Recherche avancée :

  •    Thème : Sciences humaines et sociales > Politique > Etudes par pays > Moyen-Orient
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 26

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Après la guerre, nombre de criminels de guerre nazis ont réussi à échapper à la justice. Beaucoup sont partis pour l’Amérique du Sud. Mais il existe une autre destination, restée dans l’ombre jusqu’à aujourd’hui : le Moyen-Orient. Grâce notamment à un accès inédit à des archives des services secrets d’Allemagne de l’Ouest (BND) et à d’autres sources internationales, ce documentaire révèle qu’après la guerre des dirigeants arabes en Egypte et en Syrie ont recruté plusieurs centaines d’anciens nazis et SS. Ces anciens serviteurs du Reich ont contribué à reconstruire leurs armées et leurs services de renseignement pour les aider à combattre Israël. Certains anciens collaborateurs de Joseph Goebbels ont même apporté leur "savoir-faire" en matière de propagande.

Résumé : De l'assassinat d' I.Rabin à 2002, histoire de l'échec du processus de paix israélo-palestinien racontée par ses propres acteurs.

Résumé : ""La première fois que j'ai entendu parler d'Israël, c'était à Beyrouth, et à propos d'un plat de sardines. J'avais 6 ans, Israël avait 2 ans." Le plat de sardines trônait sur la table de la tante du cinéaste, à Beyrouth. Elle s'emportait contre les poissons, symboles du port où son mari travaille depuis qu'ils avaient tous deux dû quitter la Palestine. Le temps a dissipé sa colère. Sur le Golan, les ruines de Kuneitra, détruite par l'armée israélienne, un cinéma en ruines, un ami cinéaste originaire de la ville syrienne (Muhammad Malas) et la vision de familles qui se crient des messages par mégaphone interposé de chaque côté d'une ligne de barbelés : images d'un passé qui travaille douloureusement ceux que la frontière israélo-syrienne a séparés." Citation extraite du Catalogue du festival Cinéma du Réel 2006

Résumé : Tourné en 2004-2005 à Falloudja, le film donne une vision peu répandue du quotidien d'un escadron des troupes américaines d'occupation en Irak, au contact avec les populations civiles.

Résumé : D'un côté, les légendes de Samson et de la forteresse de Massada, de l'autre les dramatiques tracasseries que doivent subir quotidiennement les Palestiniens bloqués sur les Territoires occupés. Le réalisateur se cramponne pourtant au dialogue, au sens propre du terme : le film est ponctué par sa conversation téléphonique avec un ami palestinien, comme avec l'armée istaélienne omniprésente

Résumé : La réalisatrice, après de longues années d'exil, retourne dans son pays, la Syrie. Là, elle rend visite à l'un de ses anciens professeurs, le peintre damascène Elias Zayat, qui est également restaurateur d'icônes. Elle insiste pour qu'il nous montre une icône encore vierge de toute restauration : rectangle dont la poussière et la fumée ont rendu la surface entièrement noire et rugueuse. "Je veux montrer", dit-elle, "comment on dévoile cette surface, comment les couleurs progressivement se révèlent pour prendre place dans cet espace noir." Cette scène nous éclaire sur la structure même du film, conçue comme une succession de mises en abyme dont l'enchâssement des différents motifs -exil, lutte politique, prison, amour, amitié, art- portés par la beauté de l'image (noir et blanc) des lieux (île Arwad) et des personnes filmées (plans serrés sur les visages des trois amies aux témoignages bouleversants) dessinent un portrait subtil et complexe de la Syrie à travers un portrait non moins subtil et complexe de la réalisatrice. Comment oublier l'histoire de cette petite fille arménienne dans la longue file de ceux qui fuient l'extermination et qui, brusquement, se détache de ses semblables pour se réfugier sous le manteau de laine d'un berger syrien regardant passer le convoi dont ainsi elle fut la seule survivante, petite fille se révélant être la grand-mère de Youssef, le mari de la réalisatrice ? Comment, vers la fin du film, ne pas être bouleversé lors de l'arrivée de Youssef à l'aéroport de Damas, accueilli par ses amis et sa mère qui ne l'a pas vu depuis 24 ans ? "Je suis celle qui porte des fleurs vers sa tombe et pleure de l'intensité de la poésie" est un vers de la poétesse syrienne Daed Haddad. Il donnera en partie son titre au film, non sans lui avoir profondément transmis son caractère élégiaque.

Résumé : Dans les semaines qui suivent l'opération militaire israélienne "Plomb durci" (27 décembre 2008-18 janvier 2009) contre la population palestinienne de la bande de Gaza, suite à des tirs sur des villages israéliens frontaliers, en provenance de ce territoire, le film s'attache à rendre compte de la vie des habitants de Gaza rescapés , parmi les ruines. Le regard du cinéaste, suisse, est impressionniste : c'est par une série de rencontres : dans un parc d'attractions dévasté, dans l'oliveraie pluri-centenaire rasée d'un cultivateur, auprès de jeunes garçons tentant de trouver un rare poisson dans les 2 km de mer autorisés à la pêche depuis le bord de plage, dans un zoo dont les gardiens tentent de maintenir en vie les animaux sous-alimentés et parfois bléssés, dans un centre de loisirs où des clowns s'évertuent à faire s'amuser les jeunes enfants du bruit des explosions, alors que des explosions réelles se font entendre dans le lointain, dans les camps de réfugiés, sur le lieu de distribution d'aide humanitaire où la foule se presse au risque de tuer par étouffement ou écrasement les plus faibles des démunis, sur la plage où certains récupèrent les os d'un cétacé échoué, tué par des éclats d'obus, pour s'en servir à des fins pédagogiques, auprès de jeunes rappeurs étudiants en journalisme, lucides à propos de leurs représentants politiques, etc. qu'il témoigne de l'rrépréssible résistance de la vie des habitants de Gaza, plus attachés à leur territoire que jamais.

Résumé : Les Alévis tirent leur tradition religieuse du gendre de Mahomet, Ali, tout comme les chiites iraniens. Toutefois, les Alévis ne se considèrent pas comme des fondamentalistes musulmans, mais plutôt comme une communauté libérale et large d'esprit. Dans la culture alévie, une importance particulière est attachée au chant, à la danse et aux fêtes célébrées au sein de la communauté. Les musiciens sont dénommés "Ashik" = "Ceux qui aiment Dieu". Dans leurs chants, les Ashik mêlent l'histoire tranmise par les générations précédentes avec les événements actuels.Les Alévis turcs ont été , à travers les siècles, persécutés par la majorité religieuse, les Sunnites, et considérés par ceux-ci comme des "infidèles". Avec l'avancée de l'intégrisme islamique, ils sont devenus la cible des fanatiques religieux. Pendant le tournage, l'hôtel dans lequel se réunissaient les Alévis a été incendié par une foule de fondamentalistes causant la mort de 37 personnes, dont quelques poètes et musiciens ayant participé à ce film.

Résumé : Tourné en Israel en 2009, au moment de la récolte des oranges de Jaffa (près de Tel-Aviv), le film, en donnant la parole aux habitants et aux travailleurs des vergers , qui, sur ce territoire chargé d'Histoire sanglante, ne peuvent pas la passer sous silence, tant elle conditionne leur vie actuelle, réussit , avec finesse, respect et subtilité, à faire comprendre comment et pourquoi le conflit israélo-palestinien, sur le terrain, reste d'une actualité explosive. Pas loin de cent ans d'histoire politique, économique et sociale qu'évoquent alternativement les protagonistes du film éclairent le désarroi des anciens propriétaires palestiniens des terres fertiles dont ils ont été violemment expropriés , et sur lesquelles poussent maintenant les orangers israéliens de Jaffa, alors que leurs descendants n'ont d'autre issue de survie que d'aller se joindre à la main d'oeuvre peu choyée des vergers. Loin des méandres de la diplomatie internationale, cette observation au plus près de la terre fertile et de ses habitants, donne à voir les enjeux et les difficultés de la solution de ce conflit meurtrier.

Résumé : Emad Burnat, paysan de Bil'in, comme il se décrit lui-même, en Cisjordanie, s'est acheté une caméra à la naissance de son 4ème fils Jibril. A cette même époque, en 2005, des géomètres font irruption dans les oliveraies du village : ils préparent la construction d'une gigantesque barrière censée bloquer l'infiltration de terrorristes en Israel. Le tracé du mur confisque plus de la moitié des terres du village, et pour cause : ils sont destinés à l'agrandissement de la colonie juive voisine. Emad n'hésite pas : dès les premiers oliviers arrachés par les bulldozers, sa caméra enregistre : la fureur incrédule des villageois palestiniens, la riposte israélienne, noyant le village sous les gaz lacrymogènes. Puis c'est l'escalade : la résistance des villageois est soutenue par des militants anti-colonisation venus du monde entier, l'armée israélienne en arrive à tirer à balles réelles. Emad voit sa première caméra rapidement détruite, il en rachète aussitôt une autre , et continue à enregistrer : la lutte, à laquelle participe également sa fratrie, mais aussi les premiers pas de son fils Jibril, et ses premiers mots :" mur", "armée" ; Emad voit sa vie sauvée par la caméra qui bloque la balle qu'il allait recevoir en pleine tête. Ainsi cinq de ses caméras seront-elles successivement détruites, mais pas les rushes, tournés depuis plus de 6 ans. Comment les organiser? il s'adresse au documentariste Guy Davidi, militant israélien qu'il a rencontré lors de ces années de résistance et avec lequel il effectue le montage. Le film "les cinq caméras brisées "est né.

Explorer les sujets liés :