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Contenu : Réseau documentaire regroupant 88 établissements de santé et associations en santé mentale et 120 professionnels de l'info-Doc : base Santé Psy, base de données bibliographiques francophone spécialisée en psychiatrie et santé mentale Bibliographies écoles paramédicales, bibliographies en santé mentale, dossiers thématiques, actualités en psychiatrie.

Contenu : Site officiel de l'Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD), avec une présentation de la structure et de ses activités. Le site propose un annuaire de liens ainsi qu'un forum.

Contenu : Base documentaire sur l'histoire de la Psychiatrie en France

Contenu : Données nationales d'un organisme public relatives aux drogues illicites, à l'alcool et au tabac.

Contenu : Site du Centre des troubles anxieux fondé par le Dr Hantouche en 2007

Contenu : Recherche scientifique en Santé Mentale . Réseau de Centres Experts en psychiatrie

Contenu : Information en pédopsychiatrie de l'hôpital Necker-enfants malades

Contenu : Site officiel bilingue, français - anglais, pour s'informer sur les drogues licites et illicites, savoir ce que dit la loi en la matière, comprendre les addictions, savoir où pouvoir être aidé et quels sont les différents interlocuteurs.

Contenu : Plateforme interactive sur l'usage de drogues et la prévention

Contenu : En collaboration avec le Collège national universitaire de psychiatrie, l'association diffuse sur son site des documents actualisés nécessaires à la sémiologie psychiatrique et pédopsychiatrique

Contenu : Toutes les informations pratiques au quotidien

Contenu : Cartographie interactive de la santé mentale en France

Contenu : Informations sur la santé mentale avec l'apprt de la e-santé et de la e-psychiatrie

Contenu : Préparation aux ECNi au format pdf

Contenu : Edition numérisée de "Les pionniers de la psychiatrie française avant et après Pinel"

Contenu : Version numérisée de la thèse de René Sémelaigne

Contenu : Prévention et prise en charge des adddictions

Résumé : La vie quotidienne de criminels malades mentaux à l'Institut psychiatrique pénitentiaire de Bridgewater (Massachussets), dans les années 1960.

Résumé : Le film s’ouvre sur la représentation publique en avril 1998 d’un spectacle donné par la chorégraphe Mathilde Monnier et Marie-France Canaguier, jeune femme autiste de 26 ans. Il s’agit d'un duo chorégraphique, sur une musique originale de Louis Sclavis. Le spectacle fini, le film revient sur le travail effectué pour en arriver là.

Résumé : "Encadrés par des comédiens et des musiciens, les pensionnaires de La Borde préparent une représentation d' " Opérette" de Gombrowicz. Sans commentaire, tout en délicatesse, Nicolas Philibert filme cette institution "pas comme les autres", célèbre pour le travail de recherche psychothérapeutique qu'y ont initié le médecin Jean Oury et le philosophe Felix Guattari. C'est l'été, on répète une pièce de théâtre dans le parc du château, il règne une douce ambiance bucolique. Pourtant, le réalisateur n'escamote rien de la souffrance psychique qui assaille par moments les patients, ni ne dissimule les médicaments distribués chaque jour dans des coupelles. On s'attache à Claude, courbé, qui se tient la tête, à Sophie qui dessine, à Michel qui, avec intelligence et humour, nous accuse de l'avoir rendu fou - "soigné ? C'est la moindre des choses ! " Entre la première et la dernière image, notre regard sur la maladie a changé, nous avons sauté avec douceur dans cet "entre nous" du lieu. Et le travail de chacun nous est devenu si familier que nous applaudissons avec le public les scènes finales de la représentation". M.G / Marie-Christine Balcon. cop. Images de la culture Copyrights & Crédits

Résumé : Philippe, Hervé, Edgar et Anthony sont atteints de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Envahis d'idées obsédantes ils se livrent à des rituels et à des gestes répétitifs pour les supporter et conjurer le mauvais sort. Six mois durant nous suivons la lutte que ces patients mènent contre leurs TOC aidés par des exercices de thérapie comportementale conduite par leur psychiatre.

Résumé : "La séance, c'est un espace hors du temps, hors du temps balisé". Même s'il est impossible de raconter une psychanalyse car ce qui s'y joue est indicible, irréductible, le film donne la parole à des "analysants", à ceux qui en ont fait l'expérience ou qui sont encore en analyse. Six personnes de tous âges témoignent, six parcours, six voix. "En un écho modeste aux millions de pages de théories, parfois contradictoires, qui s'écrivent depuis plus d'un siècle à partir des propositions freudiennes, je voulais écouter la parole simple, courageuse, intelligente et intelligible de ces analysants... Fuir la pédagogie et la propagande, faire avec l'inquiétude, découvrir l'étrange qui apparaît là, dans ce cadre, entendre le tourment et parfois l'apaisement, ou le rire. Quelqu'un dans le film dit que dans la séance d'analyse :"...votre parole prend toute la place et vous ne trichez pas avec la parole..." Ceux qui ont accepté ma proposition de parler de leur psychanalyse dans mon film ne trichent pas. Ils ont accepté de témoigner qu'un mouvement vital est rendu possible par cette parole particulière dans ce dispositif singulier qu'est la cure analytique." Judith Du Pasquier

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

Résumé : Sedina, Jasmina, Senada, trois femmes, trois jeunes villageoises européennes. Au cours de la guerre de Bosnie (1992-1995), leur univers s'est effondré. Leur mari et plusieurs dizaines d'hommes de la famille ont disparu. Maison, terre, village, pays ont été emportés dans la tourmente. Le cours de la vie lui-même s’est comme arrêté. Quelques années après pourtant, un automne, elles emménagent avec leurs enfants dans une maison appartenant à l'association Vive Zene à Tuzla (Bosnie). Elles y entreprennent pour quatre saisons une psychothérapie et entament ainsi un processus vital pour se reconstruire, tenter de devenir sujets de leur destin, sortir de la prostration. Au coeur de ce projet, la rencontre avec la psychothérapeute, Fika, passeuse et médium qui permet à la victime d'être reconnue dans son intégrité.

Résumé : Sandrine Bonnaire filme sa soeur Sabine, 38 ans, autiste. Par un montage parallèle ce témoignage nous confronte, et c'est à chaque fois un choc, à Sabine avant (une jeune femme au regard noir intense, rieuse, pleine de vitalité) et après (une silhouette massive défaite par les neuroleptiques à hautes doses, la camisole) son internement durant cinq ans dans une structure psychiatrique inadaptée. Le contraste entre l'avant et l'après est constant dans le film marquant ainsi la nostalgie que ressent la réalisatrice et l 'actualité de la situation de Sabine qui depuis son entrée dans un foyer d'accueil en Charente a retrouvé petit à petit la parole, un goût de vivre même si ses capacités restent altérées. Ce va-et-vient entre deux temps séparés, cassés par l'internement ( l'un évoqué par des images d'archives personnelles et la narration en voix off de Sandrine Bonnaire, l'autre par le présent de moments de vie au foyer) montre combien un individu peut être broyé par un système de prise en charge défaillant. Cette dénonciation est renforcée par celle de la dramatique pénurie de centres spécialisés qui soient de véritabless lieux de vie pour des adultes en souffrance.

Résumé : Voyage avec des psychiatres et des malades dans l'Europe de la psychiatrie hors-les-murs qui naquit en 1974 à Trieste sous l'impulsion de Franco Basaglia (1924-1980) organisateur des " communautés thérapeutiques" dont le combat est à l'origine de la loi 180 qui supprime les asiles psychiatriques en Italie.

Résumé : En décembre 2004 la Maison de Solenn créée sous l'impulsion du pédopsychiatre Marcel Rufo ouvrait dans le XIV° arrondissement de Paris. Elle accueille des adolescents en crise de 11 à 19 ans pris dans des souffrances multiples. Le Professeur Rufo quitte la direction de l'établissement ayant atteint son rythme de croisière en 2007 pour rejoindre son port d'attache, L'Hôpital de la Timone à Marseille. Le film accompagne pendant plusieurs mois trois adolescentes anorexiques et boulimiques ainsi qu'une fillette atteinte de phobie scolaire en montrant leurs progrès et le suivi de toute l'équipe soignante.

Résumé : Cinq années durant, le réalisateur a accompagné Jeanine, infirmière de santé publique à Pontarlier, dans son métier : aider et soigner ceux qui sont en marge de la société pris dans l'engrenage de l'alcool. L'énergie déployée par Jeanine qui parfois doit se faire respecter est à la hauteur de la tâche qui la meut. Passages à l'acte, comportements extrêmes sont le mode de vie (de survie) des patients alcooliques que suit Jeanine dont le film s'attache à montrer l'humanité blessée.

Résumé : "La folie est souvent liée à la solitude. Parfois il n'y a qu'un habitant au km², on peut donc tuer sans être vu et l'impunité, la fréquence des meurtres créent une sorte d'émulation. Il y a ici une culture du meurtre et de la folie qui, avec l'hérédité, peut même affecter certains descendants qui ne sont jamais allés dans les Alpes". Luc Moullet, cinéaste atypique, nous convie à arpenter un territoire des Alpes du Sud, un pentagone de la folie meurtrière dont les côtés ont pour toponymes Montclar, Rosans, Sault, Quinson, Castellane. Ce territoire est celui de ses origines. Le film combine avec une rare subtilité des éléments biographiques et l'histoire criminelle des lieux. Les témoignages parfois illustrés de mises en scènes parodiques de reconstitutions télévisuelles alternent avec des panoramiques sur un paysage magnifique et des plans où le réalisateur étudie les faits, les causes et les conséquences de phénomèmes psychiques locaux : théorie des climats, hérédité, goitres, nuage de Tchernobyl,... Mais là n'est pas l'essentiel. Les récits des témoins filmés avec simplicité et noblesse ainsi que l'art et l'humour décalé de Luc Moullet permettent le glissement du local vers l'universel car les crimes évoqués ramènent le spectateur en d'autres régions, en d'autres terres meurtrières elles-aussi : dès lors la géographie de Luc Moullet délimité par l'élastique et les punaises sur une carte routière explose hors de ses cadres pour interroger la folie tout court sans qu'aucun discours sur la psychiatrie ne soit énoncé.

Résumé : Au départ film de commande destiné à devenir un outil pédagogique à l'attention des infirmiers qui ne reçoivent plus de formation spécifique en psychiatrie, Valvert, fait avec subtilité éclater ce cadre pour devenir un documentaire qui certes renseigne, apprend mais surtout aide à ouvrir des perspectives, à poser des questions. Né de la psychiatrie institutionnelle, Valvert, créé au milieu des années 70, est un hôpital psychiatrique proche de Marseille où règne " un esprit d'ouverture et de libre circulation". L'observation du quotidien et une grande place accordée aux patients sont la matière du film où coexistent des entretiens avec des soignants ou du personnel de l'institution comme la bibliothécaire/documentaliste, des moments d'interaction entre patients et soignants, des rites de la vie quotidienne (repas, prise des médicaments). Même s'il y eut des repérages importants et un projet en amont, Valvert, illustre ce que la réalisatrice nomme "une ouverture formelle quant à l'acceptation de plus en plus grande de l'inconnu, du fortuit, au moment du tournage". Et de poursuivre : "Le sujet reste proche de mes thèmes de prédilection : les limites du langage, les bizarreries, le quotidien... une certaine folie finalement. Je crois que le lien existe aussi dans la recherche de situations, de scènes où le rire est possible. Je trouvais important de montrer que dans un lieu comme celui-là, où la violence et l'abattement sont souvent d'une intensité extrême, le sens de la dérision est présent et permet souvent de tenir le coup."

Résumé : Un garçon sort de deux années de prison, une fille arrive après des années de vie itinérante avec son chien, un garçon a vécu une enfance abusée par son beau-père, une fille sort de plusieurs années de prostitution: ces quatre jeunes toxicomanes essaient de se défaire de leurs dépendances au Gué: un centre de postcure au milieu de la Drôme provençale disposant d'une ferme et de terrains cultivables. Travailler la terre, une manière d'oublier la dépendance à la drogue, de reconstruire un corps et un esprit en friche après une jeunesse souvent sombre et difficile. Un jeune homme résiste, au début tout lui insupporte, il parvient ensuite à se questionner, à se demander pourquoi cela est ainsi et surtout pourquoi il est comme ça. Une jeune femme fait la gueule tout le temps. Un jour un sourire, un rire, elle se rend compte que les émotions reviennent . L'indifférence recule. Le chemin est long, le film patient, la rencontre a bien lieu à travers ces images proches et respectueuses.

Résumé : Une histoire de l'ECT (Electro Convulsive Therapy) plus connu sous le nom d'électrochoc, toujours utilisé aujourd'hui, soixante-dix ans après son invention, comme recours ultime pour le traitement des dépressions rebelles graves. Son inventeur, Ugo Cerletti, neuropsychiatre italien ensaignait à l'université de Rome dans les années 30. Le film donne des éléments de réflexion quant à cette technique qui repose sur l'induction de convulsions chez le patient en faisant passer un courant électrique de 0,9 Ampère à travers le cerveau au moyen d'électrodes appliquées sur la tête. Dans cette enquête sur l'une des techniques thérapeutiques les plus controversées la parole est donnée à des psychiatres comme à des patients/témoinsde l'utilisation frénétique de l'ECT dans les asiles italiens d'avant leur fermeture dans les années soixante-dix ainsi qu'à des malades soignés par électrochocs de nos jours.

Résumé : A partir d'une proposition du réalisateur à savoir dessiner de mémoire une carte géographique la parole est donnée aux patients de l'hôpital de jour de Gonesse qui commentent avec des souvenirs et proposent leur vision du monde.

Résumé : Ces portraits sont ceux de malades ou de soignants suivis ou travaillant à l'Hôpital de jour de Gonesse. Il s'agit ici de donner la parole et de restituer les différentes perceptions de chaque participant. Les patients sont filmés en gros plans ou lors d'activités (ergothérapie, ateliers cuisine, cartes, dominos, piscine). L'infirmière, la psychologue, le médecin, la femme de ménage font également partie du tableau ainsi dressé et sont portraiturés par les patients en quelques mots.

Résumé : Christophe Otzenberger nous invite à un voyage intime à la rencontre de femmes et d'hommes blessées, frappées par la maladie alcoolique ainsi qu'aux témoignages d'autres meurtries par la maladie alcoolique d'un proche. En cure de désintoxication ou en post-cure les personnes parlent de leurs difficultés, de ce qui les a fait basculer dans l'alcoolisme. Combatttives, elles affrontent leurs démons sans tricher, sans se dérober.

Résumé : "Etre là" rend compte du quotidien du service de psychiatrie de la prison des Baumettes à Marseille (le SMPR, Service médico-psychiatrique régional). Le tournage concentré en trois semaines s'est construit sur un travail préparatoire d'une année environ. Essentiellement composé de femmes le SMPR est un lieu de soin et d'écoute où le sujet est au centre du dispositif thérapeutique qui repose sur une prise en charge pluridisciplinaire. Le film s'articule autour de deux mouvements entrecroisés : la parole de Sophie, psychiatre et les entretiens avec les patients incarcérés. Le témoignage de Sophie, médecin psychiatre, qui décrit et analyse son rapport à son métier dans l'institution ; le maître-mot est "Résistance", résistance pour préserver l'espace du soin face à l'univers carcéral qui a tendance à tout phagocyter, résistance à soi, au repli, à la tentation du retrait qui taraudent le soignant. Cette réflexion cohabite avec les entretiens avec les patients menés par Sophie et d'autres psychiatres de l'équipe, le travail des infirmières et des séances avec l'ergothérapeute. Sans jamais montrer le visage des prisonniers / patients, "Etre là" met au premier plan le récit, l'écoute active et l'éthique en marche de chaque instant à l'oeuvre parmi tous les membres de ce service où l'on soigne, aide, rétablit du lien social comme la relation soignants/soignés. Le choix du noir et blanc permet une mise à distance de la réalité filmée tout en la rendant plus expressive. Régis Sauder fait non seulement la chronique d'un service de psychiatrie dans une prison dont fut révélée récemment la vétusté, la saleté et la surpopulation mais permet aussi et surtout une interrogation sur la place du soin, de l'écoute et de la psychiatrie dans notre société.

Résumé : Parmi tous les crimes et délits, les plus bouleversants pour l'opinion publique sont, de loin, ceux à caractère sexuel. Quand les coupables sont des adolescents, c’est l’incompréhension. Mais, au-delà du choc du passage à l’acte et de l’image de monstre qui leur colle à la peau, qui sont-ils vraiment ? Quel est leur parcours de vie pour en arriver là ? Peuvent-ils être soignés ?À l’antenne de Psychiatrie et Psychologie légale de La Garenne Colombe, on tente depuis 10 ans une expérience rare en France. Des adolescents de 13 à 18 ans, auteurs de violences sexuelles, viennent ici chaque semaine sur obligation du juge, pour suivre une psychothérapie. Dans ce service spécialisé, Samuel Lemitre est psychologue criminologue. Il suit ses jeunes patients pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en consultations individuelles ou en thérapies de groupe. Par une immersion inédite au cœur de ses consultations habituellement tenues à huis clos, "Jeux criminels" explore la pratique engagée de ce psychologue atypique, en questionnant les causes de ces violences et les soins possibles pour éviter la récidive.(Source éditeur)

Résumé : Au Centre hospitalier universitaire Avicenne de Bobigny Marie-Rose Moro, psychiatre pour enfants et adolescents, reçoit des familles migrantes venue d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'ailleurs. Grâce à cette consultation d'ethnopsychanalyse (s'y croisent en effet ethnologie, psychiatrie et psychanalyse) les patients peuvent exprimer leur mal être sans le dissocier de leurs croyances et coutumes. Le film par les extraits des séances dont il se compose rend compte de l' originalité de l'espace clinique crée où la maladie est soignée collectivement grâce à la présence de co-thérapeutes originaires de différents pays.

Résumé : En 2004, Jonathan Caouette signait "Tarnation", film documentaire autobiographique où il faisait son autoportrait d'enfant à la vie confuse et tourmentée placé de famille d'accueil en famille d'accueil puis adopté par ses grands-parents maternels texans tandis que sa mère, Renée Leblanc, atteinte de troubles psychotiques invalidants allait d'hôpital psychiatrique en hôpital psychiatrique soignée par de nombreux électrochocs. Dans "Walk away Renee", Jonathan décide de ramener Renée, mal soignée dans un centre d'accueil de Houston, à New-York, près de lui. Le voyage se fait en mini-camion de déménagement à travers les Etats-Unis. Ce road-movie montre la relation d'amour qui unit le fils à sa mère, l'angoisse générée par la perte des médicaments et l'impossibilité pour les médecins contactés par téléphone de faire une ordonnance. Renée devra être de nouveau hospitalisée avant de pouvoir profiter d'une accalmie dans sa maladie. Le montage de ce film qui laisse une large place à la musique mêle les temporalités tout en ayant recours à des scènes psychédéliques. "(...) Jonathan Caouette reconstruit un chronologie intime accidentée, où les expérimentations visuelles et sonores, relais indispensables de la pudeur et de l'amour fou (...) font pleinement sens." (Noémie Lucioni, Le Monde)

Résumé : Comment intervient-on auprès d'enfants autistes et de leur famille ? Ce documentaire nous informe sur l'évolution des pratiques des secteurs de psychiatrie infanto-juvénile à partir du travail pluridisciplinaire réalisé par les équipes soignantes de deux services rattachés à des hôpitaux généraux à Créteil dans le Val-de-Marne et à Gonesse dans le Val d'Oise.

Résumé : Situé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, l'Hôpital de Saint- Alban en Lozère a été depuis les années cinquante un haut lieu de la psychiatrie avant-gardiste et humaniste, initiée par le psychiatre catalan Francesc / François Tosquelles (1912-1994) pour qui "le premier droit de l'homme est le droit au vagabondage" et "Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c'est l'homme même qui disparaît.". Qu'est devenu l'héritage humaniste de la psychothérapie institutionnelle ? A travers les témoignages de Salah et d'autres âmes errantes de l'hôpital François Tosquelles qui croisent les pélerinse et circulent librement dans le domaine du pavillon à la rivière, des ébauches de réponses sont proposées entre réalité, délires, soins psychiatriques et retour chez soi.

Résumé : "En l'an 2000, l'Organisation Mondiale de la Santé a officiellement déclaré que la dépression atteignait les proportions d'une épidémie. Aujourd'hui, 350 millions de personnes seraient touchées dans le monde. On estime qu'une personne sur deux connaîtra au cours de sa vie un épisode dépressif, que près de 20% des arrêts de travail lui sont dus et 75% des suicides. Selon l'OMS, la dépression sera la deuxième cause d'invalidité mondiale en 2020 dans les pays industrialisés, derrière les maladies cardio-vasculaires. Cette enquête se propose de poser un regard inédit sur cette maladie en s'intéressant à son aspect collectif. Comment nos sociétés en sont-elles arrivées à fabriquer des hommes tristes ?" (Source Editeur)

Résumé : "Comment se passe la vie des fous quand ils ne sont pas internés ? C’est pour répondre à cette question qu’Anush Hamzehian a tourné dans la ville de Trieste où les fous vivent en liberté depuis que l’hôpital psychiatrique a fermé ses portes en 1978. On surnomme même Trieste "Le Hollywood des fous" car on y trouve une troupe de comédiens mondialement connue, L’Académie de la folie, qui monte deux spectacles par an dans le plus prestigieux théâtre de la ville. Les comédiens de cette compagnie singulière, Claudio, Dario, Donatella, Charlie, Pino… sont les personnages très attachants et forts de ce film où l’on suit la préparation de la prochaine pièce de l’Académie en découvrant comment, dans ce lieu unique au monde, la folie des uns peut se fondre dans la ville des autres. On suit avec étonnement, humour et tendresse leur vie au quotien, leur questionnement sur notre société..." (Source Editeur)

Résumé : "Franco, Joanna, Lia, Audrey, Philippe, tous ont été frappés par un malaise brutal et inexpliqué lors d’un voyage à Florence, à Paris ou à Barcelone. Ils témoignent. Que s’est-il passé ? Insolation ? Chute de tension ? Perte de repères ? Graziella Magherini, psychiatre à Florence, revient sur les questions qui l’ont obsédée alors qu’elle tentait d’élucider les causes de ce mal contemporain : mal du voyage, trouble lié aux lieux hantés par l'histoire, peur du beau, mal de l'art ? Une plongée vertigineuse à la découverte du syndrome de Stendhal ! " (Source Editeur)

Résumé : "Entrer (avec l’accord des patients et les précautions qui s’imposent) dans le cabinet d'un psychiatre, écouter ce qui s'y dit et comment c’est dit, appréhender les silences et ce qui advient entre les mots, être intéressé, curieux de cette relation d’aide si particulière, nombreuses sont les raisons d'écouter/voir Le Divan du monde, premier long métrage documentaire de Swen de Pauw qui mont(r)e des fragments de consultations du Dr Gérard Federmann, psychiatre peu ordinaire, exerçant en libéral à Strasbourg depuis une trentaine d’années. Notre curiosité est d’autant plus aiguisée que, si les documentaires autour de la psychiatrie publique peuvent constituer une assez importante filmographie, ceux s’articulant autour de l’exercice en libéral de cette spécialité médicale ne sont pas légion. "

Résumé : "Out of Mind, Out of Sight est la suite du documentaire intitulé NCR : non criminellement responsable, un film sur le traitement réservé aux personnes ayant commis des crimes violents et déclarées non criminellement responsables (ou NCR) pour cause de maladie mentale. Dans Out of Mind, Out of Sight, Kastner entremêle les histoires intenses de quatre patients du centre de santé mentale de Brockville (en Ontario au Canada), qu'il a pu filmer sur une période de 18 mois grâce à un accès sans précédent à l'institution.Avec une étonnante franchise, le cinéaste suit le parcours de deux hommes et deux femmes qui mènent un dur combat pour reprendre leur vie en main, et pouvoir ainsi retourner dans une société où ils sont généralement craints et diabolisés. L'histoire principale porte sur Michael, un patient qui a assassiné un membre bien-aimé de sa famille lorsqu'il était dans un état psychotique et qui est maintenant rongé par la culpabilité. Carole et Sal, quant à eux, sont aux prises avec des hallucinations auditives - des voix qui les somment de faire des choses terribles - et qui, contre toute attente, sont tombés amoureux l'un de l'autre. Justine s'est liée d'amitié avec Ashley Smith, un cas désespéré, dont l'état mental est très semblable au sien. À la consternation du personnel soignant, Justine commence à suivre Ashley sur le chemin solitaire de l'autodestruction." (film-documentaire.fr)

Résumé : "Décembre 2010 : la révolution éclate en Tunisie, le pays de mon père. Les cris de fureur du peuple tunisien rejoignent, d'une étrange manière, l'agitation intérieure qui grandit en moi depuis quelques semaines. Traversant au même moment un épisode maniaco-dépressif d'une grande intensité, je suis diagnostiquée bipolaire et entre en clinique psychiatrique. Au sortir de cette longue dépression, je n'ai presque aucun souvenir de ce moment de vie... Me restent des dizaines d'heures de rushes, des centaines de photos, deux carnets remplis d'écrits, de collages, de dessins, précieuses traces palliant mon amnésie. Plus de quatre ans après, ces quelques mois de ma vie restent encore inaccessibles à ma mémoire. Le projet de ce film : la reconstituer et tenter de montrer la réalité de cette maladie."

Résumé : Au Royaume-Uni, un groupe de personnes qui entendent des voix échangent sur leurs luttes intimes et sociales quotidiennes. La « folie » est ici abordée sous l’angle d’une conscience aiguë du réel et fait écho à toutes nos souffrances secrètes.

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