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Résumé : Le socialisme eut son heure de gloire aux États-Unis entre 1885 et 1922. Cette histoire est connue. Ce qui l’est moins, toutefois, c’est la contribution de l’immigration française à ce mouvement politique. Des exilés de la Commune de Paris aux mineurs du nord de la France, nombreux sont les ouvriers et militants francophones qui ont poursuivi leurs luttes politiques aux États-Unis après y avoir élu domicile.L’historien Michel Cordillot nous rappelle dans ce livre les luttes, les espoirs et la vie quotidienne de ces socialistes français d’Amérique. Révolutionnaires du Nouveau Monde, c’est aussi un livre sur l’immigration. À travers l’histoire de ces drôles de Français d’Amérique, on découvre en effet toutes les difficultés, les espérances et les modalités d’acculturation au Nouveau Monde. Une expérience qui n’est pas sans rap­peler celle des Canadiens français exilés en ­Nouvelle-Angleterre, avec lesquels ces socialistes eurent parfois maille à partir. - Notre de l'éditeur

Résumé : Zapatistes, altermondialistes, Indignés, Occupy, Printemps érable et Nuit debout. Alors que ces mouvements populaires sont présentés par certains comme l'incarnation de l'idéal de la démocratie directe, d'autres n'y voient que des mobilisations certes sympathiques mais insignifiantes, quand ils ne tentent pas de les discréditer en les associant à la violence. S'appuyant sur une très bonne connaissance de ces expériences politiques ainsi que de l'histoire des pratiques démocratiques, y compris hors de l'Occident, Francis Dupuis-Déri propose une réflexion inspirée et critique. Il présente de manière dynamique la lutte entre l'agoraphobie et l'agoraphilie politiques, soit la haine et l'amour de la démocratie directe, dévoilant les arguments et les manoeuvres des deux camps. Il discute aussi du rapport délicat entre le peuple assemblé à l'agora pour délibérer (le dêmos) et celui qui descend dans la rue pour manifester, voire pour s'insurger (la plèbe). Cet ouvrage à la fois original et provocateur est d'autant plus stimulant qu'il se situe à la croisée des chemins entre la philosophie politique, l'anthropologie et la sociologie.

Résumé : Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Fanon dans l'oeuvre phare à laquelle ce livre de rend hommage, est aujourd'hui évoqué sous sa forme libérale dans les débats entourant l'autodétermination des peuples autochtones d'Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la nation Dené du Nord-Ouest du Canada, l'auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination colonialiste. Il appelle à redéployer les pratiques culturelles autochtones sur la base de l'autodétermination, seule voie vers le décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard signe ici un véritable traité de lutte décoloniale et anticapitaliste. - Note de l'éditeur

Résumé : Edmund Wilson, éminent membre du cénacle intellectuel new-yorkais des années 1950, apprend un jour, en lisant le journal, qu’un groupe d’Iroquois revendique une terre où se trouve sa maison de campagne. La nouvelle le pousse à partir à la rencontre de ses voisins pour découvrir non pas les Indiens, mais sa propre ignorance à laquelle il entreprend de remédier. Il fait alors la connaissance des Mohawks, des Sénécas, des Onondagas et des Tuscaroras. Il obtient leur accord pour assister à leurs cérémonies, et il décide de témoigner de leur condition d’existence, de leur histoire et de leurs luttes politiques. ©Electre 2022

Résumé : Combattre le racisme raconte les années de lutte pour les droits civiques pour les Afro-Américains dans le Sud des États-Unis tout en les replaçant dans la longue histoire des combats contre l’esclavage et le racisme aux États-Unis. Dans une prose claire, sensible et vivante, Zinn nous livre ses réflexions sur les abolitionnistes, la marche de Selma à Montgomery, John F. Kennedy, les piquets de grève et, pour finir, son message aux étudiants de l’université de New York au sujet de la question de la race, dans un discours qu’il a prononcé´à la veille de sa mort. Il exprime la conviction inébranlable que les gens ont le pouvoir de changer les choses s’ils suivent ensemble la trad ©Electre 2022

Résumé : "Plusieurs poussent des cris affolés à propos d'une Université soi-disant assiégée par les féministes et les antiracistes, qui menaceraient jusqu'à l'ensemble de la société au nom de la 'rectitude politique'. Pour stimuler la panique collective, on agite des épouvantails - social justice warriors, islamo-gauchistes, wokes, gender studies - et on évoque les pires violences de l'histoire: chasse aux sorcières, lynchage, totalitarisme, extermination. Mêmes des chefs d'État montent au front. Or, cette agitation repose non seulement sur des exagérations et des mensonges, mais elle relève d'une manipulation qui enferme l'esprit et entrave la curiosité intellectuelle, la liberté universitaire et le développement des savoirs. Pour y voir plus clair, cet essai s'intéresse à l'histoire ancienne et récente de l'Université. Il appelle à considérer la place réelle des études sur le genre et le racisme dans les réseaux universitaires - des salles de classe aux projets de recherche -, et met en lumière les forces qui mènent la charge aux États-Unis, en France et au Québec, depuis presque cinquante ans. Ultimement, il s'agit d'un exercice de déconstruction d'une propagande réactionnaire."

Résumé : Avec "Ils étaient l’Amérique", Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque terminent la trilogie des Remarquables oubliés, dont le premier tome était consacré à des femmes exceptionnelles (Elles ont fait l’Amérique) et le second à des coureurs des bois légendaires (Ils ont couru l’Amérique). ©Electre 2023

Résumé : Ce livre transmet la parole d'Autochtones et de métisses qui invitent à l'écoute, au dialogue et à l'engagement solidaire et complice. Dans leurs entretiens, Roxanne Dunbar-Ortiz, Véronique Hébert, Gord Hill, Freda Huson, J. Kehaulani Kauanui, Clifton Ariwakehte Nicholas et Toghestiy révèlent ce que pensée et traditions autochtones et anarchisme ont en commun, sans nier les séquelles que le colonialisme a laissées jusque dans ce mouvement pourtant anti-autoritaire, comme le mythe primitiviste du bon sauvage. Une vision du monde qui allie anticolonialisme, féminisme, écologie, anticapitalisme et anti-étatisme. - Notice Electre

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