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Les parcs nationaux du Nunavik et du territoire d'Eeyou Istchee–Baie-James : un nouveau modèle de gouvernance des « parcs habités »

dans Presses de l'Université du Québec

Auteur(s) : Hébert, Alain

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-05-06T02:00:00Z
  • Notes
    • La création et le développement de parcs nationaux demeurent avant tout des choix de société. Ceux-ci résultent de l’engagement plus ou moins important de la société dans la protection de l’environnement. De plus, les modalités de gestion des parcs et le niveau d’engagement obtenu par la société civile et les communautés locales sont le fruit d’un type de relation que l’État développe avec les acteurs non gouvernementaux. Depuis quelques années, la tendance mondiale est à une intégration de plus en plus importante des acteurs locaux dans la gouvernance des aires protégées. Dans le cas des communautés autochtones, les différentes instances internationales, notamment au Canada et au Québec, des décisions juridiques, des conventions internationales, des ententes et des lois, telles que la Convention de la Baie-James, rendent cette dévolution du pouvoir obligatoire jusqu’à un certain point. Cet article propose une analyse du cas de la création des parcs nationaux du nord du Québec. Il s’agit de voir comment cette évolution de la gouvernance permet à la fois aux collectivités autochtones de s’approprier la gouvernance afin d’agir sur leur mode de vie, mais aussi comment celle-ci s’inscrit dans un processus mondial plus large qui favorise la création de « parcs habités ». Cet article se base sur une analyse documentaire et sur l’expérience de l’auteur au sein du processus de création des parcs du nord du Québec.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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