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Résumé : Paulo de Figueiredo, un mercenaire portugais de soixante-six ans, s’exprime sur son passé et nous livre un récit personnel et officieux sur les conflits auxquels il a assisté dans divers pays et continents, à la marge de deux mondes : celui du pouvoir et celui des révolutions. Paulo parle de lieux et de faits anonymes, de fragments de violence, de cruauté, et de ses propres expériences. Salomé Lamas interroge la distinction entre les faits et l’imagination, entre les réalités authentiques et artistiques, entre souvenirs et histoires.

Résumé : Dans un territoire invisible, aux marges de la société, à la limite entre l’illégalité et l’anarchie, vit une communauté endolorie qui fait face à une menace : celle de tomber dans l’oubli. Des vétérans désarmés, des adolescents taciturnes, des drogués qui cherchent dans l’amour une issue à leur dépendance des anciens combattants des forces spéciales toujours en guerre avec le monde, des jeunes femmes et futures mères à la dérive des vieux qui n’ont pas perdu leur désir de vivre… Dans cette humanité cachée, s’ouvrent les abysses de l’Amérique d’aujourd’hui.

Résumé : "Etre là" rend compte du quotidien du service de psychiatrie de la prison des Baumettes à Marseille (le SMPR, Service médico-psychiatrique régional). Le tournage concentré en trois semaines s'est construit sur un travail préparatoire d'une année environ. Essentiellement composé de femmes le SMPR est un lieu de soin et d'écoute où le sujet est au centre du dispositif thérapeutique qui repose sur une prise en charge pluridisciplinaire. Le film s'articule autour de deux mouvements entrecroisés : la parole de Sophie, psychiatre et les entretiens avec les patients incarcérés. Le témoignage de Sophie, médecin psychiatre, qui décrit et analyse son rapport à son métier dans l'institution ; le maître-mot est "Résistance", résistance pour préserver l'espace du soin face à l'univers carcéral qui a tendance à tout phagocyter, résistance à soi, au repli, à la tentation du retrait qui taraudent le soignant. Cette réflexion cohabite avec les entretiens avec les patients menés par Sophie et d'autres psychiatres de l'équipe, le travail des infirmières et des séances avec l'ergothérapeute. Sans jamais montrer le visage des prisonniers / patients, "Etre là" met au premier plan le récit, l'écoute active et l'éthique en marche de chaque instant à l'oeuvre parmi tous les membres de ce service où l'on soigne, aide, rétablit du lien social comme la relation soignants/soignés. Le choix du noir et blanc permet une mise à distance de la réalité filmée tout en la rendant plus expressive. Régis Sauder fait non seulement la chronique d'un service de psychiatrie dans une prison dont fut révélée récemment la vétusté, la saleté et la surpopulation mais permet aussi et surtout une interrogation sur la place du soin, de l'écoute et de la psychiatrie dans notre société.

Résumé : "L'année de mes 17 ans, en 1993, mon père est mort d'un mésothéliome, cancer de la plèvre, cancer de l'amiante. J'en ai gardé une incurable inquiétude. J'ai retrouvé récemment son journal intime. Ce sont les matières premières du film. Faire la part du feu, c'est sacrifier ce qui semble négligeable pour sauver l'essentiel. L'amiante protégeait de presque tout, à moindre coût, pour un profit maximum, c'était l'essentiel. Les risques pour la santé étaient connus mais négligés. Son utilisation massive a entretenu un feu bien plus terrible, moins immédiat, moins visible, insidieux. C'est ce feu refoulé, qu'on ne peut plus ignorer, que le film explore. Mon père n'est qu'une victime parmi d'autres. Mon inquiétude m'entraîne à la découverte des contrecoups personnels, concrets, quotidiens, de cette histoire collective. J'ai voulu regarder l'amiante au présent, au plus près, à hauteur d'homme." Tel est le projet d'Emmanuel Roy dans ce film qui aux images de zones industrielles à l'abandon, de sites en expertise et/ou en chantier mêle le fil du récit du père en voix off. Les témoignages sont graves et tous ramènent à la volonté de former et d'informer car l'interdiction en France de l'amiante en 1997 ne signifie pas qu'elle a disparu : la menace est présente, parfois tapie, difficile à éradiquer. Les témoins sont filmés au plus près et dans le même temps sans intrusion. Les lieux également sont rendus à leur invisible dangerosité, à cette menace qu'ils abritent ou risquent de diffuser dans le paysage, les rivières et parmi les riverains.

Résumé : Un an après la mort d'Alton Sterling, homme noir de 37 ans abattu par des officiers de police blancs, une chronique de la communauté Afro-américaine de La Nouvelle-Orléans en Louisiane, pendant l'été 2017. Une réflexion passionnante à travers le portrait intime de femmes et d'hommes qui luttent pour leur justice, leur dignité et leur survie, dans un pays qui les maintient à la marge.

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