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À propos de l’épistémologie personnelle : un état des recherches anglo-saxonnes

dans ENS Éditions


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-12-01T01:00:00Z
  • Notes
    • Il s’agit de tenter, dans cette note, de dresser le profil des grands courants théoriques constituant le champ de recherche de l’épistémologie personnelle1. À l’origine, l’épistémologie personnelle était conçue comme un processus développemental. Ce courant, toujours bien d’actualité, a été initié par les travaux de Perry dans les années cinquante, puis poursuivi notamment par les travaux de King et Kitchener, de Kuhn et de Oser et Valentin. En opposition avec le courant développementaliste, Schommer propose de concevoir l’épistémologie personnelle comme un système de croyances plus ou moins indépendantes. Dans les années quatre vingt dix, elle développe un programme de recherche ambitieux pour mettre en évidence ces croyances et leurs liens avec diverses tâches académiques. Un troisième courant a été développé par Hofer et Pintrich fin des années quatre vingt dix et qui est largement défendu par Hofer aujourd’hui. Ce courant tente de concilier les deux précédents en considérant l’épistémologie personnelle comme un système de croyances se coordonnant en théories. Après un aperçu des travaux précurseurs et des questionnements soulevés par ces approches, les trois courants dominants sont présentés de façon détaillée et accompagnés d’une mise en perspective critique. La note de synthèse se clôture en suggérant de nouveaux approfondissements visant à interroger les relations entre l’épistémologie personnelle et d’autres courants théoriques incontournables comme notamment le self regulated learning, le conceptual change.
  • Langues
    • Français
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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