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  •    Thème : Sciences humaines et sociales > Sociologie, démographie > Exclusion
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Résumé : Film réalisé à la suite d'un atelier d'écriture organisé avec des sans-abri à Nancy, de septembre 1998 à avril 1999 par une association de réinsertion sociale et produit par le Théâtre de la Manufacture.Les textes collectés par François Bon et Catherine Gourieux ont été publiés avec des photos de Jérôme Schlomoff dans un livre intitulé "La Douceur dans l'abîme, vies et paroles de sans-abri", aux éditions La Nuée Bleue en septembre 1999. Un an plus tard, le réalisateur réunit les hommes et les femmes ayant participé à cet atelier et leur fait écouter une transcription enregistrée de ce qu'ils avaient alors confié à leurs interlocuteurs. Filmés de face en un seul plan séquence, assis derrière une table sur laquelle est posé un imposant magnétophone, ils sont une vingtaine à venir entendre leur propre récit " interprété " par des voix qui ne sont pas les leurs. Les uns, prisonniers du dispositif, écoutent sans émotion apparente, d'autres commentent du geste ou acquiescent. Pour certains d'entre eux, l'expérience semble pénible, éprouvante. Le réalisateur filme également tous les lieux de misère, barres d'immeubles, usines désaffectées, squats, témoins de la précarité de ces laissés pour compte.

Résumé : Agnès Varda rencontre ceux qui, pour vivre, ramassent ou récupèrent les "restes" des autres : déchets de fin de marchés, objets abandonnés sur les trottoirs...Ceux qu'elle appelle les glaneurs de notre temps.

Résumé : "Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri-Storck à propos de la misère sociale qui s'est perpétuée jusqu'à mon époque. Jour après jour, la lettre fait découvrir une réalité de plus en plus brutale, parfois insoutenable. Elle tente de lever le voile sur un système social et économique qui justifie la misère totale, ou pire, la dissimule." Patric Jean

Résumé : "A 190 miles au sud-est de Los Angeles et 120 pieds en dessous du niveau de la mer, près de Salton Sea, en plein désert, sur le site désaffecté d'une ancienne base militaire et à proximité d'un centre de tirs aériens, s'étend Slab City, vaste camp de caravanes, de tentes, de mobil-homes, d'autobus déglingués, de pick-up et de quelques cabanes. Là vit une communauté de marginaux sans eau ni électricité, c'est à dire sans police ni gouvernement. Ces hommes et ces femmes sont venus chercher dans le désert une paix intérieure que la société leur refusait. Ils ne sont pas venus en quête d'un autre monde, mais du désert lui-même. La solitude est le terme de leur voyage. The Doctor, Cindy, Insane Wayne, Water Guy, Bulletproof, les personnages du film de Gianfranco Rosi n'ont pas de noms, juste des surnoms. Si le nom renvoie chacun à une histoire familiale et sociale avec laquelle il est en rupture, le surnom fait table rase de ce passé. Mais il suffit de quelques photos, d'un portable, d'un mot malheureux pour que, par bribes, entre beaucoup de silences, quelques verres, quelques morceaux de guitare et de poésie, ce passé enfoui ressurgisse, que la douleur afflue de nouveau. Du coup, l'image de Slab City s'inverse. Ce n'est plus un monde en rupture avec le nôtre, mais une image ultime de notre monde, l'image de sa fin, tel qu'il abandonne chacun à soi-même, dans une décharge au coeur d'une nature devenue désert, sous le contrôle permanent d'engins militaires volants." (Yann Lardeau, extrait du catalogue Cinéma du réel 2009)

Résumé : Le héros, l'unique être humain vivant faisant l'objet du film, vit reclus depuis trente ans dans une épaisse forêt du Sud-Ouest de la France. Persuadé de l'imminence de la catastrophe planétaire créée par la malignité de l'homme, il y creuse des galeries souterraines qu'il orne de gravures, tant pour se protéger lui-même, que pour éclairer les futurs habitants. A cette fin, il enregistre également sur son magnétophone les morceaux de musique correspondant à son état d'esprit, diffusés par son vieux poste de radio, qu'il ré-écoute et chante lui-même jusqu'à satiété, créant ainsi son "pays" qu'il remplit de messages au monde, sonores et visuels. Le réalisateur Antoine Boutet transmet de façon bouleversante cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine, au spectateur tenu en haleine, d'un bout à l'autre du film.

Résumé : "Tout commence par des objets. Matthieu Chatellier, qui dialogue de derrière la caméra avec les membres d'une communauté Emmaüs de la région Caennaise, reconnaît des assiettes, des meubles qui ont bercé son enfance. Mais il n'a guère le temps de sombrer dans la nostalgie : tous les hommes qu'il filme sont actifs, suractifs, même, triant et vérifiant des vêtements selon des règles strictes, étiquetant chaque meuble d'un entrepôt plein à ras bord, sans cesse énergisés par leur capacité de transformer de l'informe en objet, le rebut en or. A l'évidente satisfaction de voir un tel système amender des vies fracturées succède une émotion singulière qui s'exhale de chaque portrait....Avec la même concentration que l'un des hommes qui photographie une minuscule petite fleur rose, le cinéaste et sa monteuse restituent le présent de ces vies dépolies par le voyage perpétuel. A la référence biblique du compagnonnage d'Emmaüs, le film substitue via son écoute, ses cadrages et sa lumière, une symbolique ulysséenne." Charlotte Garson, in Catalogue festival Cinéma du réel 2014

Résumé : "Les garçons nous interdisent de jouer au foot à l'école." Papier et crayon à l'appui, une petite fille détaille la répartition des jeux dans la cour de récréation de son école. Reconfigurant sans cesse son croquis, elle y délimite différentes zones d'exclusion, grands carrés, petits cercles, enclos sportifs à contourner : autant de limites sans cesse débordées par les garçons. De quotidien, le problème s'entend de plus en plus comme une dynamique à l'œuvre entre les sexes, la cour s'offrant en microcosme. Guerre de territoire? Occupation plutôt...Bientôt l'on s'aperçoit que les filles ne sont pas seulement assignées à des zones congrues de la cour, mais bel et bien sommées d'être invisibles.." Charlotte garson, in Catalogue du festival Cinéma du réel 2014.

Résumé : Le film s'ouvre sur le récit, ému, d'une femme à sa nièce, la réalisatrice, du choc que fut pour elle la demande des autorités publiques qu'elle reçut un jour , de se rendre à l'intitut médico-légal local, pour reconnaître le corps d'un sans-abri, récemment décédé de froid dans la rue. C'était son frère, que ses autres frères et sœurs et elle-même eurent du mal à reconnaître tellement il avait changé après des années d'éloignement volontaire de ses proches, et que chacun avait fini par oublier. Tentant de démêler les fils de ce drame, la réalisatrice interroge les membres de sa famille : des photos, des films familiaux, des témoignages, rendent son identité au disparu. Son suivi sur plusieurs années, dans les rues de la ville, du parcours d'autres naufragés de la vie a su lui faire dévoiler les êtres humains qu'ils étaient et qu'elle a su rendre avec pudeur et sensibilité dans ce film délicat.

Résumé : "Des hommes entre eux. Des hommes qui n'ont plus tous ces attributs matériels que sont le logement, le travail ou la voiture pour se différencier des autres et habiter le monde. Des hommes n'ayant en commun que le manque et qui, pour cette raison, doivent se côtoyer chaque jour dans un centre d'hébergement d'urgence. "Trois cents Hommes" se déploie dans la nuit de Saint Jean de Dieu à Marseille. Le centre recueille et enferme trois cents sans-abri tous les soirs pendant l'hiver. Ce documentaire n'est pas la description ni la chronique de la vie d'un foyer. Il est le portrait d'une humanité réduite à son essence, à qui il ne reste plus que la parole, l'humour, la colère ou la folie pour affirmer qu'elle existe toujours. Dans la maison des hommes, on rêve d'ailleurs, on rêverait de sortir de l'urgence. On attend Godot."

Résumé : Natalie Bookchin, artiste et vidéaste américaine, s'intéresse aux conséquences du numérique sur l'esthétique, le travail, les loisirs et le discours politique.

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