Dans cet article, les travaux de Michael I. Allen et son édition de l’œuvre de Fréculf de Lisieux sont présentés et replacés dans le contexte des recherches actuelles sur l’historiographie du haut Moyen Âge ; certaines de ses analyses y font l’objet d’une discussion. Par ailleurs, ce texte tend à montrer par quelques exemples en quoi l’œuvre de Fréculf ne s’avère pas simplement une compilation, mais présente la réflexion d’un évêque en prise avec son temps, soucieux de guider le roi et ses contemporains dans leur action politique.