• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Réhabilitation des sites pollués par phytoremédiation

dans Les Éditions en environnement VertigO


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-09-28T02:00:00Z
  • Notes
    • La phytoremédiation compte parmi les méthodes innovantes de dépollution des sols de plus en plus utilisées dans des milieux complexes en fonction de la nature des polluants à traiter. Elle fait partie de la famille des traitements biologiques appliqués aux sols pollués dont l’usage remonte au milieu des années 80, mais dont la généralisation ne date que des années 90. D’abord en pleine expansion en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), la phytoremédiation était il y a encore une dizaine d’années très faiblement employée en Europe, en France, et en Afrique, notamment au Gabon. La phytoremédiation offre une réelle alternative, aussi bien écologique que paysagère et financière face aux techniques de dépollution traditionnelles telles que l’excavation, l’épandage ou l’incinération, pour aider à la réhabilitation des terrains contaminés et leur reconversion à des fins d’aménagement agricole, urbain ou de loisirs. La ferme expérimentale d’Auby ou le site Total de Vendin-Le-Vieil dans la région du Nord-Pas-de-Calais et celui des bourbiers de torchage de l’île Mandji au Gabon en sont de bons exemples. Même si cette technique présente des limites, notamment au niveau de la durée des traitements et de la revalorisation des résidus contaminés (cendres), elle demeure moins onéreuse et assez fiable. Elle s’inscrit aussi dans la durabilité, dans la mesure où la reconversion d’un site pollué en espace vert engendre d’une part un paysage verdoyant et d’autre part un système naturel de dépollution des terrains, ce qui de toute évidence facilitera la tâche des décideurs de l’aménagement raisonné du territoire.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :