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Résumé : Avec Israël, les Juifs ont longtemps considéré la Rhénanie comme une autre terre précieuse, au coeur de l'Europe. Le film retrace depuis l'an 900 jusqu'à 1550 l'histoire de leur présence tantôt souhaitée tantôt rejetée, les conséquences culturelles et économiques de cette alternance sur le cours de l'histoire européenne: dès le Moyen age, les Juifs furent persécutés.

Résumé : Nénette, orang-outan née dans les forêts de Bornéo en 1969, réside depuis le 16 juin 1972 à la Ménagerie du Jardin des Plantes à Paris. Nénette a donc plus de quarante ans. En liberté, elle n'aurait jamais atteint cet âge vénérable. Mère de jumeaux elle partage sa vie de membre d'une espèce protégée, de "rareté", à la fois pensionnaire, "rentière velue, impératrice du rien faire et du désoeuvrement " avec son fils Tübo. Elle passe cette existence de captivité derrière l'épaisseur d'une vitre et la regardant dans la "singerie" on arrête pas de penser à ce qu'elle pourrait penser. " C'est un film sur le regard, la représentation. Une métaphore du cinéma, du documentaire, en particulier, comme captation et comme capture. Puisque filmer l'autre c'est toujours l'emprisonner, l'enfermer dans un cadre ; le figer, à un moment donné. Derrière sa vitre, Nénette est un miroir. Une surface de projection. Une confidente idéale. Elle garde tous les secrets. " (Nicolas Philibert)

Résumé : Après des études de chimie, médecine et philosophie dans les grandes universités allemandes, Y. Leibowitz (né en 1903 à Riga, Lettonie , décédé en 1994) était revenu à Jérusalem en 1934 où il devint professeur de biochimie et de neurophysiologie à l'université hébraïque de Jérusalem. A partir de 1973, il ne conserva qu'un enseignement à la faculté de philosophie de l'université hébraïque de Jérusalem. Le film "Itgaber, le triomphe sur soi" a été réalisé en 1993, Yeshayahou Leibowitz est alors âgé de 90 ans. Les entretiens portent sur les sujets suivants : DVD 1 - De la science et des valeurs : le cerveau, la volonté, les valeurs, la morale et l'état, la liberté ; DVD 2 - De l'Etat et de la loi : Leibowitz et l'Etat d'Israël, les valeurs et l'héroïsme, la démocratie et la torture, Le peuple juif et le grand Israël, la démocratie et la soumission à la loi, l'incitation à la désobéissance, triompher de soi (1 h 25 min x 2). DVD 3 : "Izkor, les esclaves de la mémoire" (1 h 37 min) : "En Israël, au printemps, quatre célébrations fondamentales se succèdent : - Pessah fête de la liberté, la Pâque juive qui marque la sortie d'Egypte des esclaves hébreux ; le 'Jour de commémoration de la Shoa et de l'Héroïsme" à la mémoire des juifs victimes du génocide ; le "Jour de commémoration des soldats de Tsahal, morts pour la patrie ; le "Jour de l'Indépendance", fête nationale. Cette période a été choisie comme cadre temporel du film tourné au mois d'avril 1990." Avec une brève introduction et une conclusion de Yeshayahou Leibowitz.

Résumé : Milos Forman tourne "Vol au-dessus d'un nid de coucou" en 1975. C'est le premier film produit par Michaël Douglas. Pour échapper à la prison, un délinquant (Jack Nicholson) se fait interner dans un hôpital psychiatrique. Là, il découvre un univers carcéral sur lequel règne l'infirmière en chef (Louise Fletcher). Peu à peu, il se rebelle et entraîne ses compagnons. D'abord puni par une séance d'électrochocs, il est lobotomisé après avoir tenté d'étrangler l'infirmière. Son ami, un Indien géant, préfère le tuer que le voir transformé en légume et s'évade. Portrait d'une époque : tiré d'un roman-culte de la contre-culture américaine, le film reflète le climat anti-autoritaire des années 70 en Occident. Ecole, armée, prison, hôpital sont accusés d'être des instruments de contrôle social. Au même moment, en URSS, le pouvoir soviétique enferme les opposants politiques dans des asiles psychiatriques. Tourné dans un vrai hôpital psychiatrique, à Salem (Oregon), avec la participation du directeur, de soignants et de dizaines de patients employés comme figurants, le film a aussi été une expérience à l'image des utopies de l'époque. "Vol au-dessus d'un nid de coucou" est le second long-métrage américain de Milos Forman. D'origine tchèque, âgé de 43 ans, celui-ci vit alors aux Etats-Unis où il a tourné en 1971 Taking off. Ses trois premiers films, dont "Les Amours d'une blonde", ont fait de lui le chef de file du cinéma tchèque et une bête noire de la bureaucratie communiste. Succès mondial, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" rafle cinq Oscars en 1976, une performance que seul Frank Capra avait réussi avant Milos Forman.

Résumé : En 1995 Carlos Saura a réalisé un film intitulé Flamenco où il montrait l'évolution d'un style musical et chorégraphique. Avec Flamenco flamenco, tourné en 2010, il présente à nouveaux les grands maîtres (Paco de Lucia, Manolo Sanlucan, José Mercé...) et les nouveaux talents (Sara Baras, Miguel Poveda, Israel Galvan...), les apports depuis quinze ans dans les différents styles de musiques, chants et danses. Les séquences consacrées aux artistes s'enchaînent selon un scénario : "Nous avons utilisé avec Isidro Muñoz deux éléments narratifs originaux : un voyage au coeur de la vie du flamenco, et la lumière. On parcourt à travers la musique le cycle de la vie d’un homme : on commence avec la naissance (nana flamenca) dans la lumière puissante de l’après-midi ; l’enfance (les influences andalouse et pakistanaise des origines), dans les tons jaunes des soleils couchants ; l’adolescence dans la lumière du crépuscule et avec les palos (Note : genre de flamenco) les tons les plus vifs et solides. Et progressivement, nous entrons dans l’âge adulte (le chant sérieux), dans les bleus intenses, les indigos, les violets. La zone de la “mort” (j’entends par là un espace de sérieux, d’inviolabilité et de recueillement), est pratiquement en noir et blanc, tirant vers le vert de l’espérance qui nous guide vers une nouvelle renaissance basée sur les propositions d’avenir que les jeunes interprètes nous proposent." (C. Saura, extrait du dossier de presse)

Résumé : Dans la région du lac Naivasha, au Kenya, pullulent les fermes horticoles produisant chaque année pour plus de 400 millions (chiffres de 2009, indiqués dans le film) d'Euros de fleurs vendues ensuite aux enchères aux Pays-Bas, employant , dans le pays de production, plus de 300 000 personnes.Mais à quel prix le Kenya est-il un des maillons les plus productifs de la filière de l'industrie mondialisée des fleurs? Sur place, en 2009, le réalisateur découvre des conditions de travail d'un autre âge : la plupart des directeurs et chefs d'équipe sont des hommes, la plupart des employés sont des femmes, travaillant de 7 h du matin parfois jusqu'à 11 h du soir, recrutées pour leur jeune beauté , et contraintes de coucher avec leur supérieur si elles veulent garder leur emploi, quant elles ne sont pas licenciées dès qu'elles tombent malades, contaminées par les produits chimiques employés sans protection dans les fermes. Les petits pêcheurs locaux souffrent de la pollution du lac dans les eaux duquel se déversent directement les eaux usées des fermes, faisant se raréfier les ressources halieutiques, tandis que les employés revendicatifs de l'application de la législation du travail ne voient pas leurs contrats renouvelés et sont contraints soit au chômage non indemnisé, soit à la pratique de rudes travaux dans le secteur informel, comme celui de founir de l'eau (du lac!) , transportée en bidons à dos d'ânes, à la population locale, l'Etat n'assumant pas ce devoir de service public.Et , comme l'indique un des employés , ce ne sont pas les films publicitaires tournés par les sociétés propriétaires des fermes pour attirer les touristes et les investisseurs qui rendront compte de cette réalité cachée. Le film , lui, y parvient admirablement.

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