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Local Language Planners in the Context of Early Soviet Language Policy : The Case of Mariupol Greeks

dans Institut d'études slaves

Auteur(s) : Baranova, Vlada

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-03-28T02:00:00Z
  • Notes
    • La politique linguistique soviétique des débuts a cherché à favoriser l’utilisation des langues minoritaires dans la formation, l’édition et la gestion administrative locale ; ensuite à la fin des années 1930, un changement s’est opéré en faveur de la russification. Les Grecs de Mariupol′, ou d’Azov, furent déplacés de Crimée vers la région de la mer d’Azov à la fin du XVIIIe siècle. Du point de vue de la langue, il faut les diviser en deux groupes : les Grecs hellénophones (Rumei) et les Grecs turcophones (Urumy). Les deux groupes ont été classés comme grecs dans la nomenclature soviétique officielle, mais pourtant on a tenu compte de leurs langues maternelles dans les écoles en 1920-1930. Dans cet article je me propose de me focaliser sur les efforts individuels des planificateurs linguistiques locaux dans le cadre de la Micro-Planification Linguistique. Les données analysées dans cette étude proviennent des documents d’archives. Les deux opérations présentant un intérêt particulier dans le cas des Grecs de Mariupol′ sont le choix de la langue dans une communauté à deux langues maternelles et les rapports avec les activistes d’autres groupes grecs. Le cas des Grecs de Mariupol′ montre comment la planification linguistique résulte de l’expérience biographique et du discours idéologique de ses acteurs.
  • Langues
    • Anglais
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
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