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Alguém mais belo do que eu: Alberto Caeiro, Leopold Bloom, o Portugal de Pessoa, a Irlanda de Joyce e outras Brancas de Neve

dans Centro de Estudos Sociais da Universidade de Coimbra


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-12-13T01:00:00Z
  • Notes
    • En se définissant comme une chambre à miroirs fantastiques, Fernando Pessoa trouve dans le miroir la seule certitude commune à toutes les “fausses réflexions”, la matérialisation de l’ “unique réalité antérieure” que ses innombrables miroirs “déforment”. Considérant la Blanche-Neige comme une sublimation finale de la beauté usurpatrice de la Belle-Mère et une incarnation d’une beauté initiale, je considérerai les “innombrables miroirs fantastiques” de Pessoa et le “cracked looking glass” de Joyce comme des séquelles déformées d’une quelconque pureté de fond ou d’une surface réfléchissante faite d’une seule pièce. Mon raisonnement est le suivant : Caeiro, Bloom, l’Empire Spirituel de Pessoa et l’“Irlande caricature du monde sérieux” de Joyce deviendront la matérialisation de cette surface réfléchissante de fond, des Blanche-Neige postérieures aux réalités qui sont pour elles des belles‑mères, mais placées stratégiquement à leur origine et destinées à suppléer l’absence d’une “unique réalité antérieure” – personnelle, nationale et globale.
  • Langues
    • Portugais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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