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Agent passif en PAR versus sujet actif : les dessous d’un « contraste »

dans Presses universitaires d'Orléans


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-04-14T02:00:00Z
  • Notes
    • L’objet de cette étude est de questionner les enjeux discursifs sous-jacents à l’emploi du « complément d’agent » dans une phrase passive, par opposition au « sujet » correspondant dans une phrase active, en vue de vérifier si ces deux constituants phrastiques, qui, certes, entretiennent des rapports légitimes sur les plans sémantique et syntaxique, conservent ou non une certaine continuité sur le plan pragmatique, au-delà des effets de topicalisation résultant du passage d’une phrase active à une phrase passive. L’étude d’un corpus de données orales (ESLO et ICAR) et le recours à une approche macrosyntaxique a permis d’établir le fait que l’agent passif et non le sujet actif donne à voir, du point de vue pragmatique, un certain « contraste », selon lequel l’« agent » désigné Y (dans par N1) est opposé à d’autres agents possibles X paraissant plus vraisemblables que Y : du point de vue de l’énonciateur, l’agent X peut paraître comme plus « évident » et plus « crédible » que celui qu’il consigne comme le « vrai agent » dans son énoncé. L’énoncé au passif avec un agent précis explicite permet ainsi, selon l’énonciateur, de « mettre les points sur les i », de lever une ambigüité éventuelle, pressentie ou constatée chez le co-énonciateur. Cette valeur contrastive dont permet de rendre compte l’agent passif est décelable dans les interactions discursives à travers des marqueurs polyphoniques venant accentuer ce contraste.
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    • Français
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