Le texte propose tout d’abord de retracer, à partir de quelques publications importantes concernant les cartulaires, les étapes de l’émergence d’un champ historiographique consacré à la culture et aux pratiques de l’écrit et les liens qu’il entretient avec les disciplines de l’érudition du texte, au premier rang desquelles figure la diplomatique. Les enjeux attachés à la rédaction d’un cartulaire sont ensuite examinés à partir de trois notions : archiver, représenter et gouverner. Puis, une fois précisées les exigences découlant du questionnement renouvelé des historiens et des diplomatistes, est abordée la question du recensement et de l’édition des codices.