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The Violence and Monstrosity of Time: The Symbolism of Oceans and the Representations of Leviathan and the Kraken in English Poetry and Literature

dans SAIT


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  • Date
    • 2017-05-10T02:00:00Z
  • Notes
    • Jusqu’au XVIIIe siècle, la vision des océans et du Léviathan comme forces du mal et du chaos primordial, que seul Dieu pouvait tenir en respect, était essentiellement d’inspiration biblique. Dans son essai de 1757, A Philosophical Enquiry, Edmund Burke en fit pour la première fois des modèles du sublime. Ce nouveau statut, les remous de l’histoire européenne de la fin du XVIIIe siècle, et le fait que les Romantiques aient redécouvert la Grèce antique (la mer étant un symbole majeur dans Œdipe à Colone de Sophocle) expliquent la récurrence accrue du tragique et de la mort associés aux voyages maritimes. Mais cette nouvelle approche se démarquait radicalement de la théologie de la Grâce et de la promesse de la destruction ultime de la Bête. Les poèmes de Coleridge, Shelley, ou Tennyson et l’autobiographie d’Osbert Sitwell évoqués ici expriment la désorientation des auteurs dans un monde incompréhensible abandonné de Dieu, et leur expérience de la création comme tout autant consolatrice qu’angoissante et « prométhéenne ». Nous analyserons donc la manière dont les océans déchaînés et leurs créatures répondaient au besoin des artistes de métaphoriser la monstruosité du temps dans un monde sans Dieu, de donner forme au trauma individuel et collectif, et de définir leur statut de créateurs.
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    • Anglais
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