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Résumé : Tourné en Inde, au Bengale, ce portrait du grand écrivain bengali met l'accent sur la présence de son art dans la tradition populaire d'aujourd'hui. Des peintres-troubadours, colporteurs de récits et de mythes, chantent la vie de Tagore comme ils chantent la vie des héros du Mahabharata ou du Ramayana. Un récit de ce type sert de fil conducteur à l'évocation de la vie de l'écrivain et de son œuvre, ainsi que des extraits de films de Satyajit Ray et notamment du film que celui-ci lui a consacré. Sont évoqués successivement ses origines, une famille de haute caste, son éducation, son initiation à la musique, son attachement à la musique populaire des Bauls notamment, les débuts de l'écriture, sa participation active au soulèvement patriotique contre la partition du Bengale, la consécration par le Prix Nobel de littérature en 1913, le développement de l'école de Santiniketan, créée par son père et consacrée aux arts, conçue comme un creuset où fondre les races et les religions, les rapports avec l'Angleterre, l'Allemagne d'avant-guerre, la Russie, le goût plus tardif pour le dessin et la peinture. Sur des images magnifiques du Bengale d'aujourd'hui, sont lus des extraits d'œuvres de Tagore traduites en français. Avec des témoignages du poète Shanka Ghosh, d'une étudiante de l'école de Santiniketan, et du peintre K.G. Subramanyan.

Résumé : Portrait du poète Robert Desnos où l'on évoque son enfance, ses rencontres, ses révoltes, ses passions, ses engagements et enfin, sa mort, le 8 juin 1945, au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie. Sur une iconographie très riche, composée de photographies, de dessins, d'images d'archives, d'extraits de films, Jules-César Muracciole fait entendre trois voix, pour raconter Desnos, le lire ou en restituer intensément la présence. L'étudiant tchèque Josef Stuna, jeune infirmier à Terezin, qui avait lu ses poèmes traduits en tchèque, raconte comment, après avoir repéré son nom sur les registres des entrées du camp, il a cherché et retrouvé le poète mourant. Associée à la réalisation de ce film, Marie-Claire Dumas (professeur à l'université de Paris VII), qui s'est consacrée à étudier l'œuvre du poète et à la faire aimer, attire l'attention du spectateur sur "la petite musique entêtante qui se dégage au fur et à mesure de la lecture approfondie des livres de Desnos". Les textes de Desnos dits avec force et simplicité font entendre une voix essentielle.

Résumé : En 1985, Roald Dahl reçoit un journaliste hollandais, accepte de répondre à ses questions et se laisse filmer dans le petit cabanon où il se retirait pour écrire. Les images tournées au cours de cet entretien constituent la partie centrale de ce portrait. Un commentaire et des extraits de "Moi, Boy" et de "Escadrille 80", œuvres auto-biographiques, évoquent l’enfance et l’adolescence de Roald Dahl, son engagement dans la RAF lors de la Seconde Guerre mondiale et ses activités de diplomate-espion à Washington après la guerre. Sa seconde épouse, Felicity Dahl, et sa fille Ophélia, devenue sa principale biographe, apportent un éclairage intime à ce portrait. La notoriété de Roald Dahl tient essentiellement à la qualité de son œuvre littéraire pour les enfants, largement citée dans ce film. Mais on apprend qu’il a écrit pour les adultes une œuvre étrange, noire et sulfureuse. Le réalisateur tente d’éclaircir le mystère de cet écrivain aux deux visages. Avec des interviews de son illustrateur Quentin Blake et de Daniel Pennac.

Résumé : Film hommage à Roger Stéphane, personnalité aux multiples facettes : écrivain, ami de Cocteau, Gide, R. Stéphane a été journaliste de presse et l'un des fondateurs de "France-Observateur". Acteur de la vie politique, il se trouve, en 1947, dans les négociations pour la décolonisation du Maghreb. Le monde audiovisuel le passionna : il fut dix ans producteur à l'ORTF, de 1959 à 1969.

Résumé : L'intention du réalisateur est "d’envisager l’homme à travers l’œuvre, l’écrivain à travers les thèmes principaux, et de faire le portrait de l’homme qui n’avançait jamais que masqué. Ses masques étaient ses œuvres, et son œuvre est son masque". Patrick Bureau nous permet d'approcher Montherlant par le biais d’une chronologie rigoureuse, évoquant tout d'abord une enfance soutenue par quatre passions : la littérature, l’Antiquité, les camaraderies de collège et la tauromachie. Exploration de l’œuvre donc, mais surtout évocation de l’atmosphère familiale, des voyages et des rencontres, biographie ponctuée par la publication des romans et des pièces de théâtre. Le commentaire est illustré d’images d’archives (Pathé, Ina, dont un portrait réalisé par Pierre Desgraupes, en 1954, pour l’émission "Lectures pour tous") de photographies et d’extraits de pièces de théâtre : "La Reine morte", et "La Ville dont le prince est un enfant". Lectures extraites des œuvres suivantes : "Olympiades", "Coups de soleil", "Carnets", "Encore un instant de bonheur", "Les Jeunes Filles", "Mémoire", "Le Chaos et la nuit".

Résumé : La construction de cette évocation filmée de Kafka suit de façon chronologique la biographie de l'écrivain, racontée en voix off et illustrée par différents documents – photographies, manuscrits, films d'archives de la Prague d'avant-guerre – et de rares fragments d'entretiens (Max Brod, l'ami de toujours qui révéla son œuvre, une nièce, fille de sa sœur préférée). Les éléments essentiels, par ailleurs largement connus, de cette vie sans événements majeurs sont confrontés à des extraits de la "Lettre au père" qui en orientent l'interprétation, révélant une grande tension intérieure. En conclusion, est rapidement évoqué l'immense retentissement de l'œuvre de Kafka. Mais cette œuvre, la lit-on vraiment ? Dérangeant quelque peu les idées reçues, les interventions critiques de Marthe Robert, appuyées sur une longue fréquentation de l'auteur, constituent finalement le point le plus éclairant de ce document de facture un peu conventionnelle, et invitent à une véritable découverte de l'écrivain Kafka.

Résumé : Écrit par Michel Le Bris, traducteur de Jack London, et dit par l'acteur Bernard Pierre Donnadieu , le commentaire qui accompagne les images de ce film parcourt la biographie de l'écrivain selon une chronologie rigoureuse. Les références à l'œuvre de Jack London sont nombreuses : extraits de récits autobiographiques, notes inédites, articles de presse. Elles forment un texte dense qui résume une vie riche en événements et anecdotes. Cette mine d'informations biographiques est illustrée par une profusion d'images : belles séquences tournées dans les décors naturels du Yucon, de l'Alaska et de la Californie et nombreuses photographies et archives filmées (sonorisées). Le montage est soumis au rythme rapide du commentaire.

Résumé : Michel Mitrani, qui avait adapté "Un balcon en forêt", se faisait fort d'obtenir de Julien Gracq, pour la série "Un siècle d’écrivains", un entretien filmé, dans sa maison de Saint-Florent-le-Vieil, en Vendée angevine. Mais si Julien Gracq n'aimait pas les honneurs, les décorations, les prix littéraires (ses œuvres ont reçu la consécration de deux volumes de la Pléïade, mais il n'est pas entré à l'Académie française), il n'aimait pas non plus les caméras de télévision. C'est donc un entretien sonore qui sert de fil conducteur à ce portrait de Louis Poirier, professeur d'histoire et de géographie, né en 1910, qui a choisi en 1939 pour publier "Au château d'Argol", le pseudonyme de Julien Gracq, « un nom rapeux, qui heurte un peu l'oreille ». Dans cet entretien, le dialogue est très libre (on entend les questions posées par le réalisateur). Il laisse percer les agacements de Julien Gracq, « ses vives préférences » et ses «refus également vifs » (Henri Thomas). Le réalisateur illustre cet entretien par les paysages de Vendée, où l'eau est presque toujours présente. D’autres archives sonores, extraites de pièces de théâtre ou d'entretiens radiophoniques donnés précédemment par Julien Gracq, sont montées dans le film. Un commentaire du réalisateur s'ajoute à l'ensemble. Le portrait de Julien Gracq était sans doute beaucoup plus difficile à réaliser que d'autres dans cette série car « les accidents de la biographie n'ont pas d'influence sur l'œuvre ».On retiendra toutefois la lecture par Julien Gracq d'extraits des "Carnets du Grand Chemin" (1992), de "Lettrines 2" (1974), de "La Forme d'une Ville" (1985), "Des Eaux Etroites" (1976), avec cette voix un peu rapeuse, sans lyrisme inutile. Une voix sans affectation, et qui, privée de l'image du visage, devient encore plus vivante, encore plus charnelle.

Résumé : Approche présentée en six tableaux chronologiques, pour explorer l'œuvre et rendre compte de la sensibilité de ce "Breton, juif converti au catholicisme, poète, romancier, peintre, homosexuel, épistolier génial", selon la définition d'Anne Andreu et Alain Ferrari. Définition à l'emporte pièce, que dément une réalisation rigoureuse et teintée d'humour dans laquelle sont évoquées les rencontres décisives, ("fulgurante" avec Picasso ), les hésitations, les états d'âme, les contradictions. Les textes de Max Jacob, extraits de "Le Laboratoire central", "L'Homme de chair et l'homme de reflet", "Le Roi de Béotie" sont dits par Michel Bouquet. Le réalisateur a puisé une partie de ses images dans le patrimoine cinématographique ("Fantômas", de Louis Feuillade, "Les Enfants du Paradis", de Marcel Carné, "Paris 1900", de Nicole Védrès), et dans les archives de la télévision ("Portrait souvenir de Jean Cocteau", de Roger Stéphane et Paul Seban ou "La Nuit écoute" de Claude Santelli). Mais il est allé essentiellement aux sources, en filmant l'œuvre graphique et manuscrite de Max Jacob, ainsi que celle de Picasso, Dubuffet , Marie Laurencin et des artistes rencontrés au Bateau Lavoir.

Résumé : Née avec le siècle, Nina Berberova (1901-1993) fut un témoin privilégié des événements de son temps. Dans cet entretien divisé en deux parties ("Le passeport rouge" et "Allègement du destin"), l'auteur de "L'Accompagnatrice" raconte sa vie à Jean-José Marchand. Elle évoque son enfance, sa famille, sa découverte de la poésie, sa vie en exil - en Allemagne et en Italie - à partir de 1921, les écrivains qu'elle a connus, tout ce qui a formé sa personnalité et qui a fait d'elle l'écrivain que l'on connaît. En 1925, Nina Berberova et son compagnon, le poète Vladislav Khodassevitch, quittent Berlin pour Paris où ils vont vivre pauvrement parmi les exilés russes chassés par la révolution. Leurs difficultés ne feront qu'augmenter avec la guerre et l'occupation allemande. En 1950, Nina Berberova, qui a publié, dans une semi-clandestinité, ses premiers récits, part pour les États-Unis où elle va enseigner et devenir, lentement mais sûrement, un écrivain reconnu. Les extraits de l'autobiographie de Nina Berberova, "C'est moi qui souligne" (Actes Sud) sont lus par Marie-Armelle Deguy.

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