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Résumé : Au Guatemala, entre 1982 et 1996, les peuples Ixil et Quiché ont trouvé refuge dans la montagne (1 million de personnes déplacées, 200 000 morts) pour fuir les exactions de l'armée. En 2011, le réalisateur s'est rendu sur place. Les travaux de la vie quotidienne remplissent les journées des populations rencontrées, mais les souvenirs sont omniprésents, la peur et la méfiance aussi, pesant lourd sur le présent et l'avenir.

Résumé : "Rêve d'enfant, délire, château de sable, fuite métonymique, terrain désertique, tout reste encore à explorer" c'est sur cette citation que s'achève l'interview de Jean Oury, psychiatre et psychanalyste, fondateur en 1953 de la clinique de Cour-Cheverny dans le Loir-et-Cher, située dans le château de La Borde, lieu mythique de mise en actes de la psychothérapie institutionnelle. Procédant à la fois par associations et de manière plus dirigée grâce aux questions de son interviewer Pierre Delion, Jean Oury retrace l'histoire de La Borde, les péripéties de sa création, la venue de Félix Gattari, l'importance théorique de Lacan comme celle de Lucien Bonnafé. Les racines de La Borde, ce sur quoi le projet thérapeutique se fonde est au coeur du propos à savoir la résistance à l'oppression psychiatrique, soit le respect de l'opacité de l'autre. Il dénonce également l'infiltration technocratique qui détruit toute potentialité soignante.

Résumé : Comment fonctionne la démocratie dans une société, comme celle de l'Inde, qui repose sur le système, certes aboli, mais toujours vivace , des castes (il y en aurait plus de 4000), se fondant sur le principe d'inégalité parmi les humains ? L'Inde a mis en place une politique de discrimination positive envers les hors castes que sont les Intouchables, mais aussi les tribus, les basses castes et tout une série de castes "inférieures" regroupées sous l'appellation "autres basses castes". Celles-ci bénéficient d'avantages, sous forme de quotas, par rapport aux castes "supérieures" dans les domaines de la politique, de l'éducation, de l'emploi, etc. Le fait d'être administrativement répertorié dans ces "autres basses castes" et donc de bénéficier de ces facilités fait des envieux parmi certaines castes qui s'emploient avec l'énergie du désespoir à se faire rétrograder dans l'échelle sociale officielle. Le film, tourné dans le Rajahstan, suit l'enquête sur le terrain du haut magistrat chargé par la gouverneure de vérifier le bien-fondé de ces revendications politiquement explosives. Cette réforme a transformé le paysage politique indien.

Résumé : "En septembre 1972, Jacques Lacan est invité à parler devant les étudiants de l’Université catholique de Louvain. La première partie du film est une captation de sa conférence. Tout autant que le contenu des propos, ce qui impressionne ici, c’est la manière dont Lacan met en scène sa parole. Sa pensée se met en branle lentement à partir du silence, accélère soudain, trouve son rythme, jusqu’à ce que l’intervention d’un jeune situationniste interrompe le spectacle. Dans la seconde partie, Lacan répond aux questions de la réalisatrice sur les principaux concepts de la psychanalyse et sa pratique analytique. Rarement la pensée s’est aussi directement donnée à voir, dans son acte."

Résumé : Ilé est un enfant avec autisme. Son père s'adonne complètement à son éducation avec l'aide de professionnels qu'il a choisis. Son but : rendre Ilé le plus heureux possible, l'aider à progresser et à entrer en contact avec les autres. Une des passions d'Ilé est le cinéma et plus particulièrement les films d'animation. Une relation faite d'amitié et de complicité avec le réalisateur a, au fil du temps, créé une ambiance propice à l'élaboration du cinéma d'Ilé où la créativité a une fonction libératrice et thérapeutique.

Résumé : Poursuivant son travail de recherche et après avoir interrogé des psychanalystes en 1983, deux ans après la mort de Jacques Lacan, Daniel Friedmann récidive 10 ans plus tard mais cette fois non plus autour de la psychanalyse mais autour de la nébuleuse des psychothérapies. Construit à partir d'un montage d'extraits des seize entretiens menés par Daniel Friedman avec différents psychothérapeutes, ce film préliminaire met en évidence le parcours qui a conduit chacun d'eux de la psychanalyse à une forme de psychothérapie (méthodes cognitives et comportementales, Gestalt, analyse bioénergétique, thérapies familiales, de groupe ou de couple, rebirth, ethnopsychanalyse, hypnothérapie, coaching narratif). "Etre psy, volume 2" s'attache à montrer non la désaffection des patients pour la psychanalyse mais le développement et la reconnaissance en France de différentes approches psychothérapiques des troubles mentaux et de leurs symptômes.

Résumé : Psychiatre et psychothérapeute Olivier Chambon fut l'un des premiers à introduire en France les méthodes comportalo-cognitives comme adjuvant aux traitements des patients psychotiques chroniques. Il fut aussi pionnier de l'approche intégrative et éclectique en psychothérapie. Dans sa pratique il synthétise différentes écoles auxquelles il s'est formé (thérapies psychanalytiques brèves, TCC, thérapie familiale systémique, Gestalt thérapie) et prend en compte les états modifiés de conscience (hypnose, EMDR, imagination active de Jung, rêve éveillé dirigé, voyages chamaniques). Il excerce une psychothérapie holistique. Par ailleurs il est l'auteur de "La médecine psychédélique", ouvrage dans lequel il montre l'intérêt de l'utilisation de substances hallucinogènes tels le LSD ou la Kétamine dans le traitement des dépressions, des addictions, des TOC et du syndrome post-traumatique.

Résumé : Psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute exerçant dans le domaine des thérapies familiale et de couple, Robert Neuburger a beaucoup travaillé avec des patients psychotiques. Selon lui : "Pour faire une psychanalyse, il faut trois conditions : que le patient sache qu'il a un problème, qu'il en souffre, qu'il trouve une bonne raison d'aller voir un analyste. Si une personne ne réunit pas ces trois conditions à la fois, si par exemple, c'est quelqu'un d'autre dans la famille (la mère ou le père) qui souffre de son symptôme, il ne sert à rien d'aller chez un psychanalyste et il vaut mieux alors faire une thérapie familiale."

Résumé : Psychothérapeute gestaltiste Valérie Colin-Simard fut d'abord journaliste pendant 20 ans. Pour elle la Gestalt, thérapeute de l'âme, représente l'approche par le coeur et le corps de sa compréhension de la psychanalyse. Thérapie de l'instant présent la Gesatalt réalise des changements par l'émotion en absorbant le passé dans ses rapports avec l'ici et maintenant. Elle privilégie la compréhension du comment d'une situation sur le pourquoi.

Résumé : "Etre psychiatre psychanalyse, travaillant auprès de jeunes et de moins jeunes, en cabinet, en institution, dans des hors-lieux tels que l'univers de la rue, a sans cesse été une manière de questionner aussi bien le soin que le monde en cours et la manière d'y occuper cette place particulière, formée par la médecine, puis la psychiatrie et la psychanalyse. Dans un monde de plus en plus anomique, bon nombre de patients rencontrés sur mon chemin vivaient dans une sorte d'indifférenciation subjective, quasi "océanique", pris dans les rets de nouvelles formes d'aliénation contemporaine : les addictions, l'ennui de la désocialisation et du chômage, le recours de plus en plus fréquent au tout virtuel (de la pornographie aux jeux tous azimuts). Le face-à-face est alors ce qui est devenu mon travail de psychothérapie, permettant qu'une parole s'instaure dans une temporalité précise, soutenue, active. Etre psychothérapeute c'est dès lors, chez moi, exercer au quotidien une pratique qui suppose des allers-retours incessants entre cadre théorique et aménagement des modalités de l'entretien en fonction des types de demandes et des types de malaises dans la civilisation" (S. Zucca)

Résumé : Psychologue et psychothérapeute en analyse bioénergétique, Claudia Ucros anime des groupes de formation professionnelle. Pratiquant une psychothérapie corporelle elle utilise la respiration comme outil d'élaboration du ressenti du moment présent. Faisant partie du champ de la psychologie humaniste, la thérapie bioénergétique est pluri-référentielle et propose des dimensions comportementales et psychanalytiques.

Résumé : Enseignant chercheur à Paris VII, Michel Armellino est psychologue clinicien formé dans la mouvance de la psychologie humaniste. Il pratique une technique thérapeutique original, le rebirth, en individuel ou en groupe, qui prône l'usage encadré du toucher et de la respiration "sur un corps médiatisé par la verbalisation". Trois disciplines confluent dans la psuchothérapie d'Armellino : la psychanalyse, le "rebirthing" (ou dynamique du souffle) et l'hypnose ericksonienne.

Résumé : Médecin dermatologue, Eliane Corrin s'est formée à l'hypnose. Hypnothérapeute depuis 1993 elle pratique la dermatologie et l'hypnose avec des patients qui la consultent pour cela ; l'hypnose étant un adjuvant majeur au traitement des phénomènes psychosomatiques sachant que la peau est "la mémoire de nos premiers ressentis et de nos premiers espaces". "L'hypnose articule son action sur un retour au corps, en deçà du langage, comme dans une relation au monde dans l'archaïque, qui rappelle les tout premiers moments de la naissance, où la rencontre et l'adaptation à se sentir vivant au monde se fait par le ressenti de ce monde sur la peau, et les peaux du dedans, celle des poumons, du tube digestif... L'hypnose touche des blessures du corps très primitives, qui n'ont pas pu être déposées dans le langage, ni dans la représentation symbolique, et demeurent enclavées dans le corps. Ce sont des blessures qui sont sans jouissances et sans représentation symboliquesur le corps. L'hypnose agirait comme la mise en action d'un processus naturellement humain de continuité à déployer le vivant en lui, ses propres ressources, quand tout s'écroule autour de soi." (Eliane Corrin)

Résumé : Psychothérapies introduites récemment en France (2004), les pratiques narratives fondées sur un questionnement sur les récits sont nées en Australie il y a une trentaine d'années avec Michael White (1948-2008), thérapeute australien et David Epston, thérapeute néo-zélandais. "C'est une approche qui vient avant tout de l'accompagnement collectif. Elle a été mise au point par des travailleurs sociaux qui, dans leur travail quotidien, étaient confrontés à des populations en proie à diverses dépendances, à l'inceste, au viol, à la pédophilie ainsi qu'à des suicides. Ce n'est pas un hasard si cette approche est née en Australie. Ce continent a été l'objet d'une colonisation violente. Pour moi le fondement même des pratiques narratives est là, dans cette posture modeste que Michael White adopte face aux Aborigènes. C'est l'autre qui sait, qui est expert de sa vie. C'est l'autre, en nous parlant de ce qu'il vit, en répondant à notre invitation de nous aider à l'aider qui va s'aider lui-même. Individu ou communauté, chacun possède en lui la ressource de développer des histoires qui le rendront fort. Pour moi les pratiques narratives sont à la fois une éthique de la relation à l'autre et une méthode d'intervention" (Dina Scherrer). Dans les pratiques narratives jamais la personne et le problème ne sont confondus. A partir de conversations "externalisantes" ou de conversations de "re-autoring", le coach narratif invite "la personne qui est en face de lui à visiter des ressources qu'elle a déjà à son insu pour produire de nouvelles solutions".

Résumé : 17 courts métrages de la période la plus féconde du réalisateur américain Tex Avery qui a réinventé le dessin animé en prenant le contre-pied de l'univers aseptisé de Walt Disney.

Résumé : Adaptation du roman de Philip K. Dick, "Substance Mort": un univers virtuel paranoïaque créé de toutes pièces par des manipulations psychiques déshumanisantes.

Résumé : Robert Ashley est un créateur interdisciplinaire et multimédia. Entre 1957 et 1964, il a composé des pièces de musique électronique pour le Space Theatre . Il a dirigé le Once Group alliant création musicale et théâtre, il intégra ensuite le Sonic Arts Union, collectif de compositeurs avec David Behrman, Alvin Lucier et Gordon Mumma. En 1980, suite à une commande de la Kitchen de New York, Robert Ashley monta un opéra télévisé : « Perfect Lives Private Parts». S’inspirant de la forme de cet opéra, Peter Greenaway n’hésite pas à faire un montage audacieux, entrecoupant la prestation scénique et en disposant des écrans cathodiques autour des musiciens interviewés. Les deux acteurs, Jill Kroesen et David Van Tieghem, brodent autour de la voix d’Ashley ; les bandes préenregistrées de Peter Gordon assurent une immuabilité qui offre une grande liberté au piano de « Blue » Gene Tyranny.

Résumé : "Je vais faire ici l'oeuvre de ma vie" dit Le Corbusier en arrivant en Inde en 1951. Rejeté par l'académisme qui règne en France et aux Etats-Unis, il accepte l'offre de Nehru alors à la tête d'une Inde nouvellement indépendante : la création d'une capitale reflétant la modernité et la laïcité, Chandigarh. Ainsi, entre 1951 et 1965, Le Corbusier construit des édifices remarquables telle que la villa Sarabhai à Ahmedabad, les bâtiments publics du Capitole de Chandigarh; il esquisse les plans de cette ville qu'il conçoit comme une ville-jardin horizontale. Le film raconte cette aventure architecturale grâce à des lettres adressées à sa mère, à sa femme, à des témoignages d'architectes indiens qui ont travaillé avec lui ou à ceux d'historiens de l'art. Images d'archives, photographies, dessins et plans illustrent le propos.

Résumé : "C'est en juin 1952 que Guy Debord réalise son premier film "Hurlements en faveur de Sade", présenté comme une entreprise "pour un terrorisme cinématographique". Il a vingt ans. Le film fait scandale. Ce film est en quelque sorte la clef de voûte qui sous-tend et, du même coup, éclaire tout le reste. C'est un film sans images. Des voix se succèdent, tandis que l'écran est blanc, qui sont interrompues par du silence plus ou moins long, durant lequel l'écran reste totalement noir. Comme les deux faces d'un même et seul miroir, vides. Paroles, silence; clair et obscur; vrai et faux; public et privé." (Alice Debord). Dans une lettre à un ami, au sujet de son film "Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps", tourné en avril 1959, Guy Debord écrit : "Mon schéma était le suivant : le film commence comme un documentaire ordinaire, techniquement moyen. Il va doucement vers le peu clair, le décevant (qui pourrait tout d'abord être une manifestation de prétention "idéologique" sur un sujet clair) car le texte apparaît de plus en plus inadéquat et emphatiquement grossi par rapport aux images. La question est alors : quel est donc le sujet ? Ce qui est, je crois, une rupture de l'habitude au spectacle, rupture irritante et déconcertante". Avec "Critique de la séparation", en 1961, la voix de Guy Debord que l'on entend, va dorénavant s'imposer, seule. "La fonction du cinéma est de présenter une fausse cohérence isolée, dramatique ou documentaire, comme remplacement d'une communication et d'une activité absentes. Pour démystifier le cinéma documentaire, il faut dissoudre ce que l'on appelle son sujet [...] il faut recourir à d'autres moyens".

Résumé : Voici ce qu'écrivait Guy Debord à propos du film "La Société du spectacle" : "Ce film sera aussi choquant dans la forme que dans le contenu. Pour le contenu politique, il suffit de dire que seuls Machiavel, Marx, Bakounine et Durruti y sont bien traités (Hegel n'étant critiqué qu'à moitié, par une raillerie assez gentille). Clausewitz aussi est cité élogieusement, mais indirectement. Quant à tout le reste du capitalisme et de la révolution, j'en traîne dans la boue "tous les princes sans exception qui ont fait tout ce qu'il fallait pour nous amener au terme où nous sommes". Mais aussi bien, par une négation - détournée - de la négation spectaculaire, j'ai fait reparaître le prolétariat - ayant touché terre au plus bas et "se redressant plus terrible"-, ressortant jusqu'à des films mêmes que le stalinisme avait tournés, d'une manière falsifiée, en Russie". (Lettre à Gianfranco Sanguinetti, 20 octobre 1973). Quant au court métrage "Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été portés sur le film "La Société du spectacle"" le projet en était déjà formé dans une lettre à Gérard Lebovici du 18 juillet 1974 : "Je crois qu'il serait bon de faire un court métrage consacré à la réfutation de toutes les critiques énoncées, et aussi bien de celles qui se sont imaginées favorables, mais avec une égale incompétence. Cela aurait aussi l'avantage de montrer que le cinéma peut également être un excellent moyen de communication pour la critique et la polémique".

Résumé : "In girum imus nocte et consumimur igni" (Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu) : "Tout le film (aussi à l'aide des images, mais déjà dans le texte du "commentaire") est bâti sur le thème de l'eau. On y cite donc les poètes de l'écoulement de tout (Li Po, Omar Kháyyám, Héraclite, Bossuet, Shelley ?), qui tous ont parlé de l'eau : c'est le temps. Il y a, secondairement, le thème du feu; de l'éclat de l'instant : c'est la révolution, Saint-Germain-des-Prés, la jeunesse, l'amour, la négation dans sa nuit, le Diable, la bataille et les "entreprises inachevées" où vont mourir les hommes, éblouis en tant que "voyageurs qui passent"; et le désir dans cette nuit du monde ("nocte consumimur igni"). Mais l'eau du temps demeure qui emporte le feu, et l'éteint. Ainsi l'éclatante jeunesse de Saint-Germain-des-Prés, le feu de l'assaut de l'ardente "brigade légère" ont été noyés dans l'eau courante du siècle quand elles se sont avancées "sous le canon du temps"..." (Guy Debord, 22 décembre 1977). "Guy Debord, son art et son temps" : "J'approuve, écrit-il le 27 mars 1993 à Brigitte Cornand, votre projet de réaliser une émission historique d'une heure, touchant mon art et mon temps. Je vous indiquerai - ou parfois vous fournirai directement - tous les éléments, visuels et sonores, qui seront exactement nécessaires pour répondre à cette intention. Je garantirai à la fin la pertinence de ces éléments, et l'authenticité de leur emploi pour traiter effectivement le sujet : chose précieuse puisque l'on sait combien il a été jusqu'ici pollué par tant de légendes."

Résumé : "Violons d'Ingres", du poète-humoriste-critique-cinéaste-acteur-chroniqueur à la BBC Jean-Bernard Brunius, musique de Maurice Jaubert. Hommage aux inventeurs du dimanche, aux adultes restés fidèles aux rêveries de l'enfance, à travers quelques-uns des plus étonnants représentants de ce que Dubuffet appellera l'art brut (Douanier Rousseau, Facteur Cheval...). "Aubervilliers", réalisé par Eli Lotar, scénario de Jacques Prévert, musique de Joseph Kosma. Commandé aux auteurs par la municipalité communiste d'après-guerre pour montrer l'état de délabrement dans lequel se trouvait la cité; conséquence de la politique menée par la précédente équipe municipale dirigée par Laval. "Paris mange son pain", de Pierre Prévert, scénario de Jacques Prévert, commentaire dit par Germaine Montéro. Musique de Henri Crolla et d'André Hodeir. Le film réunit autour de ce pain quotidien les amis de toujours : Marcel Duhamel partage son repas avec Georges Lafaye, Alexandre Trauner déjeune à La Tour d'Argent, Paul Grimault en maître d'hôtel décourage un client indigne de son établissement, Louis Daquin avale son café sur le zinc... "Paris La Belle", film de Pierre Prévert, commentaire de Jacques Prévert, musique de Louis Bessières. "Le lien de notre scénario, écrit Pierre Prévert, devait être la femme : la Parisienne. Nous la suivrions et la quitterions pour en rencontrer une nouvelle, et passer ainsi, avec celle-ci, d'un quartier de Paris dans un autre..." "Le Petit Claus et le Grand Claus", film de Pierre Prévert, adaptation de Jacques et Pierre Prévert, dialogues de Jacques Prévert, imagerie et décors de Paul Grimault, musique de Christiane Verger. Interprété par : Maurice Baquet, Roger Blin, Elisabeth Wiener. D'après le conte de Hans Christian Andersen.

Résumé : Le stress au travail est un fléau. Il génère vagues de suicides dans les grandes entreprises et consultations médicales spécialisées pour 90% des travailleurs aux USA. Le film est une enquête sur 9 entreprises à travers le monde qui inventent et mettent en oeuvre des modèles d'organisation du travail qui favorisent, entre autres, les pratiques égalitaires, l'élimination des hiérarchies et des niveaux de contrôle, le partage des informations. Grâce à ces solutions innovantes sont rétablies dans l'environnement de travail confiance, liberté et créativité.

Résumé : Portrait du père scientifique d'Amandine, le premier bébé éprouvette français née en 1982. Par-delà ce label le documentaire retrace l'histoire des choix personnels, professionnels, éthiques et politique de "l'irrésistible monsieur bébé" de la maternité de l'hôpital Antoine Béclère de Clamart, René Frydman, gynécologue-obstétricien, pionnier de la procréation médicalement assistée, qui aime faire naître, sauver la vie ou la rendre possible. "Je suis,dit-il, un médecin des temps modernes, je n'admets aucune fatalité, je défie l'infiniment petit, je crois aux lois du désir, mais l'enfant qui vient n'est pas le fruit de notre science, il reste une énigme. Il est sacré. Si nous l'oublions, nous banalisons la vie".

Résumé : Premier grand succès public de la bande dessinée japonaise en France, "Akira" a été adapté en animé par son auteur, Katsuhiro Otomo, devenu le nouveau "Dieu du manga" de l'après-Tezuka.

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