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Résumé : Un état des lieux de la musique électronique de 1986 à nos jours, de J. Atkins et Saunderson à Miss Kittin. La house, l'electroclash, la techno minimale avec les témoignages des DJ's stars.

Résumé : Les enfants et les adolescents lisent-ils ? C'est le sujet de l'enquête mené par Arnaud Selignac et Raphaêlle Desplechin. Tous les acteurs sont convoqués : les auteurs bien sûr, mais également illustrateurs, éditeurs (grands et petits), libraires, bibliothécaires, parents, et les enfants ( de la médiathèque d'Issy-les-Moulineaux). Que lisent-ils ? Que veut-on leur faire lire ? Comment donner le goût de la lecture ? Est-il possible d'aborder tous les sujets ? Chaque intervenant aborde un aspect de cette multitude de questions ; les témoignages s'entrecroisent sur un rythme rapide ; comme les images : celles des auteurs, ou celle des illustrations de livres servant de décors où s'inscrustent les visages des enfants. Quelques extraits choisis de romans lus en voix off donnent le ton de la littérature jeunesse d'aujourd'hui. Avec, pour les auteurs : A. L. Bondoux, Anton Krings, Brigitte Smadja, Claude Ponti, Guillaume Guéraud, Geneviève Brissac, Marie Desplechin, Jana Frey, Dagmar Chilodue, Bart Moeyaerts. Pour les éditeurs : Hachette, Gallimard, Le Rouergue, Thierry Magnier, Bayard Presse, Fischer Verlage.

Résumé : Considéré comme le père de la nouvelle bande dessinée américaine, Art Spiegelman réalisa d'abord un "roman graphique" de 300 pages "Maus" qui connut un immense succès. Il y raconte l'histoire de ses parents, Juifs polonais rescapés du camp d' Auschwitz, en construisant son récit à partir d'interviews de son père. Dans "Maus", il révèle les possibilités documentaires et narratives de la bande dessinée. Puis, pendant dix-ans, il réalisera des dessins pour le "New Yorker". Témoin des évènements tragiques du "11 septembre" à New-York, traumatisé, il réagit en se remettant à composer une nouvelle bande dessinée : "A l'ombre des tours mortes".Le film montre des extraits de ces deux oeuvres tandis que Art Spiegelman explique ses motivations personnelles. Dans son atelier, devant son ordinateur et sa table de dessin, il présente ses techniques de travail où il combine le graphisme traditionnel et les nouvelles technologies. Enfin, il conclut en évoquant le nouveau statut de la bande dessinée américaine qui amènerait le lecteur potentiel à la littérature.

Résumé : Portrait de l'un des auteurs majeurs de la bande dessinée française, Fred, né en 1911. Celui-ci explique comment il procède dans son travail en s'inspirant de personnes de son entourage. Pour lui, le dessin reste au service d'un texte et la BD doit être non seulement drôle mais aussi mélodramatique.

Résumé : Constituées par des déportés juifs, les Sonderkommandos ou « équipes spéciales » étaient chargés du bon fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires à Auschwitz-Birkenau. Sélectionnés pour leur bonne santé, ces hommes « jouissaient » d’un statut privilégié dans le camp : ils étaient mieux traités que les autres prisonniers mais après quatre mois de ce terrible labeur, ils étaient à leur tour exterminés afin qu’aucune trace ne subsiste du processus. D’ailleurs, leur premier travail était d’incinérer leurs prédécesseurs tués. Puis, ils devaient accueillir les déportés, les conduire à la salle de déshabillage, évacuer les cadavres vers les fours ou les fosses d’incinération. En 1945, on retrouva sous des cendres plusieurs manuscrits écrits en Yiddish. Leurs auteurs étaient des Sonderkommandos : Leib Langfus, Zalmen Lewental et Zalmen Gradowski. Ce dernier, l’un des organisateurs de la rébellion qui éclata en 1944 dans le camp, fut tué ; il intitula son manuscrit : « Au cœur de l’enfer ». Ces récits connus des spécialistes ne furent pas diffusés pendant des décennies. Le réalisateur, E. Weiss : « C’est un paradoxe de la mémoire de la Shoah : ce sont les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d’Auschwitz-Birkenau qui ont mis le plus de temps à nous parvenir »Le film rapporte ces témoignages écrits pendant le déroulement des faits. Les paroles de E. Weiss les encadre en forme de prologue et d’épilogue. Des extraits de ces récits sont lus en voix-off tandis que des images lourdes de sens passent à l’écran : ce sont les rails du chemin de fer qui se déroulent lentement, le crissement des roues, les lugubres bâtisses du camp qui se profilent au loin. Leur contenu est précis jusqu’à la minutie, rempli de détails « techniques », d’annotations désespérées et émouvantes. La caméra filme ces lieux hantés par la mort : plans de pierrailles grises, bleuâtres ressemblant à des ossements, grands arbres noirs et décharnés se détachant sur des ciels sombres, flaque d’eau où se reflète l’obscurité ambiante. Quand la mort est là, l’écran devient noir ; le silence s’instaure. Ces témoignages de défunts sont mis en scène par le réalisateur. Contrairement aux autres films sur la Shoah, ce ne sont pas des récits de survivants mais de morts…Nous sommes vraiment « au cœur de l’enfer », dans l’horreur indicible qui est pourtant dite. L’un d’eux écrit : « Tout le processus dure vingt minutes ; un corps, un monde est réduit en cendres ». Les mots sont violents mais ils s’élèvent dans un chant fort, morbide exprimant la douleur humaine.

Résumé : Le réalisateur haïtien Raoul Peck offre un voyage long de deux ans à l'intérieur des difficiles et contradictoires efforts, par la "communauté internationale", de reconstruction de la capitale, Port-au-Prince, après le tremblement de terre de janvier 2010.Le documentaire explore la complexité de la mise en place de l'aide humanitaire internationale, les investisseurs, prolixes en réunions au sein des plus hautes instances internationales, mais oeuvrant le plus souvent , sur le terrain, sans la consulation tant des autorités politiques et administratives locales , que des populations directement concernées. Trois ans après, le résultat est un gigantesque gâchis, financier et humain.; un exemple d'échec d'aide humanitaire internationale, à ne pas suivre, pour toutes les catastrophes à venir , dans le monde, cette aide s'étant transformée en ingérence, ajoutant au chaos du séisme, la confusion politique.

Résumé : Jacques Malaterre accompagne l'écrivain Pascal Quignard dans un voyage au Japon. Il le filme lisant ou écrivant. « Écrire n'est pas un choix, c'est un symptôme. Ce n'est pas mon métier, c'est ma vie », dit Pascal Quignard. L'image raconte le rituel qui précède l'écriture, les stylos glissés dans l'étui à lunettes, les petites pages pliées glissées dans les livres. Pascal Quignard écrit n'importe où, là où l'envie le prend. Il ne conserve aucun de ses manuscrits. Il les brûle. À Tokyo, il rencontre son traducteur, Kei Takahashi, et il se rend dans l'ouest du pays pour rencontrerla romancière japonaise Yôko Ogawa. Grâce au voyage, à travers les rencontres, les pèlerinages et les émotions, les moments de complicité avec le réalisateur, se dessine le portrait d'un écrivain secret.

Résumé : Né en 1950, Erri De Luca a passé son enfance à Naples. Au sortir de l'adolescence, il s'engage dans le mouvement d'extrême gauche "Lotta continua" dirigé par Adriano Sofri puis il choisit d'exercer divers métiers manuels : ouvrier, terrassier, jardinier, maçon, jusqu'en 1996. Son premier livre "Une fois, un jour" (Non ora, non qui) est publié en 1989. Aujourd'hui, il vit du "métier d'écrire". Robert Bober est allé le rencontrer à Naples et dans sa maison près de Rome, et s'entretient avec lui en français et en italien. Robert Bober lit des extraits de "Une fois, un jour", "Trois chevaux", "Un nuage comme tapis", "Acide, arc en ciel".

Résumé : L'écrivain ivoirien, Ahmadou Kourouma, né en 1927, est filmé dans sa villa, située dans l'un des quartiers résidentiels d'Abidjan. Lieu d'écriture, celle-ci est peuplée de statues et de masques mais également de dictionnaires que l'auteur collectionne, de grammaires françaises et de recueils de proverbes. Les interviews de Kourouma sont tournées la nuit, car c'est la nuit qu'il travaille "dans une demi-inconscience". Elles révèlent les influences qu'il a subies (notamment celle de Céline) et sa passion pour les mots et la langue française "qui a besoin d'être violée elle aussi, parce que, dit-il au réalisateur français, vous avez violé beaucoup de peuples." Des extraits de : "Les Soleils des indépendances" (1970), "Monnè, outrages et défis" (1990), "En attendant le vote des bêtes sauvages" (1998), "Allah n'est pas obligé" (2000) sont lus en voix off.

Résumé : Médecin psychiatre et écrivain, António Lobo Antunes, est né en 1942 à Lisbonne. Il est l'auteur de onze romans qui évoquent notamment les guerres coloniales. Il est filmé chez lui ainsi que dans différents lieux chaleureux ou insolites de Lisbonne où il retrouve ses amis. Il raconte les difficultés qu'il éprouve lorsqu'il commence à écrire et qui peuvent se prolonger plusieurs mois. Ecrire est pour lui une entreprise très lente. On le voit à plusieurs reprises penché sur des pages couvertes d'une écriture régulière et très serrée, surchargées de notes et de ratures. Il écrit partout : il écrivait à la guerre, en Angola, où il exerçait son métier de médecin, et à présent, dès qu'il le peut, notamment dans le bureau qu'il occupe à l'hôpital. Ombrageux, mais acceptant de bonne grâce la présence de la caméra, enfermé dans son univers, il ne croit, dit-il, qu'au travail et à l'humilité. Sont lus en voix off des extraits de : "Explication des oiseaux", "Le Cul de Judas", "Livre de chroniques", "Dormir accompagné".

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