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Résumé : "Je suis maintenant un vieil homme et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée", disait Claude Simon dans son "Discours de Stockholm", en décembre 1985. Révolution espagnole, Seconde Guerre mondiale, camps de prisonniers, évasion, maladies, voyages : de ces composantes, brièvement évoquées, d'une vie "assez mouvementée", le prix Nobel de littérature se refusait à tirer d'autre conclusion que celle-ci : "Je n'ai encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela. Comme on voit, je n'ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression."Filmer trois journées d'entretiens avec Claude Simon, dans sa maison de Salses, doit tenir compte de cette donnée fondamentale : l'écrivain n'a "rien à dire". C'est cet homme "découvrant à tâtons le monde dans et par l'écriture" dont le film fait le portrait, cet explorateur "d'un paysage inépuisable", passant et repassant, comme la ligne en boucle de l'entrelacs, par des points qui sont autant de carrefours de l'œuvre : le cheval mort de La route des Flandres, les cartes postales d'Histoire, les archives familiales des "Géorgiques". Ces images, ces mots, ces objets, qui sont les matériaux des livres : les "corps conducteurs" du courant qui circule dans l'œuvre ; et les seuls repères du voyageur aveugle." (Marianne Alphant et Roland Allard).

Résumé : Dans la première partie du film, Jean Tardieu lit des textes inspirés par Cézanne, Poussin, Manet, Alechinsky ainsi que par son propre père. La seconde partie est consacrée aux «Poèmes à voir», dans lesquels la typographie est déterminante.

Résumé : Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît aux commandes de son Lightning. Le mystère de cette disparition reste entier. La correspondance de Saint-Exupéry avec sa mère est au centre de cette enquête ainsi que les témoignages de ceux qui l'ont connu à cette époque. Le film est également composé d'archives filmées et de nombreuses photographies.

Résumé : Le réalisateur, pour composer ce portrait de Victor Segalen, évoque essentiellement le voyageur, le "poète aventurier". Nombreux sont ceux qui lui reconnaissent une dette morale et intellectuelle pour son éthique et son esthétique du voyage. André Malraux, Michel Leiris, Claude Levi-Strauss et bien d’autres ont décelé dans cette œuvre "une étrange présence", "un souffle irremplaçable". Olivier Horn dispose pour réaliser ce portrait de photographies et de dessins de Victor Segalen, de sa correspondance privée et de son œuvre. Un va et vient entre les données biographiques et la lecture d’extraits invite le spectateur à suivre la plongée de ce médecin lettré dans des cultures étrangères. Au cours d’une mission médicale à Tahiti en 1903, Victor Segalen découvre un pays meurtri par le colonialisme. Il tentera de le faire renaître dans sa première œuvre, "Les Immémoriaux". Mais le film évoque surtout les voyages en Chine. À Pékin où il se fixe après un premier voyage d’exploration, il élabore l’essentiel de son œuvre largement citée dans ce film ("Le Fils du ciel", "René Leys", "Stèles", "Briques et tuiles"). Sont également cités "Équipée", "Chine, la grande statuaire", "Journal des îles", "Essais sur l’exotisme", et "Imaginaires".

Résumé : La réalisatrice a véritablement su établir une relation confiante avec Françoise Sagan, dont François Mauriac soulignait, lors de la parution de "Bonjour Tristesse", en 1954, le mérite littéraire indiscutable. Un montage d’archives filmées, commenté par Sagan elle-même, évoque la légende : nuits blanches à Saint-Tropez et à Saint-Germain-des Prés, l’alcool, les copains, le casino, la célébrité, l’argent vite gagné et encore plus vite dépensé. D'autres entretiens ont lieu dans le Lot, à Cajarc, pays de ses racines et de son enfance, où elle retourne souvent, et dans sa maison de Honfleur. Elle parle de sa passion pour la vitesse, le jeu, du théâtre, du cinéma et de ses rencontres essentielles : Billie Holiday, Tennessee Williams, Carson Mac Cullers, Ava Gardner, Orson Welles, Jean-Paul Sartre, Mouloudji. Des extraits de "Bonjour Tristesse", "Et toute ma sympathie", "La Chamade", "Répliques", "Avec mon meilleur souvenir" sont dits par Jeanne Moreau.

Résumé : Sur l'écrivain né en 1930, Jérôme Prieur, auteur de la collection des "Hommes-Livres", écrivait : « Jude Stéfan est né écrivain la première fois en 1965 : son nom apparut au sommaire des "Cahiers du Sud". Point de départ d'une œuvre qui va, de la poésie à la fiction, en passant par l'essai, le journal, l'autobiographie, tracer un chemin singulier – et unique – dans le champ littéraire. Loin du monde, loin des modes, mais avec une présence, un ton, inimitable et original. (...) Pathétique, étranglé, impertinent, un chant se développe qui ne doit rien au Temps - à notre temps - qu'il tient comme à distance - qu'il renoue avec les sources de la langue, de notre littérature, Louise Labbé, Sponde ou Scève - et qui évoque la flagrante, accablante chiennerie de cette existence, la nôtre. » On retrouve ce ton original et cette présence singulière dans les entretiens menés par Richard Millet pour le film réalisé en juillet 1995 dans sa maison d'Orbec en Normandie.

Résumé : Filmé à l'île de Ré, à Venise et à New York, Philippe Sollers poursuit avec André S. Labarthe, le réalisateur, un dialogue inattendu où l'écrivain montre une facette originale de sa personnalité, mieux connue comme figure du milieu littéraire parisien. Centré sur l'écriture, dans des lieux de solitude, ce portrait dégage une image insolite de l'écrivain. Tandis que sont rappelées en voix off les œuvres principales, au fil du dialogue, Philippe Sollers lit quelques textes et feuillette ses manuscrits. Sa prédilection pour le XVIIIème siècle est évoquée à Venise, magnifiquement filmée par le réalisateur.

Résumé : Portrait de l'écrivain Joseph Zobel, né en Martinique en 1915, auteur notamment du roman "Rue Cases-Nègres", et aujourd'hui reconnu comme une figure majeure de la culture et de la littérature antillaises. L'approche du film ne se réduit pas à un point de vue strictement chronologique, mais prend pour trame principale la "vie-nomade" de l'écrivain, d'où émanent la thématique et la force poétique de son œuvre : l'enfance pauvre dans le monde rural des plantations de canne à sucre, suivie par les années d'études dans une société coloniale qui se débat entre les séquelles de l'esclavagisme et la modernité naissante; la venue en France aux lendemains de la guerre et la découverte à Paris du milieu intellectuel africain et antillais; l'expérience de la terre sénégalaise et l'installation à Dakar; le retour en France, au cœur des Cévennes, où il partage son temps entre trois passions : la littérature, la peinture et l'art de l'ikebana. Ce parcours est d'abord éclairé de l'intérieur puisque c'est Joseph Zobel lui-même qui, face à la caméra ou en voix off, sur des documents d'époque, déroule le fil de ses souvenirs, avec une grande précision et un talent de conteur. Il bénéficie aussi d'autres points de vue, celui des proches, des amis et lecteurs : Aimé Césaire, Patrick Chamoiseau, Léopold Sédar Senghor, Edouard Glissant.

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Lydie Salvayre, pédo-psychiatre, a écrit huit romans dont "La Puissance des mouches" (1997), "La Compagnie des spectres" (1997) et "Les Belles Ames" (2000). Elle partage sa vie entre Paris et une maison de campagne où elle trouve régulièrement refuge. C'est dans cette maison et dans sa voiture, qu'elle considère comme son bureau, qu'elle est filmée. Elle évoque son rapport au langage et à l'écriture et raconte que pendant longtemps elle a éprouvé des difficultés à s'exprimer, à intervenir dans les conversations. Elle explique comment se décide pour elle l'écriture, à partir de son expérience, de ce qu'elle vit et observe de sa voiture dans les rues de Paris.

Résumé : Portrait de Philippe Soupault. Le film évoque l'homme - son humour, son impertinence, son charme, sa générosité - et son œuvre poétique, romanesque et radiophonique. Il comprend de larges extraits d'une rencontre filmée par Bertrand Tavernier entre l'écrivain et Jean Aurenche. Philippe Soupault est donc très présent dans ce portrait. Il évoque lui-même ses liens avec le surréalisme dont il fut, avec André Breton, l'un des principaux fondateurs. Le film utilise également des images d'archives, des photographies, de petits scènes fictionnelles évoquant l'image obsédante d'une jeune fille se baignant dans une rivière. Le commentaire, dit sur un fond omniprésent de jazz, suit le fil chronologique de la biographie de l'écrivain.

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