines identifiés comme prioritaires, et par comparaison avec la participation des membres des autres régions. Les résultats de l'analyse suggèrent fortement que la faiblesse du niveau de participation des pays africains s'explique par l'inertie persistante due à une « des orientations visant à bénéficier d'exemptions spéciales et d’un traitement différencié » ; à une coordination des politiques commerciales nationales et des réformes économiques dominées par les capitaux, en décalage par rapport à la « Geneva frontline » (Priorités de Genève) suivie par l’OMC africaine ; une mauvaise répartition des négociateurs dans les domaines de travail essentiels ; une faible participation aux échanges commerciaux et, dans une moindre mesure, des manques de compétences spécialisées. Par ailleurs, l'analyse indique que le degré d'engagement des membres africains s'explique en partie par les niveaux d'engagement personnel et professionnel des négociateurs individuels, indépendamment des contraintes et faiblesses engendrées par ces manques de capacités. Des relations évidentes ont également été relevées entre le niveau de participation de ces pays africains et leur gouvernance ainsi que les structures institutionnelles d’où sont issus les négociateurs. Ceux issus de systèmes caractérisés par la fragilité de leur démocratie et de leurs faibles structures de gouvernance ont tendance à faire preuve d’indécision, d’une grande passivité, d’une participation incohérente et d'un engagement dépourvu d’efficacité. Au sein de ce cadre explicatif global, des variables spécifiques ont joués selon diverses combinaisons et dans trois domaines de travail qui ont influencé les niveaux d'engagement : les niveaux de participation aux échanges commerciaux, les intérêts commerciaux spécifiques, et les classements en terme de compétitivité. Cette analyse, qui porte sur une période de 15 ans, conclu que, les négociateurs africains ont mieux exprimé leurs inquiétudes et attiré l'attention sur leurs problèmes. Il n’en reste pas moins qu’ils n’ont toujours pas atteint un haut niveau de participation et d’engagement et d’une qualité répondant aux attentes, dans les trois principaux domaines de travail de l'OMC. En conséquence, les objectifs fixés sont demeurés inaccessibles.
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    • Anglais
  • Sujet(s)
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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