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Résumé : Cette anthologie propose une sélection de textes de l'artiste collective Claire Fontaine, fondée à Paris en 2004. La pratique de l'écriture constitue une partie intégrante de sa recherche, aussi bien visuelle que conceptuelle, autour des questions de la valeur, la liberté, l'économie et le féminisme. Les textes ici réunis ont des registres différents qui vont du théorique au poétique, de la lettre ouverte au manifeste politique. Ils convergent souvent vers l'horizon de ce que l'auteure appelle « la grève humaine », une révolte qui s'oppose à toutes les formes d'exploitation et pas seulement à celles de nature professionnelle. Ce livre d'artiste est le témoignage d'une exploration toujours en cours, une boîte à outils existentielle pour nous sortir du sentiment étouffant de notre impuissance politique. Claire Fontaine est un collectif artistique conceptuel et féministe basé à Paris et fondé en 2004, qui se présente comme un « artiste ready-made », créant des sculptures, des peintures, de textes, des vidéos, des installations.

Résumé : Une plongée dans le travail de l'artiste portugaise Isabel Carvalho, entre pratique plastique et pratique d'écriture, à partir d'un projet mené autour de l'histoire du centre d'art Le Lait, Albi. rches qui croisent les approches scientifiques et spéculatives comme méthodologie. En 2017, elle a notamment monté un projet de revue intitulée Leonorana qui déploie à l'occasion ce type d'explorations. Ce qui intéresse principalement Isabel Carvalho, c'est d'établir des relations significatives entre la pratique de l'art contemporain, le langage, l'économie, la politique et la sexualité. Solidement entrelacés, ces points se manifestent différemment au gré des occurrences formelles et spatiales. Nourrie par des références croisées, Isabel Carvalho questionne des espaces du réel. Héritière d'une certaine tradition portugaise issue d'une forte relation entre les arts plastiques et le format livresque, le texte, la lecture, l'écriture sont aux fondements de sa recherche. Elle aime penser alors l'agencement de ses travaux en relation avec le contexte dans lequel ils se déploient.

Résumé : Le Big Data (ou mégadonnées) suscite des discours porteurs de visions économiques prometteuses : efficience du microciblage, meilleurs rendements par gestion prédictive, algorithmes et intelligence artificielle, villes intelligentes... bref, toute une économie des données qui trouverait son achèvement véritable dans une créativité enfin libérée de tout joug disciplinaire, idéologique et politique. L'éclatement des individualités « émancipées » sonde le « social » tel qu'il est porté par ces discours de promotion. En effet, force est de constater que le social est relativement absent, pour l'instant, des réflexions que l'on présente comme névralgiques pour un avenir meilleur. Ce phénomène soulève d'importantes et préoccupantes questions, que ce soit concernant l'intégrité de la vie privée face à la marchandisation des données personnelles, les dynamiques - économiquement productives - de la surveillance corporative, les rapports de pouvoir induits par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), les pièges du temps réel ou encore la dynamique « algorithmique » et sa tendance à suppléer les lois (le politique) par les faits (le réel enfin rendu indéniable grâce aux données quantifiables). Ce premier ouvrage collectif du Groupe de recherche sur l'information et la surveillance au quotidien (GRISQ) envisage le Big Data comme producteur d'effets en même temps que produit de dynamiques sociales. Il intéressera les étudiants et les chercheurs du domaine de la communication qui s'interrogent sur le vaste univers des mégadonnées. [Quatrième de couverture]

Résumé : Miguel Benasayag nous alerte sur le risque majeur que font peser les algorithmes sur nos démocraties alors que les big data sont en train de décider des orientations du monde. C'est au quotidien que la vie collective est insidieusement «prise en charge» par les machines: logiciels de surveillance couplés à des caméras, justice prédictive, suivi marketing de nos moindres faits et gestes sur internet pour élaborer des prédictions d'achat… Ce n'est pourtant pas en technophobe que l'auteur dénonce la colonisation du vivant, conscient que regarder l'avenir dans un rétroviseur n'est pas possible. Loin du clivage qui consiste à renvoyer dos à dos technophiles et technophobes, Miguel Benasayag démontre ici comment la résistance à la colonisation de l'humain par la machine doit passer par une recherche d'hybridation entre les deux. Hybrider, ce n'est ni refuser l'intelligence artificielle ni se laisser dominer par elle, c'est savoir tirer les conséquences politiques et démocratiques de cette nouvelle forme de domination. Si l'économie est pilotée par l'IA qui détermine aujourd'hui le politique, il n'y a plus de conflictualité possible, il n'existe plus qu'une gestion des comportements. Comment les individus peuvent-ils retrouver une puissance d'agir dans ce monde postdémocratique?

Résumé : Connaît-on réellement la valeur de ce qu'il y a sous nos pieds ? Face au constat de la prédominance de la valeur foncière sur la valeur fonctionnelle des sols, l'échelle du territoire permet-elle de faire les choix d'aménagement propices à un équilibre de l'empreinte de l'homme sur son milieu ? Dans cette nouvelle géométrie qu'exige la transition écologique, la compréhension du sol est devenue l'un des premiers leviers d'action. Le sait-on ? Il capture le carbone, nourrit les végétaux, les alimente en eau. Voilà que l'on devine que lui aussi respire, que l'information y circule... Alors que les débats actuels sur le Zéro Artificialisation Nette met en lumière ces questions et rebat les cartes de nos manières d'appréhender l'impact des projets urbains, Terre Terrain Territoire convoque tous les acteurs de la chaîne de création de valeur et porte une discussion autour des la considération des sols dans le cadre de la fabrique urbaine. Relier l'écologie à partir du sol, à l'économie de l'aménagement en passant par la politique et le projet, c'est l'ambition de ce livre qui poursuit les recherches de l'exposition éponyme, conçue par l'agence ANMA Architectes Urbanistes, produite par le CAUE Rhône Métropole, soutenue par la Fondation d'entreprise ANMA et dont le parcours d'itinérance se poursuit déjà dans une dizaine de villes françaises

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