Cet article s’inscrit dans la continuité d’un travail de thèse intitulé « Restructurations périurbaines des aires métropolitaines et émergence de polarités nouvelles » (2005). Il questionne, à travers l’exemple du projet lyonnais de la Porte des Alpes, la capacité des pôles économiques périphériques à être investi par les gouvernements locaux comme les supports de grands projets d’agglomération. Il interroge également la capacité de certains de ces espaces marginaux, à s’insérer dans une problématique de développement durable. Cette dernière amène à opérer un changement de regard et d’échelle sur ces espaces, qui de marginaux tendent parfois à devenir stratégiques, et accompagne la redéfinition des cadres de la gouvernance locale.