Le 10 août 1792, les musiciens du roi perdent leur emploi stable et lucratif au service de la couronne. L’avenir de 40 % d’entre eux est inconnu. Parmi les autres, 69 % continuent une activité musicale au Conservatoire, dans les orchestres des théâtres parisiens, comme professeurs privés ou coureurs de cachets. Quelques-uns seulement abandonnent la musique et se tournent vers l’armée ou l’administration. La Restauration est l’occasion de voir réapparaître quelques survivants, généralement dans l’espoir d’obtenir une pension.