La livraison de marchandises dans le centre-ville d’une ville comme Toulouse permet d’éclairer le rapport de force qui se joue entre les acteurs de la logistique, ceux de la ville et les autres usagers de l’espace public. Il apparaît que la logistique urbaine est une fonction souvent négligée dans l’aménagement du centre-ville. Elle nécessite pourtant des infrastructures efficaces pour faciliter le « dernier kilomètre » de la livraison. La généralisation de la piétonisation voit un modèle de rue partagé s’imposer et remettre en cause le recours à des aires de livraison souvent inefficaces et porteuses de conflictualité. Se pose alors la question de l’insertion des véhicules de livraison dans ces espaces qui se veulent « apaisés ».