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Résumé : Au Guatemala, entre 1982 et 1996, les peuples Ixil et Quiché ont trouvé refuge dans la montagne (1 million de personnes déplacées, 200 000 morts) pour fuir les exactions de l'armée. En 2011, le réalisateur s'est rendu sur place. Les travaux de la vie quotidienne remplissent les journées des populations rencontrées, mais les souvenirs sont omniprésents, la peur et la méfiance aussi, pesant lourd sur le présent et l'avenir.

Résumé : "Rêve d'enfant, délire, château de sable, fuite métonymique, terrain désertique, tout reste encore à explorer" c'est sur cette citation que s'achève l'interview de Jean Oury, psychiatre et psychanalyste, fondateur en 1953 de la clinique de Cour-Cheverny dans le Loir-et-Cher, située dans le château de La Borde, lieu mythique de mise en actes de la psychothérapie institutionnelle. Procédant à la fois par associations et de manière plus dirigée grâce aux questions de son interviewer Pierre Delion, Jean Oury retrace l'histoire de La Borde, les péripéties de sa création, la venue de Félix Gattari, l'importance théorique de Lacan comme celle de Lucien Bonnafé. Les racines de La Borde, ce sur quoi le projet thérapeutique se fonde est au coeur du propos à savoir la résistance à l'oppression psychiatrique, soit le respect de l'opacité de l'autre. Il dénonce également l'infiltration technocratique qui détruit toute potentialité soignante.

Résumé : Comment fonctionne la démocratie dans une société, comme celle de l'Inde, qui repose sur le système, certes aboli, mais toujours vivace , des castes (il y en aurait plus de 4000), se fondant sur le principe d'inégalité parmi les humains ? L'Inde a mis en place une politique de discrimination positive envers les hors castes que sont les Intouchables, mais aussi les tribus, les basses castes et tout une série de castes "inférieures" regroupées sous l'appellation "autres basses castes". Celles-ci bénéficient d'avantages, sous forme de quotas, par rapport aux castes "supérieures" dans les domaines de la politique, de l'éducation, de l'emploi, etc. Le fait d'être administrativement répertorié dans ces "autres basses castes" et donc de bénéficier de ces facilités fait des envieux parmi certaines castes qui s'emploient avec l'énergie du désespoir à se faire rétrograder dans l'échelle sociale officielle. Le film, tourné dans le Rajahstan, suit l'enquête sur le terrain du haut magistrat chargé par la gouverneure de vérifier le bien-fondé de ces revendications politiquement explosives. Cette réforme a transformé le paysage politique indien.

Résumé : "En septembre 1972, Jacques Lacan est invité à parler devant les étudiants de l’Université catholique de Louvain. La première partie du film est une captation de sa conférence. Tout autant que le contenu des propos, ce qui impressionne ici, c’est la manière dont Lacan met en scène sa parole. Sa pensée se met en branle lentement à partir du silence, accélère soudain, trouve son rythme, jusqu’à ce que l’intervention d’un jeune situationniste interrompe le spectacle. Dans la seconde partie, Lacan répond aux questions de la réalisatrice sur les principaux concepts de la psychanalyse et sa pratique analytique. Rarement la pensée s’est aussi directement donnée à voir, dans son acte."

Résumé : Ilé est un enfant avec autisme. Son père s'adonne complètement à son éducation avec l'aide de professionnels qu'il a choisis. Son but : rendre Ilé le plus heureux possible, l'aider à progresser et à entrer en contact avec les autres. Une des passions d'Ilé est le cinéma et plus particulièrement les films d'animation. Une relation faite d'amitié et de complicité avec le réalisateur a, au fil du temps, créé une ambiance propice à l'élaboration du cinéma d'Ilé où la créativité a une fonction libératrice et thérapeutique.

Résumé : Poursuivant son travail de recherche et après avoir interrogé des psychanalystes en 1983, deux ans après la mort de Jacques Lacan, Daniel Friedmann récidive 10 ans plus tard mais cette fois non plus autour de la psychanalyse mais autour de la nébuleuse des psychothérapies. Construit à partir d'un montage d'extraits des seize entretiens menés par Daniel Friedman avec différents psychothérapeutes, ce film préliminaire met en évidence le parcours qui a conduit chacun d'eux de la psychanalyse à une forme de psychothérapie (méthodes cognitives et comportementales, Gestalt, analyse bioénergétique, thérapies familiales, de groupe ou de couple, rebirth, ethnopsychanalyse, hypnothérapie, coaching narratif). "Etre psy, volume 2" s'attache à montrer non la désaffection des patients pour la psychanalyse mais le développement et la reconnaissance en France de différentes approches psychothérapiques des troubles mentaux et de leurs symptômes.

Résumé : Psychiatre et psychothérapeute Olivier Chambon fut l'un des premiers à introduire en France les méthodes comportalo-cognitives comme adjuvant aux traitements des patients psychotiques chroniques. Il fut aussi pionnier de l'approche intégrative et éclectique en psychothérapie. Dans sa pratique il synthétise différentes écoles auxquelles il s'est formé (thérapies psychanalytiques brèves, TCC, thérapie familiale systémique, Gestalt thérapie) et prend en compte les états modifiés de conscience (hypnose, EMDR, imagination active de Jung, rêve éveillé dirigé, voyages chamaniques). Il excerce une psychothérapie holistique. Par ailleurs il est l'auteur de "La médecine psychédélique", ouvrage dans lequel il montre l'intérêt de l'utilisation de substances hallucinogènes tels le LSD ou la Kétamine dans le traitement des dépressions, des addictions, des TOC et du syndrome post-traumatique.

Résumé : Psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute exerçant dans le domaine des thérapies familiale et de couple, Robert Neuburger a beaucoup travaillé avec des patients psychotiques. Selon lui : "Pour faire une psychanalyse, il faut trois conditions : que le patient sache qu'il a un problème, qu'il en souffre, qu'il trouve une bonne raison d'aller voir un analyste. Si une personne ne réunit pas ces trois conditions à la fois, si par exemple, c'est quelqu'un d'autre dans la famille (la mère ou le père) qui souffre de son symptôme, il ne sert à rien d'aller chez un psychanalyste et il vaut mieux alors faire une thérapie familiale."

Résumé : Psychothérapeute gestaltiste Valérie Colin-Simard fut d'abord journaliste pendant 20 ans. Pour elle la Gestalt, thérapeute de l'âme, représente l'approche par le coeur et le corps de sa compréhension de la psychanalyse. Thérapie de l'instant présent la Gesatalt réalise des changements par l'émotion en absorbant le passé dans ses rapports avec l'ici et maintenant. Elle privilégie la compréhension du comment d'une situation sur le pourquoi.

Résumé : "Etre psychiatre psychanalyse, travaillant auprès de jeunes et de moins jeunes, en cabinet, en institution, dans des hors-lieux tels que l'univers de la rue, a sans cesse été une manière de questionner aussi bien le soin que le monde en cours et la manière d'y occuper cette place particulière, formée par la médecine, puis la psychiatrie et la psychanalyse. Dans un monde de plus en plus anomique, bon nombre de patients rencontrés sur mon chemin vivaient dans une sorte d'indifférenciation subjective, quasi "océanique", pris dans les rets de nouvelles formes d'aliénation contemporaine : les addictions, l'ennui de la désocialisation et du chômage, le recours de plus en plus fréquent au tout virtuel (de la pornographie aux jeux tous azimuts). Le face-à-face est alors ce qui est devenu mon travail de psychothérapie, permettant qu'une parole s'instaure dans une temporalité précise, soutenue, active. Etre psychothérapeute c'est dès lors, chez moi, exercer au quotidien une pratique qui suppose des allers-retours incessants entre cadre théorique et aménagement des modalités de l'entretien en fonction des types de demandes et des types de malaises dans la civilisation" (S. Zucca)

Résumé : Psychologue et psychothérapeute en analyse bioénergétique, Claudia Ucros anime des groupes de formation professionnelle. Pratiquant une psychothérapie corporelle elle utilise la respiration comme outil d'élaboration du ressenti du moment présent. Faisant partie du champ de la psychologie humaniste, la thérapie bioénergétique est pluri-référentielle et propose des dimensions comportementales et psychanalytiques.

Résumé : Enseignant chercheur à Paris VII, Michel Armellino est psychologue clinicien formé dans la mouvance de la psychologie humaniste. Il pratique une technique thérapeutique original, le rebirth, en individuel ou en groupe, qui prône l'usage encadré du toucher et de la respiration "sur un corps médiatisé par la verbalisation". Trois disciplines confluent dans la psuchothérapie d'Armellino : la psychanalyse, le "rebirthing" (ou dynamique du souffle) et l'hypnose ericksonienne.

Résumé : Médecin dermatologue, Eliane Corrin s'est formée à l'hypnose. Hypnothérapeute depuis 1993 elle pratique la dermatologie et l'hypnose avec des patients qui la consultent pour cela ; l'hypnose étant un adjuvant majeur au traitement des phénomènes psychosomatiques sachant que la peau est "la mémoire de nos premiers ressentis et de nos premiers espaces". "L'hypnose articule son action sur un retour au corps, en deçà du langage, comme dans une relation au monde dans l'archaïque, qui rappelle les tout premiers moments de la naissance, où la rencontre et l'adaptation à se sentir vivant au monde se fait par le ressenti de ce monde sur la peau, et les peaux du dedans, celle des poumons, du tube digestif... L'hypnose touche des blessures du corps très primitives, qui n'ont pas pu être déposées dans le langage, ni dans la représentation symbolique, et demeurent enclavées dans le corps. Ce sont des blessures qui sont sans jouissances et sans représentation symboliquesur le corps. L'hypnose agirait comme la mise en action d'un processus naturellement humain de continuité à déployer le vivant en lui, ses propres ressources, quand tout s'écroule autour de soi." (Eliane Corrin)

Résumé : Psychothérapies introduites récemment en France (2004), les pratiques narratives fondées sur un questionnement sur les récits sont nées en Australie il y a une trentaine d'années avec Michael White (1948-2008), thérapeute australien et David Epston, thérapeute néo-zélandais. "C'est une approche qui vient avant tout de l'accompagnement collectif. Elle a été mise au point par des travailleurs sociaux qui, dans leur travail quotidien, étaient confrontés à des populations en proie à diverses dépendances, à l'inceste, au viol, à la pédophilie ainsi qu'à des suicides. Ce n'est pas un hasard si cette approche est née en Australie. Ce continent a été l'objet d'une colonisation violente. Pour moi le fondement même des pratiques narratives est là, dans cette posture modeste que Michael White adopte face aux Aborigènes. C'est l'autre qui sait, qui est expert de sa vie. C'est l'autre, en nous parlant de ce qu'il vit, en répondant à notre invitation de nous aider à l'aider qui va s'aider lui-même. Individu ou communauté, chacun possède en lui la ressource de développer des histoires qui le rendront fort. Pour moi les pratiques narratives sont à la fois une éthique de la relation à l'autre et une méthode d'intervention" (Dina Scherrer). Dans les pratiques narratives jamais la personne et le problème ne sont confondus. A partir de conversations "externalisantes" ou de conversations de "re-autoring", le coach narratif invite "la personne qui est en face de lui à visiter des ressources qu'elle a déjà à son insu pour produire de nouvelles solutions".

Résumé : 17 courts métrages de la période la plus féconde du réalisateur américain Tex Avery qui a réinventé le dessin animé en prenant le contre-pied de l'univers aseptisé de Walt Disney.

Résumé : Adaptation du roman de Philip K. Dick, "Substance Mort": un univers virtuel paranoïaque créé de toutes pièces par des manipulations psychiques déshumanisantes.

Résumé : Robert Ashley est un créateur interdisciplinaire et multimédia. Entre 1957 et 1964, il a composé des pièces de musique électronique pour le Space Theatre . Il a dirigé le Once Group alliant création musicale et théâtre, il intégra ensuite le Sonic Arts Union, collectif de compositeurs avec David Behrman, Alvin Lucier et Gordon Mumma. En 1980, suite à une commande de la Kitchen de New York, Robert Ashley monta un opéra télévisé : « Perfect Lives Private Parts». S’inspirant de la forme de cet opéra, Peter Greenaway n’hésite pas à faire un montage audacieux, entrecoupant la prestation scénique et en disposant des écrans cathodiques autour des musiciens interviewés. Les deux acteurs, Jill Kroesen et David Van Tieghem, brodent autour de la voix d’Ashley ; les bandes préenregistrées de Peter Gordon assurent une immuabilité qui offre une grande liberté au piano de « Blue » Gene Tyranny.

Résumé : "Je vais faire ici l'oeuvre de ma vie" dit Le Corbusier en arrivant en Inde en 1951. Rejeté par l'académisme qui règne en France et aux Etats-Unis, il accepte l'offre de Nehru alors à la tête d'une Inde nouvellement indépendante : la création d'une capitale reflétant la modernité et la laïcité, Chandigarh. Ainsi, entre 1951 et 1965, Le Corbusier construit des édifices remarquables telle que la villa Sarabhai à Ahmedabad, les bâtiments publics du Capitole de Chandigarh; il esquisse les plans de cette ville qu'il conçoit comme une ville-jardin horizontale. Le film raconte cette aventure architecturale grâce à des lettres adressées à sa mère, à sa femme, à des témoignages d'architectes indiens qui ont travaillé avec lui ou à ceux d'historiens de l'art. Images d'archives, photographies, dessins et plans illustrent le propos.

Résumé : "C'est en juin 1952 que Guy Debord réalise son premier film "Hurlements en faveur de Sade", présenté comme une entreprise "pour un terrorisme cinématographique". Il a vingt ans. Le film fait scandale. Ce film est en quelque sorte la clef de voûte qui sous-tend et, du même coup, éclaire tout le reste. C'est un film sans images. Des voix se succèdent, tandis que l'écran est blanc, qui sont interrompues par du silence plus ou moins long, durant lequel l'écran reste totalement noir. Comme les deux faces d'un même et seul miroir, vides. Paroles, silence; clair et obscur; vrai et faux; public et privé." (Alice Debord). Dans une lettre à un ami, au sujet de son film "Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps", tourné en avril 1959, Guy Debord écrit : "Mon schéma était le suivant : le film commence comme un documentaire ordinaire, techniquement moyen. Il va doucement vers le peu clair, le décevant (qui pourrait tout d'abord être une manifestation de prétention "idéologique" sur un sujet clair) car le texte apparaît de plus en plus inadéquat et emphatiquement grossi par rapport aux images. La question est alors : quel est donc le sujet ? Ce qui est, je crois, une rupture de l'habitude au spectacle, rupture irritante et déconcertante". Avec "Critique de la séparation", en 1961, la voix de Guy Debord que l'on entend, va dorénavant s'imposer, seule. "La fonction du cinéma est de présenter une fausse cohérence isolée, dramatique ou documentaire, comme remplacement d'une communication et d'une activité absentes. Pour démystifier le cinéma documentaire, il faut dissoudre ce que l'on appelle son sujet [...] il faut recourir à d'autres moyens".

Résumé : Voici ce qu'écrivait Guy Debord à propos du film "La Société du spectacle" : "Ce film sera aussi choquant dans la forme que dans le contenu. Pour le contenu politique, il suffit de dire que seuls Machiavel, Marx, Bakounine et Durruti y sont bien traités (Hegel n'étant critiqué qu'à moitié, par une raillerie assez gentille). Clausewitz aussi est cité élogieusement, mais indirectement. Quant à tout le reste du capitalisme et de la révolution, j'en traîne dans la boue "tous les princes sans exception qui ont fait tout ce qu'il fallait pour nous amener au terme où nous sommes". Mais aussi bien, par une négation - détournée - de la négation spectaculaire, j'ai fait reparaître le prolétariat - ayant touché terre au plus bas et "se redressant plus terrible"-, ressortant jusqu'à des films mêmes que le stalinisme avait tournés, d'une manière falsifiée, en Russie". (Lettre à Gianfranco Sanguinetti, 20 octobre 1973). Quant au court métrage "Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été portés sur le film "La Société du spectacle"" le projet en était déjà formé dans une lettre à Gérard Lebovici du 18 juillet 1974 : "Je crois qu'il serait bon de faire un court métrage consacré à la réfutation de toutes les critiques énoncées, et aussi bien de celles qui se sont imaginées favorables, mais avec une égale incompétence. Cela aurait aussi l'avantage de montrer que le cinéma peut également être un excellent moyen de communication pour la critique et la polémique".

Résumé : "In girum imus nocte et consumimur igni" (Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu) : "Tout le film (aussi à l'aide des images, mais déjà dans le texte du "commentaire") est bâti sur le thème de l'eau. On y cite donc les poètes de l'écoulement de tout (Li Po, Omar Kháyyám, Héraclite, Bossuet, Shelley ?), qui tous ont parlé de l'eau : c'est le temps. Il y a, secondairement, le thème du feu; de l'éclat de l'instant : c'est la révolution, Saint-Germain-des-Prés, la jeunesse, l'amour, la négation dans sa nuit, le Diable, la bataille et les "entreprises inachevées" où vont mourir les hommes, éblouis en tant que "voyageurs qui passent"; et le désir dans cette nuit du monde ("nocte consumimur igni"). Mais l'eau du temps demeure qui emporte le feu, et l'éteint. Ainsi l'éclatante jeunesse de Saint-Germain-des-Prés, le feu de l'assaut de l'ardente "brigade légère" ont été noyés dans l'eau courante du siècle quand elles se sont avancées "sous le canon du temps"..." (Guy Debord, 22 décembre 1977). "Guy Debord, son art et son temps" : "J'approuve, écrit-il le 27 mars 1993 à Brigitte Cornand, votre projet de réaliser une émission historique d'une heure, touchant mon art et mon temps. Je vous indiquerai - ou parfois vous fournirai directement - tous les éléments, visuels et sonores, qui seront exactement nécessaires pour répondre à cette intention. Je garantirai à la fin la pertinence de ces éléments, et l'authenticité de leur emploi pour traiter effectivement le sujet : chose précieuse puisque l'on sait combien il a été jusqu'ici pollué par tant de légendes."

Résumé : "Violons d'Ingres", du poète-humoriste-critique-cinéaste-acteur-chroniqueur à la BBC Jean-Bernard Brunius, musique de Maurice Jaubert. Hommage aux inventeurs du dimanche, aux adultes restés fidèles aux rêveries de l'enfance, à travers quelques-uns des plus étonnants représentants de ce que Dubuffet appellera l'art brut (Douanier Rousseau, Facteur Cheval...). "Aubervilliers", réalisé par Eli Lotar, scénario de Jacques Prévert, musique de Joseph Kosma. Commandé aux auteurs par la municipalité communiste d'après-guerre pour montrer l'état de délabrement dans lequel se trouvait la cité; conséquence de la politique menée par la précédente équipe municipale dirigée par Laval. "Paris mange son pain", de Pierre Prévert, scénario de Jacques Prévert, commentaire dit par Germaine Montéro. Musique de Henri Crolla et d'André Hodeir. Le film réunit autour de ce pain quotidien les amis de toujours : Marcel Duhamel partage son repas avec Georges Lafaye, Alexandre Trauner déjeune à La Tour d'Argent, Paul Grimault en maître d'hôtel décourage un client indigne de son établissement, Louis Daquin avale son café sur le zinc... "Paris La Belle", film de Pierre Prévert, commentaire de Jacques Prévert, musique de Louis Bessières. "Le lien de notre scénario, écrit Pierre Prévert, devait être la femme : la Parisienne. Nous la suivrions et la quitterions pour en rencontrer une nouvelle, et passer ainsi, avec celle-ci, d'un quartier de Paris dans un autre..." "Le Petit Claus et le Grand Claus", film de Pierre Prévert, adaptation de Jacques et Pierre Prévert, dialogues de Jacques Prévert, imagerie et décors de Paul Grimault, musique de Christiane Verger. Interprété par : Maurice Baquet, Roger Blin, Elisabeth Wiener. D'après le conte de Hans Christian Andersen.

Résumé : Le stress au travail est un fléau. Il génère vagues de suicides dans les grandes entreprises et consultations médicales spécialisées pour 90% des travailleurs aux USA. Le film est une enquête sur 9 entreprises à travers le monde qui inventent et mettent en oeuvre des modèles d'organisation du travail qui favorisent, entre autres, les pratiques égalitaires, l'élimination des hiérarchies et des niveaux de contrôle, le partage des informations. Grâce à ces solutions innovantes sont rétablies dans l'environnement de travail confiance, liberté et créativité.

Résumé : Portrait du père scientifique d'Amandine, le premier bébé éprouvette français née en 1982. Par-delà ce label le documentaire retrace l'histoire des choix personnels, professionnels, éthiques et politique de "l'irrésistible monsieur bébé" de la maternité de l'hôpital Antoine Béclère de Clamart, René Frydman, gynécologue-obstétricien, pionnier de la procréation médicalement assistée, qui aime faire naître, sauver la vie ou la rendre possible. "Je suis,dit-il, un médecin des temps modernes, je n'admets aucune fatalité, je défie l'infiniment petit, je crois aux lois du désir, mais l'enfant qui vient n'est pas le fruit de notre science, il reste une énigme. Il est sacré. Si nous l'oublions, nous banalisons la vie".

Résumé : Premier grand succès public de la bande dessinée japonaise en France, "Akira" a été adapté en animé par son auteur, Katsuhiro Otomo, devenu le nouveau "Dieu du manga" de l'après-Tezuka.

Résumé : Classique de l'animation de science-fiction rigolote, "Project Eden" ne nous épargne rien des sympathiques clichés du genre: de belles espionnes aux grands yeux étoilés, un héros au physique avantageux et au grand coeur, un savant fou, des armées de monstres gluants, des vaisseaux spaciaux, des maxi bagarres et, plus inattendu, une bouteille de Château-Lafitte Général de Gaulle 1945 !

Résumé : A l'heure où Wikileaks et les réseaux sociaux révolutionnent la diffusion de l'information, comment un prestigieux journal comme le New York Times peut-il s'adapter à un tel bouleversement? Plus qu'une question de baisse de revenus publicitaires pour la presse écrite, plus qu'une transition obligée vers le numérique, ce sont véritablement deux visions sur le métier de journaliste qui s'oppposent. Le réalisateur a pu s'immerger le temps nécessaire dans les équipes de la rédaction du célèbre journal pour mener à bien son enquête approfondie, avec le soutien du chroniqueur au New York Times, David Carr.Les questions posées par cette enquête concernent l'avenir de la presse écrite du monde entier.

Résumé : Subtile variation sur le paradoxe spatio-temporel. Une lycéenne de 17 ans est subitement investie du pouvoir de traverser le temps.

Résumé : Internet et les réseaux sociaux constituent le terrain de jeu du réalisateur Mamoru Hosoda, qui met en scène avec virtuosité le monde d'Oz, sorte de plateforme communautaire ressemblant à Second Life. Lorsqu'Oz est piratée par une puissante intelligence artificielle, un lycéen surdoué en mathématiques se lance au secours du monde virtuel et de ses habitants.

Résumé : Les aventures d'Edgar de la Cambriole, dit aussi Lupin III ou Wolf, gentleman cambrioleur japonais digne d'Arsène Lupin et de Robin des Bois. Un des premiers films du célèbre réalisateur et fondateur du studio Ghibli, Hayao Miyazaki.

Résumé : Bouleversé par l'injustice et la misère sociale que lui avait fait découvrir, en 1933, le tournage de son film "Misère au Borinage", Henri Storck entreprend, en 1937, une enquête approfondie sur le quart-monde et les taudis, dans un bidonville wallon : "Les Maisons de la misère". Ainsi montre -t -il la promiscuité des familles nombreuses, les femmes qui meurent en couche, la hantise des huissiers, les usuriers et les propriétaires rapaces, les expulsions, les enfants sans enfance, le chômage, l'inceste, la tuberculose, l'impossibilité d'apprendre, mais aussi la solidarité entre voisins. Quant à la forme du film, Il explique : "La formule du film est de dérouler sur l'écran un reportage authentique et construit et, par le truchement d'une série de scènes jouées, donner à certains moments du film un aspect et une forme dramatiques. Je crois qu'il est utile et même fécond de mêler ainsi étroitement le documentaire au drame."

Résumé : Adapté des albums de l'auteure belge Gabrielle Vincent, le film est un délicieux cocktail à la fois pétillant, goûteux, fruité, avec un zeste d'amertume et deux doigts d'alcool fort pour mieux nous griser. Le jeune animateur Benjamin Renner est épaulé par le duo iconoclaste Patar/Aubier et l'écrivain Daniel Pennac est aux commandes du scénario. Mais ce sont les voix de Lambert Wilson et Pauline Brunner qui, magiquement, donnent vie à l'ours Ernest et à la souris Célestine.

Résumé : Dans les hauts de Lausanne, en Suisse, se déroule un chantier peu ordinaire, dont l'objectif est la construction d'une maison en paille porteuse et en terre… Pas de contremaîtres ni d’ouvriers pour le gros œuvre : les architectes sont aidés par des hommes et des femmes de tous horizons venus échanger leur travail contre la (re)découverte de cette technique de construction pourtant centenaire… Sébastian et Kelly forment un jeune couple dynamique attentif à leur impact environnemental. Lorsqu'ils décident de construire une maison, ils n'ont pas conscience que leur future villa va constituer une innovation architecturale dans leur région. Sous l'impulsion du Collectif d'Architecture Participative et Ecologique CArPE), formé de quatre architectes refusant les modes de construction conventionnels, ils décident de bâtir une maison en paille porteuse et en terre, une première en Suisse romande.

Résumé : En donnant la parole à un astrophysicien, Jean-Pierre Luminet, un critique et historien de l'art, Jean Clair, au biographe de Flammarion, Patrick Fuentes et à un historien de la photographie, Denis Canguilhem, le film montre les relations étroites entre les scientifiques et les artistes nées de la découverte de la photographie astronomique au milieu du XIX° siècle. Ce qui unit les deux approches du monde est la relation à l'invisible qui, tout en coudoyant l'imaginaire, put être capter par les machines scientifiques. Ainsi au-delà du visible, du monde sensible, spéculation scientifique et rêverie artistique se font-elle écho. Victor Hugo, Jules Verne, H.G. Wells s'inspirent de songeries scientifiques. Camille Flammarion, grand vulgarisateur, avec "La pluralité des mondes habités" et "L'Astronomie populaire" nourrit l'imaginaire des peintres de son temps tels Van Gogh. Cette influence se retrouve également dans les oeuvres de Casimir Malevitch ou de Joan Miró.

Résumé : En pleine ère glaciaire, la lutte entre le démoniaque maître des glaces et le vaillant maître du feu.

Résumé : Document pédagogique composé d'un film sur l'histoire du cinéma documentaire, de très nombreux extraits de films rassemblés en deux recueils : les grands courants et la place du cinéaste et d'un portfolio de photographies. Deux classiques du genre, des films rares, sont présentés intégralement : "Les Raquetteurs" du duo canadien Groulx/Brault et "Beppie" du Hollandais Johan van der Keuken.

Résumé : Pour ses 80 ans, offrez-lui des plages. Agnès Varda, Grecque de filiation, vous le rendra en vous racontant sa vie, sa famille, ses acteurs, ses rencontres et ses lieux, de Bruxelles à la rue Daguerre.

Résumé : Découvrir dans deux immenses pièces des centaines de photographies anciennes : groupes de familles, d'amis ou de sportifs...Découvrir que dans chaque image on voit aussi un nounours en peluche, un Teddy Bear...Pourquoi et comment une certaine Ydessa a rassemblé ces images. En fait, l'inquiétude est présente et la visite filmée de cette collection d'artiste exposée à Munich réserve des surprises.

Résumé : Avec fantaisie et intelligence Agnès Varda nous convie à une amusante promenade autour des châteaux de la Loire par ordre chronologique de construction. Se côtoient des commentaires dits par Danièle Delorme, des poèmes dits par Antoine Bourseiller et les réflexions des jardiniers.

Résumé : Les deux amoureux de "L'une chante, l'autre pas", Pomme et Ali Darius visitent la Grande Mosquée du Roi à Ispahan. Un rêve d'amour en Iran qui sortit à Paris en mars 1977 avec le film "L'une chante, l'autre pas.".

Résumé : Michel Rollande et son frère aîné Guy furent des cyclistes de haut niveau dans les années 80. Si Guy n'a jamais franchi la ligne jaune, Michel, lui, a consommé des produits dopants pour augmenter ses performances, puis, sa carrière de sportif achevée, Michel a continué à consommer des drogues tombant dans l'engrenage de la dépendance et des addictions. Le documentaire est construit autour de son témoignage filmé par le psychiatre qui le suivait avant sa mort, témoignage auquel s'agrège le récit de ses proches (frère, soeur, compagne, fille, camarades de l'insep), les réflexions de spécialistes des addictions ainsi que celles de jeunes cyclistes en formation sport/études.

Résumé : Supplément : les leçons de William Christie à propos de Didon et Enée

Résumé : 2008 : Election du 44ème Président des États-Unis. Au sein de l’université, les fanfares des campus (Marching Band) sont très impliquées dans la campagne électorale. Particulièrement populaires aux États Unis, elles reflètent les valeurs de toutes les couches de la société américaine. Elles offrent, au public, des parades extrêmement travaillées tant sur le plan musical que chorégraphique. Le film a été tourné dans deux universités concurrentes de Virginie, l’une semblant plutôt destinée à la "bourgeoisie" locale (qu’elle soit blanche ou noire), l’autre uniquement dévolue à la communauté afro-américaine, y compris ses ressortissants issus des zones urbaines en forte déshérence sociale. Il alterne les interviews et discussions politiques avec les séances de travail musical et les parades.

Résumé : L'écrivain William S. Burroughs (1914-1997), chef de file de la Beat-Generation, va bouleverser l'establishment américain lorsque, en 1953, il publie "Junky". Il y raconte son expérience à New York après la guerre, à La Nouvelle Orléans en 1949 et au Mexique en 1950, et veut en faire la confession d'un drogué non repenti. Il décrit la logique impitoyable de la drogue et le bouleversement auquel elle soumet la perception. Gentleman junky, il part en guerre contre les "esprits" oppresseurs qui nous amènent à vouloir toujours plus, au mépris des conséquences. Une expédition intérieure avec la voix, les mots et les images de Burroughs.

Résumé : Le Noma est une maladie, une gangrène, qui se développe dans la bouche, ravageant les os et les tissus mous du visage qui se nécrosent et sont rapidement détruits. Touchant principalement les enfants de moins de 6 ans, elle est associée à l'extrême pauvreté, la malnutrition et le manque d'hygiène. Le plus souvent mortelle elle frappe environ 100.000 enfants par an en Afrique, en Amérique du sud et en Asie du Sud. Les enfants atteints meurent dans 80 % des cas. Pour ceux qui survivent les séquelles sont terribles et très invalidantes. De plus l'apparence physique interdisant toute socialisation provoque la marginalisation des victimes de cette maladie sur lesquelles pèse le poids d'une malédiction jetée sur la famille et tout le village. Tourné au Niger, ce film pudique et très respectueux des enfants, montre le travail de "Sentinelles" (ONG basée à Lausanne) qui lutte contre le développement de cette maladie en coopération avec les équipes locales. En 2007, Christian Lajoumard poursuivant son travail sur le Noma et les enfants qui en sont atteints a suivi durant leur hospitalisation trois enfants transférés en Europe pour y être "reconstruits".

Résumé : D’un côté la mer, de l’autre les usines chimiques : entre les deux la digue. Cette digue c’est celle du Braek (longue de 6 kms) érigée il y a 50 ans pour faciliter le déchargement des matières premières à l’ouest du port de Dunkerque. Complexe industriel sidérurgique et pétrochimique, cette zone regroupe, entre autres, 13 usines classées Seveso. Cette digue borde aussi une très belle plage fréquentée depuis toujours par les riverains. La dangerosité côtoie le loisir, la menace industrielle le désir de nature même si la direction du vent parfois rend patente la pollution de l’air avec les odeurs d’ammoniaque. Le film, par les témoignages et les rencontres (plagistes, militants écologistes, employés du port et des usines, ornithologues, pêcheurs, syndicalistes) montre le statut à part, périphérique de la digue : « statut instable, hors la loi qui fait de ce terrain vague un site exceptionnel » même si en arrière-fond se dessine son interdiction réelle. Exceptionnel parce que les oyats jouxtent les cheminées et les raffineries, la machinerie et la surveillance d’Usinor/ Arcelor, mais aussi hors du commun parce que ceux qui la fréquentent (riverains, habitants des communes voisines et ouvriers des usines du port) se sont appropriés ce lieu gagné sur la mer pour l’investir de souvenirs et de nostalgie ou de moments du quotidien.

Résumé : Le réalisateur décide, en 2001, d'aller à la rencontre des vacanciers du bord de mer qui ont choisi de vivre en camping, sur les plages du Languedoc-Roussillon. il découvre que, même en vacances, le souci de leur travail qu'ils ont provisoirement laissé derrière eux, et qui, parfois, les fait souffrir tout le reste de l'année, ne les quitte pas.

Résumé : "Foot Girafe" et "VW voyou" sont deux fantaisies filmiques, dans lesquelles les rôles principaux sont tenus par des voitures (Peugeot 504 et 403 dans le premier film, Wolkswagen Coccinelle dans le second). Les acteurs secondaires sont les comparses nigériens de Jean Rouch tout au long de ses travaux ethnographiques dans ce pays : Damouré Zika, Lam Ibrahim Dia, Tallou Mouzourane, Guerba, auxquels se sont joints d'autres personnages, Jean Rouch assurant le commentaire de "Foot Girafe".

Résumé : En Carélie russe, dans le village de Sumskoy Possad, la vie familiale en cette période hivernale compose comme chaque année et, semble -il, de façon immuable, avec les variations de la lumière du jour.

Résumé : Dans la vallée de Nuvakot, au Népal, vie quotidienne d'un village : conflits de voisinage, confection de galettes, pâturage des troupeaux dans la montagne.

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