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Résumé : «De tout ce que j’ai écrit, les textes qui figurent dans ce livre audio me sont les plus chers. Ils ont trait à ma mère inconnue. Je les ai écrits pour lui parler, pour lui dire ma tendresse, tenter de la faire revivre quelque peu, elle qui n’a pas eu la vie qu’elle méritait. Je sais maintenant que je lui dois mon besoin d’écrire. J’aimerais que, portés par ma voix, ces pages et ces poèmes la tirent de la tombe, la fassent apparaître, lui procurent des amis qui prolongeront sa mémoire» (Charles Juliet). Lecture de poèmes, provenant de trois ouvrages de l'auteur : "Lambeaux", "Moisson" et "Te rejoindre". Ils ont pour thème sa mère, qu'il n'a jamais connue.

Résumé : Ancien acteur shakespearien, nostalgique d’un grand théâtre perdu, le personnage de "Simplement compliqué" s’autorise une fois par mois à porter la couronne de Richard III, le rôle de sa vie. Souvenirs de théâtre, préoccupations matérielles et considérations misanthropes rythment le discours de celui qui s’est définitivement séparé de ses contemporains : seule lui rend visite une petite fille, qui vient lui apporter du lait tous les mardis et vendredis, et dont la présence perturbe à peine le flot de paroles du vieil homme. Triste et grotesque, il est désormais le spectateur d’une vie qui s’est arrêtée.

Résumé : "Savannah Bay, variations" rassemble des documents sonores inédits enregistrés par Philippe Proust et retrouvés par Marie-Pierre Fernandes, qui a participé à la création de Savannah Bay en 1983 au théâtre du Rond-Point et a été l'assistante de Marguerite Duras pour Les Lectures (1984) et La Musica deuxième (1985). Il s'agit de : - L'Exposition de la peinture, hommage de Marguerite Duras à Roberto Plate, scénographe de Savannah Bay, à l'occasion d'une exposition de ses oeuvres à Paris en 1987 ; - textes, répétitions et échanges autour de la pièce Savannah Bay (théâtre du Rond-Point, 1983) avec Marguerite Duras, Madeleine Renaud, Bulle Ogier et la participation de Yann Andréa. La pièce Savannah Bay : deux femmes sur scène, l'une âgée, comédienne sa vie entière, l'autre assez jeune pour être sa petite-fille, évoquent l'existence d'une troisième femme, peut-être la fille de la première et la mère de la plus jeune. Morte noyée à 17 ans, le jour de ses couches, du désir personnel de mourir, d'éterniser la brûlure de sa passion avec le père de l'enfant. Entre absence et présence de cet homme qui a survécu, mémoire et oubli, réalité et fiction, dialogue et poésie du récit, se jouent le rapport entre l'amour et la mort, la disparition dans l'espace matriciel de la mer et le souvenir dans le deuil et la transmission.

Résumé : Son enfance, sa mémoire, sont la matière même de ses livres. Pourtant, c'est seulement en 2012 qu'Annie Ernaux retourne à Yvetot sur invitation de la ville de Normandie qui l'a vue grandir. Elle vient y donner une conférence sur son travail qui y est intimement lié. Ce retour en tant qu'écrivaine est un véritable événement littéraire et c'est cet événement qui est retranscrit ici. À la suite de ce texte lu par Dominique Blanc, Annie Ernaux se remémore, dans un entretien inédit, des moments de son enfance et de sa jeunesse à Yvetot à travers des photographies qu'elle a choisi de commenter. « Les livres ont donc constitué très tôt le territoire de mon imaginaire, de ma projection dans des histoires et des mondes que je ne connaissais pas. Plus tard, j'y ai trouvé le mode d'emploi de la vie, un mode d'emploi auquel j'accordais beaucoup plus de confiance qu'au discours scolaire ou au discours de mes parents. J'étais encline à penser que la réalité et la vérité se trouvaient dans les livres, dans la littérature. » A.E

Résumé : Dans l'Inondation, Zamiatine figure de la littérature russe des années 20, relate le calvaire d'une jeune femme sans enfant que son mari trompe dans sa propre maison avec l'adolescente qu'ils ont recueillie. Soutenu par la rigueur de la construction, le dépouillement du récit et une extrême tension intérieure, le texte est porté par la voix d'Isabelle Huppert jusqu'au dénouement tragique.

Résumé : L’Incessant met en présence un homme et une femme qui s’affrontent avec âpreté. Cet homme et cette femme sont en chacun de nous. A certains moments de crise, ils se déchirent, nous harcèlent. Mais la décision qui clôt le débat n’est jamais définitive. A tout instant elle peut être remise en cause. Alors l’affrontement recommence. Maintes et maintes fois. A moins qu’un jour l’homme cède et qu’une seconde naissance l' introduise à une nouvelle vie.

Résumé : Tous les personnages ont en commun de porter le poids d'une faute, d'une honte, d'une trahison, ou de résister à la tentation de la pitié, de l'amour et d'être en manque : de tendresse, d'infini, d'un simple mot qui permettrait de dénouer ces "liens" qui les ligotent au lieu de les unir.

Résumé : Au cours d'une soirée où se rend le Tout-Paris de la Belle Époque, en 1905, Colette rencontre la marquise de Morny, dite « Missy ». Celle-ci, divorcée et à la tête d'une grande fortune, vit pleinement sa préférence sexuelle. Cheveux courts, pantalon, bottes et complets-vestons : son personnage inclassable dérange et effraie son époque. Un an plus tard, Colette divorce de Willy et va vivre avec Missy une intense histoire d'amour qui durera jusqu'en 1911. Après leur rupture, leurs lettres témoignent d'une indéfectible complicité. Cette relation est fondatrice dans la vie de Colette, dans sa construction personnelle autant que dans son œuvre littéraire.

Résumé : Dans un abandon touchant, Isabelle Carré livre un premier roman sensible et plein de grâce. Une autobiographie brodée de fiction, raccommodée, par endroit, là où la mémoire fait défaut, l'actrice y raconte l'histoire de sa famille et de son enfance - ou en tout cas l'histoire d'une famille et d'une enfance qui ressemblent étrangement à la sienne. Elle dit la « partie immergée de l'iceberg », cachée derrière son sourire maquillé, ses angoisses et ses blessures, sa famille un peu hors-normes, mais aussi son désir naissant de théâtre et de cinéma ou encore ce que c'est qu'être une enfant puis mère à son tour - et l'amour, bien sûr. Sont confiés ici des rêves délicats, des souvenirs tendres, qui nous emplissent de réconfort. « J'ai l'habitude avec les journalistes d'être toujours associée à deux qualités : discrète et lumineuse ! Durant toutes ces années, comment suis-je passée si facilement entre les mailles du filet ? Évidemment, je ne m'en plains pas, pour rien au monde je ne renoncerais au plaisir d'être si bien cachée derrière mon maquillage et les costumes d'un personnage. Puisque tout est vrai, et que les acteurs « font semblant de faire semblant », comme l'écrit Marivaux. Je m'étonne juste qu'après ces heures d'interviews, tous ces plateaux télé, ces radios, les mêmes mots ressassés à l'infini suffisent... grâce à ce sourire peut-être. Je suis une actrice connue, que personne ne connaît. » I.C. Les rêveurs, Grasset, 2018

Résumé : D’où viennent les personnages des romans et quel chemin suivent-ils dans l’esprit de l’écrivain ? C’est de cette question que naît une réflexion passionnante sur l’inspiration, née à la fois en soi et en dehors de soi, à la manière de ces personnages surgis de nulle part et pourtant si présents. Créatures immatérielles qui s’incarnent progressivement, jusqu’à sembler échapper au contrôle de leur auteur, ils sont à l’origine du processus d’écriture, participent au surgissement de leur monde. Et c’est sous leur mystérieuse emprise que la romancière se met au travail.

Résumé : À la fin du XIXe siècle, une jeune femme, Adriana Braggi, veuve depuis ses vingt-deux ans, est cloîtrée dans une grande maison austère d’un petit bourg italien « aux mœurs rigoureuses ». À la suite d’un important malaise, son médecin l’incite à partir à Palerme consulter un spécialiste. Son beau-frère (le frère de son mari décédé), dans la maison duquel elle vit avec ses deux fils, va faire le voyage avec elle.Adriana est toujours restée enfermée dans sa maison. Ses années de mariage ont été marquées par la méchanceté et la brutalité de son mari, et ses années de deuil n’ont jusqu’ici guère été plus gaies : ce voyage, qui fait voler en éclats les barrières de son environnement, est un enchantement… mais qui distille un poison mordant : qu’il est cruel de découvrir le monde si tard !À Palerme, le médecin lui annonce qu’elle va mourir. Son beau-frère décide alors de lui faire poursuivre le voyage...

Résumé : Iakhov, fabricant de cercueils et violoniste occasionnel, éprouve une réelle aversion pour le jeune flutiste juif Rothschild. Marfa, sa femme, évoque les rares instants de bonheur auprès de leur petite fille morte des années auparavant, dont il a oublié jusqu’à l’existence… Seul, il songe à sa vie, gâchée, et tout lui apparaît n’avoir été que perte. La Princesse Véra Gavrilovna a coutume de prendre sa retraite estivale dans un monastère, pour y « soigner son âme ». Elle y est entourée de tous les égards dus à son rang et croit éveiller tendresse et admiration grâce à la générosité dont elle se targue. « Il arrive parfois qu’un rayon de soleil se glisse dans la sombre cellule d’un ermite plongé dans la prière ou qu’un oiseau se pose sur sa fenêtre et se mette à chanter...

Résumé : Deux amants font ensemble un dernier voyage avant de se séparer. Elle reste à Paris, exilée de son pays natal, la Russie ; il rentre en Suède avant que la guerre ne l'en empêche définitivement. Après ce dernier paradis – leur mardi, comme ils l'appellent dans leur langue à deux –, la mémoire se réduit, s'effiloche, attaquée par la séparation et par la guerre.

Résumé : En 1922, Marina Tsvétaïeva écrit en russe un poème qui s'inspire du célèbre conte d'Afanassiev, Le Vampire, l'histoire de la belle Maroussia qui tombe amoureuse de celui avec lequel elle a dansé toute la nuit, et qu'elle surprend le lendemain en train de dévorer un cadavre. En 1929, à Paris, Tsvétaïeva entreprend de traduire ce poème en français. Elle l'intitule Le Gars. Plus tard, elle le réécrit sous forme de conte qu'elle accompagne d'un avant-propos pour l'édition française. C'est cet ensemble qui est ici lu par Anna Mouglalis. Variations sur un même thème, où vie et mort se mêlent, se trahissent, se traduisent, ces trois textes jouent brillamment avec une langue teintée d'une inquiétante étrangeté. « Est-ce femme ? est-ce flamme ? C'est une âme qui se damne. - Ta mort ! - Mon plaisir ! Danserai à en mourir ! » Le Gars de Marina Tsvetaïeva, des femmes-Antoinette Fouque, 1992

Résumé : Antoinette Fouque, psychanalyste, éditrice, militante et, avant tout, en tout, d'abord femme, nous parle de ses passions, de ses engagements, de ses créations, de sa vie. Elle nous parle du M.L.F., de l'impérieuse nécessité d'une révolution du symbolique, seule à même de faire accéder les femmes à “ la souveraineté de leur identité propre ”. Elle évoque ainsi quelques-uns des motifs principaux de sa pensée, élaborée en créant “ Psychanalyse et politique ”, puis l'Institut en Sciences des Femmes. Elle nous dit sa rencontre avec Jacques Lacan, son admiration sans complaisance pour lui, mais aussi les effets du mouvement des femmes sur la théorie psychanalytique. Elle nous raconte comment, en 1974, pour donner aux femmes un lieu d'action et d'expression, “ un espace transitionnel ”, elle fonde les éditions Des femmes et, un peu plus tard, la collection des “ Livres-parlants ”. Autour d'Antoinette Fouque, avec elle, en échos complices ou en témoignages : Catherine Deneuve, Gisèle Freund, Marie Susini, Nathalie Sarraute, Madeleine Chapsal, Hélène Cixous, Françoise Verny, Serge Leclaire, Michèle Montrelay, Françoise Barret-Ducrocq, Simone Veil, Maria de Lourdes Pintasilgo.

Résumé : À bien des égards, Renée, l'impétueuse narratrice de "La Vagabonde", se pose comme le double de Colette qui signe ici son roman le plus personnel. Comme elle, sa jumelle littéraire est divorcée, actrice de music-hall, écrivaine et surtout farouchement indépendante. Elle se laisse pourtant toucher par Max, un homme beau, brillant et riche : une intrigue simplissime dont Colette a l'audace de prendre le contre-pied pour mieux interroger l'indépendance, le courage et la liberté des femmes et réaffirmer leur force. Un roman profondément optimiste, provocante ode à la solitude, d'une remarquable intelligence. « Le hasard, mon ami et mon maître, daignera bien encore une fois m'envoyer les génies de son désordonné royaume. Je n'ai plus foi qu'en lui, et en moi. En lui, surtout, qui me repêche lorsque je sombre, et me saisit, et me secoue, à la manière d'un chien sauveteur dont la dent, chaque fois, perce un peu ma peau... Si bien que je n'attends plus, à chaque désespoir, ma fin, mais bien l'aventure, le petit miracle banal qui renoue, chaînon étincelant, le collier de mes jours. » C.

Résumé : Cette première oeuvre romanesque a été publiée en 1959, lorsque l'auteur avait elle-même 30 ans... Dans un discours qu'elle prononça la même année, “ La vérité est exigible de l'homme ”, elle assigne à l'écrivain la tâche de dire la douleur, car “ la douleur est féconde ” et “ dessille les yeux ”. Le personnage qu'elle met ici en scène a vécu jusqu'ici “ sans s'en faire ”. “Jamais il n'a pensé que pût être prononcé le mot décisif, et que le jour viendrait où il devrait montrer ce qu'il savait faire et penser, où il serait forcé d'avouer ce qui lui tient vraiment à cœur. ” Le jour est venu pour lui de faire l'expérience de la douleur. Comme elle, ce personnage voyage entre Rome et Vienne. (Ed.des Femmes)

Résumé : "A M..., ville importante de Haute-Italie, la marquise d'O..., dame d'excellente réputation, veuve et mère de plusieurs enfants fort bien élevés, fit savoir par la presse qu'elle était, sans savoir comment, dans l'attente d'un heureux évènement, que le père de l'enfant qu'elle allait mettre au monde devait se faire connaître, et que, pour des considérations d'ordre familial, elle était disposée à l'épouser."

Résumé : "L'ensemble de textes lus ici, n'est nullement un rassemblement au hasard, et ses différentes parties ont pris forme et sens sous le regard les unes des autres. Une différence, toutefois. Cette unité n'est plus, comme dans mes livres les plus anciens, le produit d'une réflexion, directement vécue, sur seulement ou surtout l'acte propre à la poésie. Le passage du temps dans une vie, les événements qui s'y associent ont déplacé cette réflexion, restée fondamentale, vers ce qui se joue dans les existences. La pensée de la poésie se nourrit des situations de l'existence. Le poème naît dans la voix. Il s'arrime à elle par la longue chaîne d'une ancre, son écriture."

Résumé : Le destin tragique de la femme de trente est aussi affreusement banal : Julie d'Aiglemont est mariée à un homme qu'elle n'aime pas. Malheureuse et délaissée, la seule façon pour elle de ne pas subir son mariage, est de tomber amoureuse d'un autre. Mais de morts malencontreuses en amours contrariées, ses amants et enfants illégitimes ne lui permettront pas d'échapper réellement au contrat auquel elle n'a eu d'autre choix que de se soumettre. Cette sombre histoire, résolument moderne, est sans doute le roman le plus engagé de Balzac, qui dénonce avec force et justesse l'oppression qui pèse sur les femmes. « Le mariage, institution sur laquelle s'appuie aujourd'hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l'homme la liberté, pour la femmes des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants. Enfin l'homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément. Oh ! monsieur, à vous je puis tout dire. Hé bien, le mariage, tel qu'il se pratique aujourd'hui, me semble être une prostitution légale. De là sont nées mes souffrances. »

Résumé : Un homme, une femme, six tableaux, six rencontres, un secret en partie oublié, l’attente d’un événement terrible, une histoire d’amour qui se dit à sens unique… tandis que le temps passe.

Résumé : Une femme devient mère pour la première fois. Sa propre mère n'est pas là pour l'aider à accueillir sa fille nouvelle-née. Elle l'a perdue à l'âge de quatre ans et, adulte, a revécu sa mort par la profanation de sa tombe au cimetière. Cette béance n'a d'égale que l'omniprésence de son souvenir : la jeune femme cherche partout sa mère pour en devenir une et ne la retrouve nulle part dans l'image d'une des plus grandes étoiles du cinéma toujours présente dans les coeurs et sur les écrans. Plutôt qu'à sa mère au paradis, elle décide alors de s'adresser à sa fille, cadeau du ciel. Personne ne veut oublier ma mère, à part moi. Tout le monde veut y penser, sauf moi. Personne ne pleurera autant que moi si je me mets à y penser. On me parle d'elle en disant son nom au lieu de dire ta mère, votre mère. Comme si je n'étais pas là, devant eux. Je ne comprends pas ce qu'ils disent. Je ne les écoute déjà plus. De qui parlent-ils ? Son nom ne m'intéresse pas, il n'y a que ma mère qui m'intéresse. S.B.

Résumé : Patti Smith et Robert Mapplethorpe ont vingt ans quand ils se rencontrent, par hasard, dans le New York de la fin des années 60. Just kids, roman d'initiation, retrace l'envolée de ces enfants terribles, de 1967 à 1975, de leur rencontre jusqu'au moment où Patti Smith enregistre son premier album, Horses, qui lance sa carrière de chanteuse. La mort prématurée du grand photographe, en 1989, ouvre et clôt le récit tout en pudeur et en émotion . Cette histoire d'amour et d'amitié, épopée mythique, est le cliché incandescent de cette période qui marque un tournant dans leur vie. J'avais vingt ans quand je suis montée dans le bus. Je portais ma salopette, un col roulé noir, et le vieil imper gris que j'avais acheté à Camden. Ma petite valise écossaise rouge et jaune contenait quelques crayons de couleur, un carnet, les Illuminations, quelques fringues, et des photos de mon frère et de mes soeurs. J'étais superstitieuse. Nous étions un lundi ; j'étais née un lundi. C'était un bon jour pour arriver à New York City. Personne ne m'attendait. Tout m'attendait. P.S. Patti Smith grandit dans une petite ville du New Jersey avant de partir s'installer à New York où elle rencontre Robert Mapplethorpe, avec qui elle marquera bientôt le siècle. Elle mène une vie de bohème désargentée et se construit en tant qu'artiste dans les milieux underground. Grande admiratrice de la poésie française du XIX eme siècle, et en particulier d'Arthur Rimbaud, elle performe ses propres poèmes sur scène avant de les mettre en musique et de devenir chanteuse. Elle sera rapidement une icône consacrée du rock. En 2016, elle représente Bob Dylan devant l'Académie suédoise pour la remise du prix Nobel de littérature. Isabelle Huppert compte parmi les plus grandes actrices françaises, à la carrière internationale, et l'une des plus récompensées. Depuis sa première apparition au cinéma dans Faustine et le bel été, de Nina Companeez en 1972, en passant par La dentellière de Claude Goretta en 1977 et Violette Nozière, de Claude Chabrol qui lui vaut son premier prix d'interprétation à Cannes en 1978, elle n'a cessé de marquer le cinéma et le théâtre d'une empreinte singulière et exigeante, révélant au fil de ses très nombreux rôles son goût pour les personnages complexes. Elle a notamment reçu un Golden Globe en 2017 pour son rôle dans Elle de Paul Verhoeven, prestigieux prix qui a renforcé son rayonnement international.

Résumé : Jean Genet évoque son itinéraire qui fit, d'un enfant de l'Assistance publique injustement soupçonné d'un vol et placé dans une maison de correction, celui qui, dans sa souffrance, choisit d'être ce dont on l'accuse.

Résumé : Les vingt courts textes qui composent "Ici", avant-dernier ouvrage de Nathalie Sarraute, sont autant d'investigations autour de mots oubliés, perdus, de conversations ou d'expressions banales.

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