• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Holocene vegetation, landscape, and reconstruction of human activity from prehistory to the roman period based on new pollen data performed in “the plateau de Millevaches” (Limousin, Massif Central, France)

dans Association française pour l’étude du quaternaire


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-10-26T17:06:07Z
  • Notes
    • Quatre nouvelles analyses polliniques concernant différentes zones humides du plateau de Millevaches (Limousin, Massif central, France), comparées à une séquence située dans le nord du Limousin (Monts d’Ambazac) et étayées par onze datations radiocarbones AMS ont été menées de façon à reconstituer la dynamique holocène de la végétation et pour reconstruire, pour la première fois, l’évolution des impacts anthropiques sur l’environnement végétal. L’histoire de la végétation du plateau de Millevaches présente de nombreuses singularités individualisant nettement ce secteur du coeur du Massif central. Les démarrages de Corylus et de Quercus sont simultanés et datés de ca. 10560-10150 cal. BP (ca. 8550-8200 cal. BC). La composition du couvert arboréen, dominé par Corylus, demeure stable jusque vers ca. 8050-7650 cal. BP (ca. 6100-5700 cal. BC) où le recul de cette essence s’accompagne d’une expansion régionale de Quercus. Les chênaies diversifiées s’étendent rapidement avec notamment un développement conséquent de Tilia tandis qu’une première trace d’anthropisation est révélée par les indices polliniques au Néolithique ancien, autour de 6600-6500 cal. BP (ca. 4600-4500 cal. BC). L’arrivée de Fagus se fait autour de 5660-5300 cal. BP (ca. 3700-3400 cal. BC) ce qui constitue un retard de près de 700 ans par rapport à la proche Haute-Auvergne. Les premières chênaies-hêtraies sont postérieures à ca. 4800-4400 cal. BP (ca. 2850-2450 cal. BC) et ce n’est que postérieurement à ca. 3900-3550 cal. BP (ca. 1930-1530 cal. BC) que Fagus constitue l’essence dominante. Si un forçage climatique à cette installation différée a toujours été avancé par le passé, ces nouvelles analyses polliniques apportent les premiers témoignages à une possible contribution anthropique particulièrement pour la transition Néolithique final/Bronze ancien où une hausse sensible de la pression anthropique est attestée. D’après les données polliniques, entre ca. 2350-2100 cal. BP (ca. 400-150 cal. BC), le second Âge du fer, et plus particulièrement les 4e-2e siècles BC, constitue un seuil dans la configuration de ce paysage culturel de moyenne montagne. En effet, d’importantes déforestations des hêtraies-chênaies sont accompagnées d’une emprise agropastorale qui continue de croître au début de la période romaine.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :