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Résumé : "Je vais faire ici l'oeuvre de ma vie" dit Le Corbusier en arrivant en Inde en 1951. Rejeté par l'académisme qui règne en France et aux Etats-Unis, il accepte l'offre de Nehru alors à la tête d'une Inde nouvellement indépendante : la création d'une capitale reflétant la modernité et la laïcité, Chandigarh. Ainsi, entre 1951 et 1965, Le Corbusier construit des édifices remarquables telle que la villa Sarabhai à Ahmedabad, les bâtiments publics du Capitole de Chandigarh; il esquisse les plans de cette ville qu'il conçoit comme une ville-jardin horizontale. Le film raconte cette aventure architecturale grâce à des lettres adressées à sa mère, à sa femme, à des témoignages d'architectes indiens qui ont travaillé avec lui ou à ceux d'historiens de l'art. Images d'archives, photographies, dessins et plans illustrent le propos.

Résumé : Document pédagogique composé d'un film sur l'histoire du cinéma documentaire, de très nombreux extraits de films rassemblés en deux recueils : les grands courants et la place du cinéaste et d'un portfolio de photographies. Deux classiques du genre, des films rares, sont présentés intégralement : "Les Raquetteurs" du duo canadien Groulx/Brault et "Beppie" du Hollandais Johan van der Keuken.

Résumé : 17 courts métrages de la période la plus féconde du réalisateur américain Tex Avery qui a réinventé le dessin animé en prenant le contre-pied de l'univers aseptisé de Walt Disney.

Résumé : Supplément : les leçons de William Christie à propos de Didon et Enée

Résumé : "Violons d'Ingres", du poète-humoriste-critique-cinéaste-acteur-chroniqueur à la BBC Jean-Bernard Brunius, musique de Maurice Jaubert. Hommage aux inventeurs du dimanche, aux adultes restés fidèles aux rêveries de l'enfance, à travers quelques-uns des plus étonnants représentants de ce que Dubuffet appellera l'art brut (Douanier Rousseau, Facteur Cheval...). "Aubervilliers", réalisé par Eli Lotar, scénario de Jacques Prévert, musique de Joseph Kosma. Commandé aux auteurs par la municipalité communiste d'après-guerre pour montrer l'état de délabrement dans lequel se trouvait la cité; conséquence de la politique menée par la précédente équipe municipale dirigée par Laval. "Paris mange son pain", de Pierre Prévert, scénario de Jacques Prévert, commentaire dit par Germaine Montéro. Musique de Henri Crolla et d'André Hodeir. Le film réunit autour de ce pain quotidien les amis de toujours : Marcel Duhamel partage son repas avec Georges Lafaye, Alexandre Trauner déjeune à La Tour d'Argent, Paul Grimault en maître d'hôtel décourage un client indigne de son établissement, Louis Daquin avale son café sur le zinc... "Paris La Belle", film de Pierre Prévert, commentaire de Jacques Prévert, musique de Louis Bessières. "Le lien de notre scénario, écrit Pierre Prévert, devait être la femme : la Parisienne. Nous la suivrions et la quitterions pour en rencontrer une nouvelle, et passer ainsi, avec celle-ci, d'un quartier de Paris dans un autre..." "Le Petit Claus et le Grand Claus", film de Pierre Prévert, adaptation de Jacques et Pierre Prévert, dialogues de Jacques Prévert, imagerie et décors de Paul Grimault, musique de Christiane Verger. Interprété par : Maurice Baquet, Roger Blin, Elisabeth Wiener. D'après le conte de Hans Christian Andersen.

Résumé : Classique de l'animation de science-fiction rigolote, "Project Eden" ne nous épargne rien des sympathiques clichés du genre: de belles espionnes aux grands yeux étoilés, un héros au physique avantageux et au grand coeur, un savant fou, des armées de monstres gluants, des vaisseaux spaciaux, des maxi bagarres et, plus inattendu, une bouteille de Château-Lafitte Général de Gaulle 1945 !

Résumé : L'écrivain William S. Burroughs (1914-1997), chef de file de la Beat-Generation, va bouleverser l'establishment américain lorsque, en 1953, il publie "Junky". Il y raconte son expérience à New York après la guerre, à La Nouvelle Orléans en 1949 et au Mexique en 1950, et veut en faire la confession d'un drogué non repenti. Il décrit la logique impitoyable de la drogue et le bouleversement auquel elle soumet la perception. Gentleman junky, il part en guerre contre les "esprits" oppresseurs qui nous amènent à vouloir toujours plus, au mépris des conséquences. Une expédition intérieure avec la voix, les mots et les images de Burroughs.

Résumé : "C'est en juin 1952 que Guy Debord réalise son premier film "Hurlements en faveur de Sade", présenté comme une entreprise "pour un terrorisme cinématographique". Il a vingt ans. Le film fait scandale. Ce film est en quelque sorte la clef de voûte qui sous-tend et, du même coup, éclaire tout le reste. C'est un film sans images. Des voix se succèdent, tandis que l'écran est blanc, qui sont interrompues par du silence plus ou moins long, durant lequel l'écran reste totalement noir. Comme les deux faces d'un même et seul miroir, vides. Paroles, silence; clair et obscur; vrai et faux; public et privé." (Alice Debord). Dans une lettre à un ami, au sujet de son film "Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps", tourné en avril 1959, Guy Debord écrit : "Mon schéma était le suivant : le film commence comme un documentaire ordinaire, techniquement moyen. Il va doucement vers le peu clair, le décevant (qui pourrait tout d'abord être une manifestation de prétention "idéologique" sur un sujet clair) car le texte apparaît de plus en plus inadéquat et emphatiquement grossi par rapport aux images. La question est alors : quel est donc le sujet ? Ce qui est, je crois, une rupture de l'habitude au spectacle, rupture irritante et déconcertante". Avec "Critique de la séparation", en 1961, la voix de Guy Debord que l'on entend, va dorénavant s'imposer, seule. "La fonction du cinéma est de présenter une fausse cohérence isolée, dramatique ou documentaire, comme remplacement d'une communication et d'une activité absentes. Pour démystifier le cinéma documentaire, il faut dissoudre ce que l'on appelle son sujet [...] il faut recourir à d'autres moyens".

Résumé : Voici ce qu'écrivait Guy Debord à propos du film "La Société du spectacle" : "Ce film sera aussi choquant dans la forme que dans le contenu. Pour le contenu politique, il suffit de dire que seuls Machiavel, Marx, Bakounine et Durruti y sont bien traités (Hegel n'étant critiqué qu'à moitié, par une raillerie assez gentille). Clausewitz aussi est cité élogieusement, mais indirectement. Quant à tout le reste du capitalisme et de la révolution, j'en traîne dans la boue "tous les princes sans exception qui ont fait tout ce qu'il fallait pour nous amener au terme où nous sommes". Mais aussi bien, par une négation - détournée - de la négation spectaculaire, j'ai fait reparaître le prolétariat - ayant touché terre au plus bas et "se redressant plus terrible"-, ressortant jusqu'à des films mêmes que le stalinisme avait tournés, d'une manière falsifiée, en Russie". (Lettre à Gianfranco Sanguinetti, 20 octobre 1973). Quant au court métrage "Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été portés sur le film "La Société du spectacle"" le projet en était déjà formé dans une lettre à Gérard Lebovici du 18 juillet 1974 : "Je crois qu'il serait bon de faire un court métrage consacré à la réfutation de toutes les critiques énoncées, et aussi bien de celles qui se sont imaginées favorables, mais avec une égale incompétence. Cela aurait aussi l'avantage de montrer que le cinéma peut également être un excellent moyen de communication pour la critique et la polémique".

Résumé : "In girum imus nocte et consumimur igni" (Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu) : "Tout le film (aussi à l'aide des images, mais déjà dans le texte du "commentaire") est bâti sur le thème de l'eau. On y cite donc les poètes de l'écoulement de tout (Li Po, Omar Kháyyám, Héraclite, Bossuet, Shelley ?), qui tous ont parlé de l'eau : c'est le temps. Il y a, secondairement, le thème du feu; de l'éclat de l'instant : c'est la révolution, Saint-Germain-des-Prés, la jeunesse, l'amour, la négation dans sa nuit, le Diable, la bataille et les "entreprises inachevées" où vont mourir les hommes, éblouis en tant que "voyageurs qui passent"; et le désir dans cette nuit du monde ("nocte consumimur igni"). Mais l'eau du temps demeure qui emporte le feu, et l'éteint. Ainsi l'éclatante jeunesse de Saint-Germain-des-Prés, le feu de l'assaut de l'ardente "brigade légère" ont été noyés dans l'eau courante du siècle quand elles se sont avancées "sous le canon du temps"..." (Guy Debord, 22 décembre 1977). "Guy Debord, son art et son temps" : "J'approuve, écrit-il le 27 mars 1993 à Brigitte Cornand, votre projet de réaliser une émission historique d'une heure, touchant mon art et mon temps. Je vous indiquerai - ou parfois vous fournirai directement - tous les éléments, visuels et sonores, qui seront exactement nécessaires pour répondre à cette intention. Je garantirai à la fin la pertinence de ces éléments, et l'authenticité de leur emploi pour traiter effectivement le sujet : chose précieuse puisque l'on sait combien il a été jusqu'ici pollué par tant de légendes."

Résumé : Le Noma est une maladie, une gangrène, qui se développe dans la bouche, ravageant les os et les tissus mous du visage qui se nécrosent et sont rapidement détruits. Touchant principalement les enfants de moins de 6 ans, elle est associée à l'extrême pauvreté, la malnutrition et le manque d'hygiène. Le plus souvent mortelle elle frappe environ 100.000 enfants par an en Afrique, en Amérique du sud et en Asie du Sud. Les enfants atteints meurent dans 80 % des cas. Pour ceux qui survivent les séquelles sont terribles et très invalidantes. De plus l'apparence physique interdisant toute socialisation provoque la marginalisation des victimes de cette maladie sur lesquelles pèse le poids d'une malédiction jetée sur la famille et tout le village. Tourné au Niger, ce film pudique et très respectueux des enfants, montre le travail de "Sentinelles" (ONG basée à Lausanne) qui lutte contre le développement de cette maladie en coopération avec les équipes locales. En 2007, Christian Lajoumard poursuivant son travail sur le Noma et les enfants qui en sont atteints a suivi durant leur hospitalisation trois enfants transférés en Europe pour y être "reconstruits".

Résumé : Les amours d'une sirène et d'un pêcheur sont contrariées par la jalousie des humains.

Résumé : Perdu au milieu de l'océan sur un radeau de fortune, un marin risque sa vie pour quelques gouttes d'eau douce.

Résumé : Hommage au western américain et aux pionniers du cinéma d'animation.

Résumé : Ayant commencé à sauter, un personnage ne peut plus s'arrêter.

Résumé : Série de sketchs consacrée à des objets auquel le réalisateur donne malicieusement vie: un reverbère, des affiches publicitaires, un ours en peluche.

Résumé : Comédie en dix épisodes à travers une galerie d'art, ponctuée par la suite orchestrale de Moussorgsky "Les Tableaux d'une exposition".

Résumé : Dernière oeuvre de Tezuka, dans laquelle son propre visage lui sert de terrain d'expérimentation.

Résumé : La révolution hongroise de 1956 fut, en Europe de l'Est, la première rébellion contre la domination soviétique. Elle fut très durement réprimée par les troupes soviétiques et marqua un moment crucial de la guerre froide. Ce documentaire rassemble les témoignages de ceux qui, cinquante ans auparavant, la vécurent : étudiants, ouvriers, politicien, leader d'un groupe d'insurgés, officier de l'armée hongroise, journaliste. Des photographies et des films d'archives les complètent. 200.000 Hongrois doivent fuir à l'Ouest et la démocratie ne sera restaurée en Hongrie qu'en 1989.

Résumé : Serge July et Marie Genin retracent l’histoire de "Rome ville ouverte" (1945) à l’aide de nombreuses archives : interviews de Roberto Rossellini, de son premier producteur Vittorio Mussolini ou de ses proches tel Federico Fellini. De nos jours, Isabella Rossellini évoque le souvenir de son père, tandis que le cinéaste Vittorio Taviani ou le critique Père Fantuzzi analysent cette œuvre charnière du cinéma.

Résumé : En 1977, Claude Perdriel fonde un nouveau journal, de gauche : "Le Matin de Paris". Raymond Depardon filme la rédaction au travail, dans la période de préparation des numéros d'essais : les numéros zéros. Avec Claude Perdriel, Roger Colombani, François Henri de Virieu, Olivier Postel Vinet, Boris Kidel, Vincent Lallu, Jean Leclerc du Sablon, etc.

Résumé : D’un côté la mer, de l’autre les usines chimiques : entre les deux la digue. Cette digue c’est celle du Braek (longue de 6 kms) érigée il y a 50 ans pour faciliter le déchargement des matières premières à l’ouest du port de Dunkerque. Complexe industriel sidérurgique et pétrochimique, cette zone regroupe, entre autres, 13 usines classées Seveso. Cette digue borde aussi une très belle plage fréquentée depuis toujours par les riverains. La dangerosité côtoie le loisir, la menace industrielle le désir de nature même si la direction du vent parfois rend patente la pollution de l’air avec les odeurs d’ammoniaque. Le film, par les témoignages et les rencontres (plagistes, militants écologistes, employés du port et des usines, ornithologues, pêcheurs, syndicalistes) montre le statut à part, périphérique de la digue : « statut instable, hors la loi qui fait de ce terrain vague un site exceptionnel » même si en arrière-fond se dessine son interdiction réelle. Exceptionnel parce que les oyats jouxtent les cheminées et les raffineries, la machinerie et la surveillance d’Usinor/ Arcelor, mais aussi hors du commun parce que ceux qui la fréquentent (riverains, habitants des communes voisines et ouvriers des usines du port) se sont appropriés ce lieu gagné sur la mer pour l’investir de souvenirs et de nostalgie ou de moments du quotidien.

Résumé : Robert Ashley est un créateur interdisciplinaire et multimédia. Entre 1957 et 1964, il a composé des pièces de musique électronique pour le Space Theatre . Il a dirigé le Once Group alliant création musicale et théâtre, il intégra ensuite le Sonic Arts Union, collectif de compositeurs avec David Behrman, Alvin Lucier et Gordon Mumma. En 1980, suite à une commande de la Kitchen de New York, Robert Ashley monta un opéra télévisé : « Perfect Lives Private Parts». S’inspirant de la forme de cet opéra, Peter Greenaway n’hésite pas à faire un montage audacieux, entrecoupant la prestation scénique et en disposant des écrans cathodiques autour des musiciens interviewés. Les deux acteurs, Jill Kroesen et David Van Tieghem, brodent autour de la voix d’Ashley ; les bandes préenregistrées de Peter Gordon assurent une immuabilité qui offre une grande liberté au piano de « Blue » Gene Tyranny.

Résumé : Adaptation du roman de Philip K. Dick, "Substance Mort": un univers virtuel paranoïaque créé de toutes pièces par des manipulations psychiques déshumanisantes.

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