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Résumé : "Mars 1993, législatives. Nous filmons le troisième épisode de notre saga marseillaise, après Marseille de père en fils (1989) et La Campagne de Provence (1992). Le moins local des trois car le rejet massif de la gauche trouve ici sa traduction sans que les spécificités marseillaises ne troublent le jeu national : la mise à mort ayant eu lieu avant, on travaillait déjà sur les obsèques et le deuil. Cette nature de campagne impliquait un dispositif filmique particulier, deux types de mise en scène. La première, du côté de la production du discours : une déambulation physique et politique avec les acteurs sur l’usure des partis, le discrédit des hommes politiques et les interminables conséquences de la chute du communisme. L’étonnant est que les analyses, presque masochistes, semblent communes d’un bord à l’autre de l’échiquier politique. La seconde, du côté de la réception du discours : des scènes de campagne où les protagonistes sont aux prises avec leurs électeurs potentiels, le contact est rude. Marseille en mars : les hommes politiques vont mal et tout le monde le leur dit. " (J -L. C.)

Résumé : Législatives 1997 : Jean-Louis Comolli nous entraîne à nouveau dans un récit de campagne, mais cette fois-ci du côté du secret, presque de la conjuration... L’intrigue se noue autour du Front National. «Dans «La Campagne de Provence» (élections régionales, 1992), Jean-Claude Gaudin déclarait - haut et fort - refuser toute alliance avec le Front National. Pendant ce temps, Bruno Mégret constatait que le FN avait déjà remporté la victoire idéologique - et le film montrait combien la campagne de l’ensemble des partis se faisait sur ses thèmes, ses idées, ses mots d’ordre - et de renchérir «la victoire idéologique précède toujours la victoire politique». Cinq années ont passé depuis, Bruno Mégret cette fois est candidat à la députation. La victoire politique du Front National, dans les Bouches-du-Rhône en tous les cas, est une menace qui se concrétise de plus en plus et le jeu de la droite face à cette menace devient de plus en plus nuancé, de plus en plus partagé, de plus en plus dangereux. Alors il y a la campagne officielle - là où les déclarations tonitruantes figurent les assauts contre l’ennemi - et puis, comme en aparté, se joue plus subtilement la question des alliances » (Catherine Bizern) «Décrire pour dénoncer ne suffit plus. Forcer le trait pour dénoncer, non plus. (...) Filmer avec de la profondeur (de champ, de scène)... En relief, mettre en relief. Filmer le tournant politique du FN, c’est à dire travailler patiemment la pâte politique du moment, c’est à dire donner du corps et de la présence à l’ennemi, pour qu’il apparaisse dans sa puissance, tel qu’il est aujourd’hui sur la scène politique – une menace à prendre au sérieux. Ici, l’horreur n’est pas caricaturale. Elle est dans la pensée logique, dans le raisonnement, le calcul, la négociation. L’horreur est dans l’accomplissement de l’alliance la plus méditée. Faiblement encore, la parole politique ose articuler ce qu’elle s’interdisait quelques mois plus tôt.» (J.-L. C., «Trafic» n°24)

Résumé : De juin 1991 à juin 1992, neuf mois d'une bataille politique violente et angoissante, en Provence,à l'occasion des élections régionales.« J’ai voulu me livrer là à une grande réhabilitation des hommes politiques », expliquait Michel Samson, qui a vécu lui-même jusqu'à trente ans à Marseille et qui apparaît très souvent à l’écran, personnage à part entière du film, même s’il parle peu. De cent dix heures de rushes, Jean-Louis Comolli et Anne Baudry, la monteuse du film, ont dégagé caractères et intrigues, comme dans une tragédie antique : « Ce n’est pas un hasard si l’on parle de représentation, de scène ou d’acteur en politique : ce métier là se rapproche du théâtre. Il s’agit de jouer sur un mode symbolique nos haines et nos passions. »

Résumé : Mars 1989, les élections municipales. La ville va enfin trancher les conflits qui la rongent depuis la mort de son ancien maire, Gaston Deferre. Une seule question se pose : qui va lui succéder? «Le premier pari de ce film, écrit Michel Samson, c’était que les hommes politiques de la ville avaient des choses à dire sur la ville et sur leur fonction. Cela impliquait une seule chose, petite et immense : prendre le temps de les écouter. Longuement, patiemment. Au cours de ces séances qu’ils ont parfois dû trouver interminables, car ils sont plus accoutumés à parler vite et mal que lentement et bien, ils ont tous fini par parler. Peut-être parce qu’on ne leur demandait pas de livrer des secrets mais le fond de leur pensée – ou, plus encore, le fond de leur sentiment.» (Michel Samson) «Marseille de père en fils regorge d’histoires d’amitiés indestructibles ou trahies, de fraternités malheureuses, de fils prodigues et d’autres indignes, plutôt que de confrontations idéologiques. Le père est d’ailleurs la figure omniprésente de ce film, sauf que ce n’est pas le même pour tous. Il y a bien sûr, pour la gauche déchirée entre Robert Vigouroux et Michel Pezet, Gaston Deferre qui vient régulièrement d’outre-tombe donner, sourire aux lèvres, une leçon de politique ou de morale. Il y a, pour Jean-Claude Gaudin, le père réel à qui il déclare, dans une belle séquence, sa fidélité perpétuelle...» (Stéphane Bouquet, «Les Cahiers du cinéma» n°521). En contrepoint, des Marseillais qui viennent d’Algérie ou d’Arménie, nous disent comment ils aiment cette ville qui, parfois, le leur rend mal.

Résumé : Sixième film de la série "Marseille contre Marseille", il suit, en 2001, dans leur campagne électorale, deux femmes, toutes deux militantes socialistes, responsables politiques locales, filles d'immigrés maghrébins, nées dans les quartiers Nord de la ville, Samia Ghali( devenue députée en 2007) et Nadia Brya.

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