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Résumé : Publié en 1975, ce texte est le premier en France à avoir publiquement dénoncé la pratique de l'excision.

Résumé : Publié en 1965, inspiré par l’obsession récurrente de la mort, l’impossible deuil du père et la trahison de l’homme aimé, Ariel livre une parole charnelle, haletante et sombre.

Résumé : Au phare, c'est cette destination vers laquelle se tend et se déploie tout le roman, un serment en suspens, à flux tendu au-dessus des profondeurs abyssales de la conscience des personnages. La promesse d'une promenade scelle l'alliance de Mrs Ramsey à ses enfants, contre le père, contre vents et marées, le temps qui passe et la Guerre - c'est autour de cette parole donnée que se nouent les désirs enfouis et les pensées tues, que se cristallisent tragiquement les souvenirs d'enfance. « Dans un instant, il lui demanderait, «On ira au Phare ?» Et elle devrait dire, «Non, pas demain, Ton père dit que non.» Heureusement, Mildred arriva pour les chercher, et l'agitation leur changea les idées. Mais il ne cessait de se retourner pour regarder par-dessus son épaule, tandis que Mildred l'emportait, et elle était certaine qu'il pensait, nous n'irons pas au Phare demain ; et elle se dit, il va se souvenir de cet instant toute sa vie. » V.W.

Résumé : "II est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent une gare où ceux qui arrivent ne sont jamais arrivés, où ceux qui sont partis ne sont jamais revenus. C'est la plus grande gare du monde. C'est à cette gare qu'ils arrivent, qu'ils viennent de n'importe où. Ils y arrivent après des jours et après des nuits. Ayant traversé des pays entiers. Tous ont emporté ce qu'ils avaient de plus cher parce qu'il ne faut pas laisser ce qui est cher quand on part au loin. Tous ont emporté leur vie, c'était surtout sa vie qu'il fallait prendre avec soi." (Charlotte Delbo)

Résumé : J'ai porté dix ans le voile. C'était le voile ou la mort. Je sais de quoi je parle. De treize à vingt-trois ans, j'ai été réprimée, condamnée à être une musulmane, une soumise, et emprisonnée sous le noir du voile.

Résumé : Ils ne se connaissent pas et se regardent en chiens de faïence dans le square parisien où quotidiennement ils se croisent. Joséphine, Guillaume, Anaïs, Xavier, Stella, Serge, Émir... Ils entendent d'une oreille l'arrivée lointaine d'un fléau au nom baroque. Mais ils ne s'en préoccupent guère, si ce n'est Magali qui vient de retrouver le goût de vivre, ou lorsqu'ils plongent leurs pensées dans les yeux fiévreux d'un vagabond. Bientôt les voici enfermés, à regretter la présence irritante et rassurante des autres. Ah, qu'on lui en donne les moyens, c'est-à-dire du temps, et il écrira son Odyssée, sa Divine Comédie, son Guerre et Paix, son Moby Dick, sa Légende des siècles, son Désert des Tartares, son Crime et châtiment, son Frankenstein, son Bruit et la Fureur, son Vie et destin, son Pavillon d'or... Oui, du temps, du temps rien qu'à lui, et le magma d'images qui couve et bout dans sa tête, le plasma de mots qui gronde et chuinte dans son sang, entreront en éruption, en explosion. Du temps et du silence où laisser résonner toute cette haute clameur. S.G.

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