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De la semiosis sociale au texte : la sociocritique

dans Presses universitaires de Liège (PULg)

Auteur(s) : Popovic, Pierre

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-12-08T01:00:00Z
  • Notes
    • Le but de la sociocritique est de montrer que la socialité et l’historicité des textes littéraires dépendent du travail effectué par la « mise en texte » (Claude Duchet) sur la semiosis sociale qui les entoure, c’est-à-dire sur les façons dont la société se représente ce qu’elle est, ce qu’elle a été et ce qu’elle pourrait devenir au moyen de toutes les formes de langage disponibles en conjoncture. Dans cette optique, elle conjoint deux actions : elle effectue l’analyse interne du procès de sens ouvert par un texte et mesure le dynamisme singulier de ce procès à l’aune de la circulation des signes et des représentations dans l’espace social. Pour elle, le travail de la textualisation résulte donc d’une intervention sur du déjà sémiotisé. On ne s’étonnera pas qu’une démarche heuristique ait mobilisé et adapté au cours de son développement maints outils notionnels forgés par la sémiotique. Cet essai rend compte de façon concise des relations qui s’établirent entre la sémiotique et la sociocritique et montre sur quels principes repose l’adaptation des ressources théoriques de la sémiotique par les sociocriticiens. Deux exemples de lecture de textes sont ensuite présentés, l’un consacré à des œuvres poétiques (Albiach, Houellebecq, Pey), l’autre à une phrase de Jules Michelet dont Roland Barthes se servait pour donner sa conception de « l’effet de réel ».
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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