2003 : des réformes, mais pas encore la fin de l’immobilisme
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Date
- 2009-10-29T01:00:00Z
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Notes
- L’Allemagne bouge… du moins un peu. Après des décennies d’immobilisme, les responsables politiques ont mis en route l’an passé une série d’importantes réformes de politique économique, sociale, fiscale et de l’emploi, s’attaquant enfin à cette rénovation structurelle si longtemps repoussée. Il est vrai qu’il y avait urgence. Car depuis les années 70, le contexte économique, la démographie et la société avaient subi de profondes mutations, mais l’opinion et la sphère politique avait préféré les ignorer, voire les refouler. Les tendances étaient pourtant nettes : la population allemande vieillissait rapidement, captant un volume croissant de transferts publics ; sur le marché mondial, la concurrence s’avivait autour de ces facteurs de production rares que sont le capital et le savoir ; avec le progrès des technologies de l’information et de la communication, l’automatisation commençait à se substituer au travail humain. Mais les Allemands avaient préféré nier l’évidence pour se crisper sur leurs institutions et structures établies. Le résultat ne s’est pas fait attendre : un chômage en hausse sensible, une politique de l’emploi inefficace, des systèmes de protection sociale à la dérive, des prélèvements fiscaux et sociaux de plus en plus lourds, un déficit public qui ne cesse de se creuser, un système de formation initiale et professionnelle de moins en moins performant, et une dynamique de croissance ralentie.
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Langues
- Français
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