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Mon cliemployeur et moi, enseignante-chercheuse-correctrice. Analyse critique de l’exploitation néolibérale des ressources langagières

dans Presses universitaires de Franche-Comté

Auteur(s) : Panis, Caroline

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-10-20T02:00:00Z
  • Notes
    • La néolibéralisation de l’Université conduit à deux phénomènes. D’une part, l’Université relaie les principes capitalistes dans le contenu même de ses enseignements, qui diffusent largement le discours néolibéral. Au lieu de former ses étudiants et étudiantes à le questionner, le critiquer, le déconstruire, le considérer pour ce qu’il est, un discours idéologique parmi d’autres, elle participe à sa construction comme évidence et à sa légitimation en fournissant des outils techniques et scientifiques permettant de développer son efficacité. D’autre part, elle précarise la recherche, va jusqu’à la bénévoliser, ce qui conduit de nombreux jeunes chercheurs et chercheuses à pratiquer des activités (de traduction, de transcription, de rédaction, de correction, etc.) reposant sur l’exploitation néolibérale de certains types de ressources langagières, c’est-à-dire à vendre leur parole-d’œuvre. L’enjeu de cet article est de produire un discours et un savoir critiques sur une forme particulière d’ubérisation de la parole-d’œuvre qu’est la correction académique à partir de ma propre position de chercheuse bénévole et de correctrice rémunérée pour sa technicité langagière.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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