Depuis l’Antiquité, l’espace portuaire romain a été façonné par l’approvisionnement en blé. Néanmoins, les céréales ne sont pas l’unique moteur du cabotage de la côte tyrrhénienne pontificale. À l’époque moderne, une poussière portuaire adossée à de petits arrière-pays diffuse des céréales, mais aussi du bois et d’autres denrées alimentaires. Les marchandises sont chargées en fond d’estuaires, le long des rivières ou sur des « plages ». Ces trafics intégrés à l’économie maritime locale s’adaptent aux contraintes géographiques et politiques : ensablement, faible intérêt du pouvoir pontifical pour la mer. Cette étude souligne l’originalité de ce semis portuaire et la flexibilité des caboteurs qui animent les échanges.