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Résumé : Robert Castel, sociologue, directeur d'études à l'EHESS, directeur du centre d'études des mouvements sociaux, fait le point, en 2000, sur la propriété sociale. "La question sociale moderne s'est posée à partir de l'existence d'une "classe non-propriétaire", comme on commence à l'appeler à la fin du XVIIIème siècle, constituée essentiellement d'une masse croissante de travailleurs qui n'ont que leur travail pour vivre. Ils paraissent condamnés à la misère et à l'insécurité sociale permanente. Menacés de tomber à chaque instant dans la déchéance, ils portent en même temps une menace de subversion complète de l'ordre social : classes travailleuses=classes dangereuses. La propriété sociale est la réponse qui a été élaborée à partir de la fin du XIXème siècle pour faire face à ce défi. Elle consiste,comme le dit Alfred Fouillée, à procurer "comme un minimum de propriété" à tous ceux qui sont en dehors de la propriété privée. C'est une propriété pour la sécurité qui assure contre les principaux risques sociaux et donne à chacun un minimum de ressources pour conjurer les aléas de l'existence. Il s'agit au premier chef du développement de la protection sociale et de la mise en place de services publics permettant la participation des non-propriétaires à la richesse sociale. On suivra le déploiement des différentes réalisations de cette propriété sociale qui paraissait en voie de réaliser le programme d'une sécurité sociale généralisée dans le cadre d'une "société assurentielle". On dessinera aussi le mouvement inverse d'ébranlement de cette propriété sociale qui parait s'accentuer depuis le début des années 1970 avec la crise de la société salariale : privatisations, contestation du service public, remise en cause du caractère universaliste des protections sociales. La protection sociale a été l'instrument principal de la réhabilitation sociale des non-propriétaires sous l'égide de l'Etat-Providence."

Résumé : Dans le cadre de la série de conférences sur le savoir (projet conçu par Yves Michaud), Marie José Mondzain, philosophe, écrivain, donne cette conférence intitulée "Qu'est-ce que voir une image ?" le 13 juillet 2004. Associer "image" et "vision" est une simplification que la philosophe s'emploie à rectifier. Elle retrace les débats que cette question soulève au fil des siècle : dans la psychanalyse, la phénoménologie, dans les trois religions monothéistes. Partant de la crise de l'iconoclasme bizantin, elle parcourt le "Traité des âmes" de Aristote, cite Jean-Luc Godard, pour terminer sa conférence avec les images rupestres dessinées par les hommes de la grotte Chauvet, 32 000 ans auparavant. La conférence (56 minutes) est suivie d'un débat avec les auditeurs.

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