Punition, liquidation, prévention : un nouveau rapport à l’histoire ?
- Éditeur(s)
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Date
- 2011-11-25T01:00:00Z
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Notes
- Nous voudrions approfondir les trois moments du mouvement de judiciarisation qui a marqué ces dernières décennies et qui nourrissent une sorte de philosophie implicite de l’histoire : celui de la punition tout d’abord avec l’affirmation d’une justice pénale internationale depuis le procès de Nuremberg ; celui, plus récent, de liquidation qui s’illustre par la vague contemporaine de réparations de la colonisation, l’esclavage ou la déportation, considérées comme source de préjudices, et donc de dettes ; liquidation doit être ici pris dans le double sens d’évaluation en argent et de terminaison (on « liquide » le passé en le convertissant en un ensemble de dettes qui doivent être payées, en espérant – sans toujours en être bien conscient – un avenir libéré de toutes dettes). Une telle judiciarisation se marque enfin par une pensée de la prévention de l’histoire, et notamment des génocides. Mais dans quelle mesure est-il possible de réparer judiciairement ce qui relève du passé et de la mémoire ? Le jugement de l’histoire relève-t-il d’une compréhension historienne des faits ou de logiques très différentes (juridiques ou mercantiles par exemple) ?
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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