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Kunstkritik als Revolte

dans CIERA - Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l'Allemagne


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-02-22T01:00:00Z
  • Notes
    • L’exemple du Groupe d’action d’art de Paris (1906-1920) révèle une certaine politisation de la critique d’art qui se traduisait par une attitude de refus à l’égard des autorités. Ce groupe né au début du XXe siècle et formé de jeunes artistes, de poètes et de théoriciens comprenait l’art et la critique d’art comme partie intégrante d’une révolte anarcho-individualiste, qui devait être une révolte d’ordre esthétique. Leur critique d’art s’adressait principalement à des institutions ou des acteurs qui restreignaient généralement le développement libéral des individus. Ce groupement de critiques d’art se battait contre la règle de la médiocrité, la « médiocratie » incarnée par l’État ou le système financier, mais aussi contre les faux représentants de la tradition, auxquels le groupe opposait une certaine attitude nostalgique. L’un des buts principaux de la critique d’art était de déterminer l’ « art vivant » du présent et du passé. Il était ainsi possible pour un artiste avant-gardiste et progressiste comme le futuriste Gino Severini de trouver des points de convergence avec les positions d’anarchistes individualistes tournés vers le passé.
  • Langues
    • Allemand
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
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