Selon le découpage traditionnel des disciplines, la géographie devrait s’occuper de la répartition des prisons sur le territoire, l’architecture de leur organisation spatiale et l’ethnologie ou la psychologie de la proximité ou de l’intimité. Olivier Milhaud s’affranchit de ces frontières. Il ne produit pas une « géographie » mais une analyse de la prison à partir de toutes ses dimensions spatiales, du macro au micro, de l’institutionnel au personnel. On pourrait presque dire : une enquête s...