Résumé : Tadao Ando’s career is presented in its entirety in this handsome volume. The eminent architect established his independent practice in Osaka when he was just 28 years old. Since then, he has realised almost 300 projects, besides dozens of competition or unbuilt/ongoing designs. His realised projects include more than 30 museums in Japan alone, besides many others internationally, and almost 100 houses. Part one focuses on the development and execution of Ando’s personal conception of architecture and signature style, with exemplary projects alongside detailed essays by the architect. Part two presents a comprehensive list of completed projects from 1969 to 2017.

Résumé : Issu d'une journée d'étude tenue en février 2010, cet essai collectif vise à faire mieux connaître les écrits de ce journaliste, romancier et critique littéraire de l'entre-deux-guerres. Essayiste et historien de la littérature dite populaire, son oeuvre est également imprégnée de sa vision et de son engagement politique.

Résumé : Jean Anglade est indissociable de sa région, l'Auvergne, dont il est le peintre et le mémorialiste depuis 1969 et Une pomme oubliée, même s'il le clame lui-même : "Ma seule région véritable, c'est l'homme." Nul passéisme dans son oeuvre, pas d'exaltation des temps révolu, mais une peinture de la campagne française sans occulter ce qu'elle avait de dur : ignorance, chômage sans recours, misère, guerres, occupation. Et chaque lecteur, quelle que soit son origine, pourra retrouver dans ces histoires du temps jadis quelque chose d'une France rurale désormais révolue, avec l'Auvergne comme témoin exemplaire, ce qui explique la reconnaissance nationale que Jean Anglade a obtenue.

Résumé : Nel 1998 viene allestita, agli Uffizi, una serie di sale che espongono le centoquarantaquattro opere della collezione Contini Bonacossi. Si tratta dell'atto conclusivo di una vicenda lunga, tortuosa e ricca di colpi di scena, iniziata nel 1969 con la donazione delle opere allo Stato da parte degli eredi dell'antica famiglia fiorentina. Si tratta di una raccolta ricca di capolavori di artisti come Duccio di Buoninsegna, il Sassetta, Andrea del Castagno, Giovanni Bellini, Giovanni Boltraffio, Giovan Gerolamo Savoldo, Paolo Veronese, Gian Lorenzo Bernini, Jacopo Tintoretto. Questo volume traccia la storia della collezione e le vicende della donazione, ma soprattutto presenta in forma di guida-catalogo tutte le opere della raccolta e i pezzi principali commentati da specialisti

Résumé : Une réflexion collective analysant comment le droit constitutionnel interagit avec d'autres disciplines des sciences sociales et des sciences dures. Alors que les rapports entre cette branche du droit et l'histoire, la sociologie, la science politique ou l'économie sont anciens, la question du dialogue avec les sciences dures parait plus complexe. ©Electre 2017

Résumé : Issues d'un colloque tenu en 2015, ces études analysent et contextualisent les productions artistiques et culturelles des centres géopolitiques sous l'autorité de l'Empire byzantin. Les contributeurs révèlent ainsi les affrontements et les échanges entre les différentes entités sociopolitiques dans la Méditerranée. ©Electre 2021

Résumé : Rétrospective des vingt ans de carrière du sculpteur à travers de nombreux documents visuels pour la plupart inédits et de textes qui apportent un éclairage sur son oeuvre. ©Electre 2023

Résumé : Aux crises extrêmes qui mettent en péril l'existence de groupes humains répondent des actes (interventions militaires, assistance humanitaire) et discours (mobilisations, textes de journalistes ou de commissions d'enquêtes). Analyse de ces réponses grâce à des études de cas survenus dans les années 1990 : Rwanda, Colombie, ex-Yougoslavie...

Résumé : Between 1986 and 2000, Anthony Cragg’s sculptural oeuvre underwent a significant transition. The artist moved from making sculptures using found materials and objects to a more studio-based practice in which the found materials themselves became the subject and content of his sculptures.This publication begins where the previous volume, „Sculpture 1969–1985“ left off. It serves as a guide, aiming to facilitate a better understanding not only of the chronological sequencing of Cragg’s works, but also of the primary concerns that have influenced them over time.Cragg’s sculptures of this period attracted considerable critical interest. Some of the most prominent art critics of the day engaged with Cragg’s oeuvre, and a number of their essays have been reprinted here, offering fresh insights into the sculptor‘s work.

Résumé : Os originais dos contos que integram este livro foram localizados ainda em versões manuscritas e datiloscritas entre os pertences de Guimarães Rosa após seu falecimento. Publicado em 1969, Estas estórias traz oito narrativas longas, além da ?entrevista-retrato? intitulada ?Com o vaqueiro Mariano?.Mantendo a excelência narrativa que marcou a escrita rosiana, os contos justificam sua publicação. Em ?A estória do homem do Pinguelo?, temos a presença simultânea de dois narradores, um de personalidade culta e outro de perfil mais simples, com linguagem marcadamente popular. No conto ?Meu tio o Iauaretê, o narrador-protagonista é um homem do sertão que, ao caçar onças, acaba por se identificar com o universo animal mais do que poderíamos imaginar.A edição da Global traz ao fim um texto de Walnice Nogueira Galvão, crítica literária e especialista na obra de Guimarães Rosa, intitulado ?O impossível retorno?.

Résumé : La figure de Juliette Récamier est présentée à partir des représentations artistiques et littéraires qu'elle a inspirées et des débats esthétiques, politiques et éthiques dont elle fut témoin mais aussi actrice dans le salon qu'elle anima durant la première moitié du XIXe siècle.

Résumé : Analyse du discours économique selon diverses perspectives issues des sciences humaines et sociales. L'ouvrage s'intéresse à la manière dont le savoir économique circule entre des domaines séparés, au passage d'un type de discours (journalistique, scientifique, militant, etc.) à un autre par les différents acteurs, aux instances qui donnent aux idées du poids dans le débat public, etc.

Résumé : Edgar Morin a toujours aimé pratiquer le diagnostic sociologico-politique à chaud, au cœur des événements, en prenant tous les risques intellectuels que cela comporte. Après ses diagnostics sur l’An zéro de l’Allemagne (1945), la Pologne entre la libération et le réasservissement (hiver 1957), l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle (mai 1958), la commune étudiante de Mai 68, la Rumeur d’Orléans (1969) et la Californie en transes (Journal de Californie, 1970), voici le diagnostic concernant le pouvoir rose de l’ère Mitterrand sur fond noir de crise planétaire. Trois textes sont ici réunis. Le premier, paru dans quatre livraisons de Libération en février 1982, le second paru dans Le Monde en octobre 1983, examinent les grâces et disgrâces du temps de la rose. Le troisième plonge le noir de la tragédie européenne sous la menace des SS 20 et Pershing. Ces textes sont écrits avec sympathie critique. Ils se proposent d’analyser, avertir, prévenir.

Résumé : Glam emerged in the early 1970s and remains one of the most instantly recognisable - but critically derided - stylistic phenomena of 20th century art and culture. This book is a prism through which to view and refract artistic developments in Europe and North America, shedding new ligh on the extravagance of art, performance and visual culture at this time.Foreword -- The politics of artiface / Darren Pih -- For your pleasure : the quest for glamour in British fashion 1969-1972 / Judith Watt -- Cross gender / cross genre / Mike Kelley -- The rift of retro : 1962? or twenty years on? / Simon Reynolds -- Rocking while Rome burns : the politics of glam / Alwyn W. Turner -- Bang the whole gang / Neil Mulholland -- Crocodile tears : a counter-archive of glam aesthetics / Dominic Johnson -- Richard Hamilton : Art, style, personae and new aesthetics / Michael Bracewell -- The birth of glitter rock / Glenn O'Brien -- After transformer / Jean-Christophe Ammann -- Glam timeline / Jonathan Harris and Barry Curtis -- Bibliography / Ron Moy.

Résumé : Robert Filliou, artiste franco-américain, a exposé en 1969 cet assemblage devenu célèbre : un balai-brosse, un seau, une serpillière et un écriteau accroché au balai, portant l’information « La Joconde est dans les escaliers ». C’était l’avis d’une éclipse de l’art, signifiée par l’absence d’une de ses icônes. C’était aussi la réduction d’un personnage illustre au statut ordinaire de concierge. Ce contraste produisait un effet trivial. Élargissons : le délitement moderne de quelques idéaux traditionnels entraîne des conséquences également triviales. On explore ici, sur un mode doucement sarcastique, les manifestations de cet abaissement : propos et situations prosaïques, expansion de la banalité, propagation de la trivialité. Cependant cet essai, hostile aux généralisations maussades, cherche quels seraient la contre-pente ou les contre-pôles de l’hypothétique laminage contemporain. Des références à la vie commune, ainsi qu’à certaines œuvres d’art anciennes ou récentes, relancent, ici et là, cette réflexion sur la prose de la vie.(note de l'éditeur)

Résumé : Présentation de l'éditeur : "How do female Indian artists position themselves today? How do they deal with their responsibilities to society, as well as with the legacy of their feminist predecessors? What kind of language do they invent to express that which has been unarticulated? In Facing India, six female, Indian artists devote themselves not only to the history and future of India, but also to their country in the present day. Torn between tradition and the modern world, India's patriarchal society is in the midst of a socio-cultural transformation. In their multimedia works Vibha Galhotra (*1978), Shilpa Gupta (*1976), Bharti Kher (*1969), Prajakta Potnis (*1980), Reena Saini Kallat (*1973), Mithu Sen (*1971), and Tejal Shah (*1979) examine boundaries?a central theme in Indian society, whether they are gender-related limitations, or political, territorial, ecological, or religious boundaries. This richly illustrated publication accompanies the first thematic exhibition of Indian women artists in Germany."

Résumé : Nous avons choisi parmi les articles et les interviews de Marshall McLuhan, ceux qui nous semblaient capables de donner une introduction complète à sa pensée, tant pour ses idées que pour la méthode de sa réflexion. La même intention nous a guidé dans la rédaction de l'examen théorique que nous plaçons avant les textes. Nous donnons d'abord l'interview d'Éric Norden, publiée dans la revue Playboy en 1969. Pour répondre aux questions précises que Norden lui pose, McLuhan n'a pas recours à sa technique ordinaire qui consiste à opérer des sondages dans l'expérience quotidienne par un jeu d'associations inhabituelles d'idées. L'interview donne les résultats de cette méthode sans essayer de la mettre en pratique avec le lecteur. Celui-ci y trouvera sans doute la clarification des points essentiels qui sont soulevés dans La Galaxie Gutenberg et Pour comprendre les média. Les autres textes, de 1959 à 1973, sont choisis pour illustrer la démarche particulière de l'esprit de McLuhan. Nous disons quelques mots de cette démarche dans notre examen théorique. Le traducteur

Résumé : Banquier, trafiquant d'alcool, producteur de cinéma, ambassadeur et homme d'affaires, Joe Kennedy (6 septembre 1888 - 18 novembre 1969) vécu plusieurs vies. Sensible aux honneurs de la vie publique, il serrait les mains de Roosevelt, Churchill aussi que celles des parrains de la mafia. Obsédé par la réussite, il ne s'embarrassait pas de considérations quant aux moyens d'y parvenir. Fondateur d'une véritable dynastie – dont l'un des enfants devint président des Etats-Unis –, ce patriarche façonna sa famille selon ses idées de performance et d'excellence. Mais les tourments de sa vie personnelle furent à la mesure de sa réussite professionnelle : une fille arriérée mentale, une autre fille et son fils aîné morts accidentellement ; deux autres fils assassinés (John Fitzgerald Kennedy et Robert Francis Kennedy). Comme un écho des tragédies antiques, l'hécatombe familiale fait de Joe Kennedy la main par laquelle le malheur arrive.Mettant ses talents d'écriture au profit de cette vie spectaculaire, Georges Ayache lève le voile sur cette personnalité controversé et ambivalente ; toujours fascinante un demi siècle après sa mort. - Note de l'éditeur

Résumé : Des contributions sur la complexité et l'ambivalence des relations entre le protestantisme évangélique et la culture et la manière dont l'anthropologie conçoit l'un et l'autre, à partir d'observations réalisées en Angleterre, en Egypte, au Québec, en France métropolitaine et à la Réunion.

Résumé : Dans son introduction, Le vent souffle où il veut, Youri Deschamps rappelle que fer de lance du renouveau cinématographique tchèque dans les années 60, Miloš Forman rencontre très vite une véritable consécration internationale, décuplée par son exil volontaire aux États-Unis en 1969. Enracinés dans le présent de l’époque, ses premiers films (L’As de Pique, 1963 ; Les Amours d’une blonde, 1965 ; Au feu, les pompiers !, 1967) apparaissent comme autant de bouffées de fraîcheur et de jeunesse, où souffle un air de liberté contagieux qui annonce le Printemps de Prague. La suite de sa carrière est jalonnée de titres particulièrement marquants (Vol au-dessus d’un nid de coucou, 1975 ; Hair, 1979 ; Amadeus, 1984 ; Man on the Moon, 1999) et regorge d’authentiques pépites qui imposent une réévaluation urgente (Ragtime, 1981 ; Valmont, 1989 ; Les Fantômes de Goya, 2006). D’un film à l’autre, à Prague comme à Hollywood, l’œuvre de Miloš FORMAN cultive le même art de la fronde, qui consiste en une série de portraits subtilement satiriques du monde et de ses bouleversements. Ce volume d’Éclipses revient sur la totalité de la filmographie du cinéaste.

Résumé : "Le mythe de Prométhée fait partie de l'histoire de la pensée, de la littérature et des arts en Occident ; il continue à y exercer une influence plus ou moins grande, mais jamais négligeable. Son rôle et sa survie ont déjà fait l'objet de travaux importants, tel le livre remarquable de Raymond Trousson, Le Thème de Prométhée dans la littérature européenne, édité une première fois en 1969. Toutefois, on ne s'est pas encore interrogé sur les références qui se multiplient à partir des années 1960 à propos d'avancées technologiques, sans commune mesure avec celles du passé. Dans un tel contexte, Prométhée est régulièrement présenté comme leur promoteur, pour le meilleur et pour le pire, et suscite dès lors admiration confiante ou crainte pessimiste pour l'avenir. Il n'apparaît donc pas inutile de remonter aux sources grecques qui ont été le point de départ de notre connaissance du mythe et d'étudier, à travers une confrontation entre le passé et l'actualité récente, la part de l'héritage et de l'innovation créatrice qui se manifestent dans les enjeux auxquels Prométhée a été rattaché par les Grecs et par nous."

Résumé : Une approche renouvelée de l'une des périodes artistiques les plus riches de l'histoire de la cité toulousaine. Alors capitale régionale, la ville de Toulouse est le cadre d'échanges intellectuels autour de l'université et sa stabilité politique et économique favorise les commandes. Les conditions sont réunies pour que s'épanouissent l'architecture religieuse, la sculpture et les arts précieux. ©Electre 2021

Résumé : Objets : USA 2020 salue une nouvelle génération d'artistes-artisans en revisitant un événement révolutionnaire qui a redéfini l'art américain.En 1969, une exposition s'est ouverte à la Smithsonian Institution qui a redéfini l'art américain. Objects: USA a réuni une cohorte d'artistes inventant de nouvelles approches de la création artistique par le biais de supports artisanaux. Par la suite, tournée dans vingt-deux musées à travers le pays, où elle a été vue par plus d'un demi-million d'Américains, puis dans onze villes d'Europe, l'exposition a canonisé des artistes tels qu'Anni Albers, Sheila Hicks, Wharton Esherick, Wendell Castle et George Nakashima, et en a présenté d'autres qui allaient être acclamés par le monde de l'art, notamment Dale Chihuly, Michele Oka Doner, JB Blunk et Ron Nagle.Objets : États-Unis 2020 revisite cette exposition révolutionnaire et son catalogue qui l'accompagne - qui est devenu une sorte de bible pour les conservateurs, les galeristes, les marchands, les artisans et les artistes - en associant cinquante participants de l'exposition originale à cinquante artistes contemporains représentant la prochaine génération de praticiens à utiliser --et renverser--les méthodes et les matériaux traditionnels de l'artisanat pour créer de nouvelles formes d'art.

Résumé : L’année 1969 appartient au siècle dernier ; 2001 à un passé déjà révolu ; 9000 à un avenir aujourd’hui inconcevable. Pour autant, nous élaborons encore et toujours des futurs du monde, tout en cultivant une certaine nostalgie pour des prophéties visionnaires pourtant passées aux oubliettes de l’histoire. Les œuvres de Yoan Béliard, Marc Ming Chan, Charlotte Charbonnel, Nicolas Descottes, Hugo Deverchère, Anne-Charlotte Finel, Thomas Fougeirol, Matthieu Gafsou, Timothée Schelstraete, Fionna Sheppard & Horama et Sacha Teboul, mises ici en dialogue, n’illustrent en elles-mêmes ni une destinée pour notre civilisation, ni les temps passés, ni même notre moment présent, mais se tiennent justement dans cet écart ténu entre des prospectives envisageables et une certaine mélancolie pour des utopies inaccomplies mais encore porteuses de sens. Face à des futurs les plus souvent envisagés de façon abstraite et désincarnée, ces douze artistes nous proposent ainsi, chacun.e à leur manière, des mondes potentiels – sinon des représentations alternatives – devant et dans lesquels nous pouvons encore nous éblouir, naviguer en quasi liberté et presque nous abandonner tel le Major Tom indifférent aux injonctions de « Ground Control » : « Here am I floating round my tin can / Far above the moon / Planet Earth is blue / And there’s nothing I can do »…

Résumé : All Our Yesterdays is an accurate account based on extensive historical research when initially published in 1969, and is written in such a style as to make interesting and historical snapshot of the history of the city of Detroit. The authors recount the founding of the town by the French, control by the British, and growth as an American city. These episodes are recounted in the words and deeds of the people who lived and worked here, men like Judge Woodward, Father Gabriel Richard, and Governor Lewis Cass. The reader meets, among others, old General Hull surrendering the city to the British General Brock, dread cholera epidemics killing hundreds of residents, a man named Vernor making up a batch of excellent ginger ale to sell in his drug store, and Charles King building and driving the city's first motor car. Here are also accounts of the expansion of the automobile industry, the days of the Roaring Twenties, Prohibition, Great Depression, World Wars I and II, and the city of the 1950s and 1960s. This is the story of a great city; a story of past deeds, present problems, and future hopes. But more important, this is a story by and about the people of Detroit, for it is the people that have made this city great. - Note de l'éditeur

Résumé : Edmond Michelet a-t-il été le premier résistant de France ? En tout cas, il est le premier à avoir publié un tract appelant à la résistance. Au moment même, mais sans le savoir, où de Gaulle lançait l'appel du 18 Juin. Membre du mouvement Combat, il est capturé en février 1943, puis déporté à Dachau. Son témoignage, Rue de la Liberté, est une lecture irremplaçable sur l'univers concentrationnaire. Cette biographie fouillée et enlevée montre comment ce père de famille a été amené à entrer en résistance et ce qui a découlé de son engagement : une vie politique ininterrompue aux côtés de celui qui deviendra son grand ami, le général de Gaulle. Il occupera plusieurs ministères, dont celui de la Justice pendant la guerre d'Algérie. En 1969, il succède à André Malraux comme ministre des Affaires culturelles : Malraux, l'agnostique, et Michelet, le catholique, étaient profondément liés. C'est en allant inaugurer une Maison de la culture que Michelet est frappé d'une congestion cérébrale. Il meurt quelques jours plus tard, le 9 octobre 1970. Edmond Michelet fut dévoré toute sa vie, comme il disait, par « la hantise des autres ». Cet ouvrage de référence présente également la correspondance clandestine inédite et bouleversante d'Edmond Michelet, alors prisonnier des Allemands à Fresnes, avec son épouse.

Résumé : Pour sa première grande exposition au MCBA sur le site de Plateforme 10, la Fondation Toms Pauli propose de redécouvrir l’œuvre saisissante de Magdalena Abakanowicz, pionnière de l’art textile et artiste majeure de la sculpture du XXe siècle.L’exposition Magdalena Abakanowicz retrace l’époque de recherche et de création fondatrice de l’artiste de 1960 à 1985. Dans une Pologne sous le régime communiste, Abakanowicz (1930 – 2017) saisit les potentialités qu’offre le travail de la fibre, matière vivante et malléable, pour exprimer librement une vision artistique nourrie de son observation de la nature et de l’humain. Figure incontournable des Biennales de la Tapisserie de Lausanne entre 1962 et 1979, Abakanowicz obtient, dès les années 1980, une reconnaissance internationale du milieu artistique contemporain pour ses installations sculpturales et ses environnements monumentaux présentés sur tous les continents. Premiers tissages, grandes sculptures souples, moulages, nouages et dessins constituent le corps de l’exposition lausannoise. Des œuvres phares, propriété de grands musées dans le monde – tel Abakan rouge conservé par la Tate et montré pour la première fois à Lausanne en 1969 –, côtoient des pièces moins connues issues de collections privées et publiques, notamment celle de la Fondation Toms Pauli, qui réunit 50 œuvres textiles et graphiques, soit un des fonds les plus importants hors du territoire polonais.

Résumé : Publié pour la première fois en 1970, le livre documente la censure de l'œuvre de Iannone « The (Ta)Rot Pack » (1968-1969) et le retrait ultérieur de toutes ses œuvres par son compagnon de l'époque, l'artiste Dieter Roth, d'une exposition collective à la Kunsthalle Berne. Pour son exposition intitulée « Freunde », Harald Szeemann a invité Karl Gertsner, Roth, Daniel Spoerri et André Thomkins, qui ont tous décidé d'exposer leurs amis artistes. Roth a choisi Iannone aux côtés d'Emmett Williams. La censure d'Iannone et la protestation de Roth ont finalement conduit à la démission d'Harald Szeemann en tant que directeur de l'institution. Racontant l'histoire de cet acte de censure ainsi que le contexte de l'exposition à Berne et de son itération dans une version non censurée à Düsseldorf, The Story of Bern est emblématique du style singulier, explicite et drôle de Iannone, de son approche directe de la sexualité et de son appel au renforcement de l'autonomie féminine. Accompagnée d'un encart de quatre pages comprenant un nouveau texte de Dorothy Iannone et un essai sur le contexte de la publication du livre par le conservateur au Centre Pompidou, Frédéric Paul, cette publication est un fac-similé de l'original de 1970 The Story of Bern, [or] Showing Colors. Il fait suite à la publication en fac-similé également de A CookBook par JRP|Editions en 2018.

Résumé : Abraham Cohen de Herrera (ca 1570-1635), issu d'une famille d'Anoussim, juifs convertis de force au christianisme en Espagne, vécut à Hambourg, puis à Londres, avant de se fixer à Amsterdam en 1620. Son oeuvre invite à penser ensemble kabbale juive et philosophie néoplatonicienne. On a prétendu que le panthéisme de Spinoza était directement inspiré de cette somme monumentale.

Résumé : With its increasing presence in a continuously evolving media environment, the essay film as a visual form raises new questions about the construction of the subject, its relationship to the world, and the aesthetic possibilities of cinema. In this volume, authors specializing in various national cinemas (Cuban, French, German, Israeli, Italian, Lebanese, Polish, Russian, American) and critical approaches (historical, aesthetic, postcolonial, feminist, philosophical) explore the essay film and its consequences for the theory of cinema while building on and challenging existing theories. Taking as a guiding principle the essay form's dialogic, fluid nature, the volume examines the potential of the essayistic to question, investigate, and reflect on all forms of cinema—fiction film, popular cinema, and documentary, video installation, and digital essay.A wide range of filmmakers are covered, from Dziga Vertov (Man with a Movie Camera, 1928), Chris Marker (Description of a Struggle, 1960), Nicolás Guillén Landrián (Coffea Arábiga, 1968), Pier Paolo Pasolini (Notes for an African Oresteia, 1969), Chantal Akerman (News from Home, 1976) and Jean-Luc Godard (Notre musique, 2004) to Nanni Moretti (Palombella Rossa, 1989), Mohammed Soueid (Civil War, 2002), Claire Denis (L'Intrus, 2004) and Terrence Malick (The Tree of Life, 2011), among others. The volume argues that the essayistic in film—as process, as experience, as experiment—opens the road to key issues faced by the individual in relation to the collective, but can also lead to its own subversion, as a form of dialectical thought that gravitates towards crisis. (éditeur)

Résumé : Le titre de ce volume fait écho à un ouvrage collectif supervisé par Edgar Morin et intitulé L'Unité de l'homme, qui en 1974 a ouvert une grande enquête collective d'" anthropologie fondamentale ". Il réunit les cinq premiers maîtres livres de l'auteur publiés avant cette date. Écrits d'une plume claire qui les rend accessibles à un large public, ils permettent de découvrir, chemin faisant, comment et pourquoi ce maître en sciences sociales, figure majeure de l'histoire intellectuelle de notre siècle, a toujours été un " in-discipliné ". Impossible de le circonscrire, de le limiter à un champ particulier... Premier chercheur à avoir travaillé sur le phénomène " yé-yé " (c'est lui qui a inventé le mot), premier intellectuel à avoir publié une analyse de Mai 68, Edgar Morin a toujours été un pionnier. Tous les titres ici rassemblés sont ceux d'un précurseur. Dans l'exercice délicat du retour critique sur une expérience communiste (Autocritique, 1959) ; dans l'analyse scientifique de la culture de masse (Les Stars, 1957) ; dans l'enquête " pluridisciplinaire " (La Métamorphose de Plozévet, 1967) ; dans l'investigation d'une rumeur contemporaine (La Rumeur d'Orléans, 1969) ; dans la découverte de la " contre-culture " californienne (Journal de Californie, 1970)... C'est sans doute parce qu'il est un inclassable qu'Edgar Morin fut et demeure un maître comme devraient l'être tous les maîtres : gourmand de culture, sans arrogance, attiré par le dialogue plus que par la controverse. À le lire, on comprend que si la condition humaine est grave, elle n'est pas désespérée.

Résumé : La première monographie de l’œuvre de l’artiste audacieuse Betty Tompkins de la fin des années 1960 à nos jours. Ce premier ouvrage monographique de l’artiste américaine Betty Tompkins (née en 1945) présente plus de cinquante peintures et dessins réalisés au cours de sa carrière. Tompkins est surtout connue pour ses toiles grand format Fuck Paintings, une série inaugurée en 1969, dont les images sources sont tirées de magazines pornographiques. La série est connue pour avoir été censurée à plusieurs reprises, notamment en France en 1973. Dans cette série et d'autres, dont les Cunt Paintings et Pussy Paintings, Tompkins utilise une palette froide et restreinte de noir, blanc et gris pour les images pornographiques qu'elle s'approprie. Stylistiquement proche de l’hyperréalisme, les images sont recadrées et produites à l'aérographe sur des fonds pastel. Dans certains cas, l'image est ensuite recouverte de textes misogynes. Bien que ses peintures aient rarement été exposées, en raison de leur contenu explicite, Tompkins a influencé toute une génération d’artistes. Depuis les années 1970, elle n'a cessé d’interroger les codes de représentation des corps féminins. Récemment, le mouvement #MeToo a permis une nouvelle lecture de son travail. Dans ce volume essentiel, des collages et des dessins révèlent les processus de travail de Tompkins, mettant en évidence sa technique de quadrillage, forme majeure du minimalisme et du formalisme. Parmi les œuvres sur papier, la série Photo Drawings de 2014 est ici dévoilée pour la première fois.

Résumé : I: Art theory and practice -- Daniel Buren (1938-) / Melanie Marino -- Dan Graham (1942-) / Eric de Bruyn -- Mike Kelley (1954-) / John Welchman -- Mary Kelly (1941-) / Margaret Iversen -- Joseph Kosuth (1945-) / Michael Corris -- Barbara Kruger (1945-) / Esther Leslie -- Robert Morris (1931-) / Jonathan Vickery -- Adrian Piper (1948-) / Robert del Principe -- Robert Smithson (1938-1973) / Dominic Rahtz -- Jeff Wall (1946-) / Stewart Martin -- II: Art theory and history -- Nicolas Bourriaud (1965-) / Claire Bishop -- Benjamin Buchloh (1941-) / Christine Mehring -- T. J. Clark (1943-) / Dominic Willsdon -- Thierry de Duve (1944-) / Gregg Horowitz -- James Elkins (1955-) / Robert Williams -- Hal Foster (1955-) / Gordon Hughes -- Michael Fried (1939-) / Stephen Melville -- Clement Greenberg (1909-1994) / Diarmuid Costello -- Rosalind Krauss (1940-) / Martha Buskirk -- W. J. T. Mitchell (1942-) / Riccardo Marchi -- Linda Nochlin (1931-) / Francesca Berry -- Griselda Pollock (1949-) / Kirstie Skinner -- III: Philosophy of art and aesthetics -- Theodor Adorno (1903-1969) / Michael Kelly -- J. M. Berstein (1947-) / Espen Hammer -- Noël Carroll (1947-) / Katerina Reed-Tsocha -- Stanley Cavell (1926-) / Stephen Mulhall -- Arthur C. Danto (1924-) / David Carrier -- Gilles Deleuze (1925-1995) / Darren Ambrose -- Jacques Derrida (1930-2004) / Jonathan Lahey Dronsfield -- George Dickie (1926-) / Cain Samuel Todd -- Jean François Lyotard (1924-1998) / James Williams -- Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) / Alex Potts -- Albrecht Wellmer (1933-) / Ruth M. Sonderegger -- Richard Wollheim (1923-2003) / Derek Matravers -- IV: Theory and philosophy of culture -- Roland Barthes (1915-1980) / Nancy Shawcross -- Georges Bataille (1897-1961) / Michael Richardson -- Jean Baudrillard (1929-) / Mike Gane -- Walter Benjamin (1892-1940) / Helmut Schmitz -- Pierre Bourdieu (1930-2002) / Gordon Fyfe -- Judith Butler (1956-) / Rebecca Zorach -- Michel Foucault (1926-1984) / Scott Durham -- Fredric Jameson (1934-) / David Ayers -- Melanie Klein (1882-1960) / Mignon Nixon -- Julia Kristeva (1941-) / Sara Beardsworth -- Niklas Luhmann (1927-1998) / Francis Halsall.

Résumé : Un essai de Robert Bonaccorsi sur le tableau très singulier de Gilles Aillaud « La bataille du riz », illustré par un portfolio qui contient les documents historiques mentionnés dans le texte, provenant d'archives muséales ou de la collection de l'auteur. Le tableau de Gilles Aillaud La Bataille du riz, réalisé en 1968, occupe une place à part dans son travail grâce à sa lisibilité assumée et à sa présence en tant que manifeste. Cette œuvre s'inscrit dans une démarche initiée dans le cadre du Salon de la Jeune Peinture (dont Gilles Aillaud fut le principal théoricien) dès 1964, qui se concrétise via l'expérience collective de la « Salle rouge pour le Vietnam », qui réunit les œuvres de vingt-quatre peintres avec un seul lien revendiqué, « la guerre du peuple » vietnamien. Conçue pour le Salon de la Jeune Peinture annulé en raison des événements de Mai 68, l'exposition sera montée à l'ARC – musée d'Art moderne de la Ville de Paris du 17 janvier au 23 février 1969, et ensuite de façon itinérante et militante dans plusieurs villes de France. L'ouvrage s'attache à restituer l'histoire de ce tableau, tout à la fois dans l'évolution de la démarche de Gilles Aillaud – en particulier avec les expériences menées à « plusieurs mains» aux côtés d'Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati –, mais aussi dans le contexte des débats esthétiques théoriques et politiques (autour de la mise en cause de la culture bourgeoise, du marxisme, du maoïsme, de la peinture politique, du réalisme socialiste…) qui se font jour dans le cadre de la Jeune Peinture et qui trouveront un prolongement concret dans l'expérience de l'Atelier populaire, en mai 1968.

Résumé : During the last days of July 1967, Detroit experienced a week of devastating urban collapse—one of the worst civil disorders in twentieth-century America. Forty-three people were killed, over $50 million in property was destroyed, and the city itself was left in a state of panic and confusion, the scars of which are still present today.Now for the first time in paperback and with a new reflective essay that examines the events a half-century later, The Detroit Riot of 1967 (originally published in 1969) is the story of that terrible experience as told from the perspective of Hubert G. Locke, then administrative aide to Detroit’s police commissioner. The book covers the week between the riot’s outbreak and the aftermath thereof. An hour-by-hour account is given of the looting, arson, and sniping, as well as the problems faced by the police, National Guard, and federal troops who struggled to restore order. Locke goes on to address the situation as outlined by the courts, and the response of the community—including the media, social and religious agencies, and civic and political leadership. Finally, Locke looks at the attempt of white leadership to forge a new alliance with a rising, militant black population; the shifts in political perspectives within the black community itself; and the growing polarization of black and white sentiment in a city that had previously received national recognition as a "model community in race relations." The Detroit Riot of 1967 explores many of the critical questions that confront contemporary urban America and offers observations on the problems of the police system and substantive suggestions on redefining urban law enforcement in American society. Locke argues that Detroit, and every other city in America, is in a race with time—and thus far losing the battle. It has been fifty years since the riot and federal policies are needed now more than ever that will help to protect the future of urban America. All historians, from professional to novice, will find value in this compelling account of a marked moment in American history. - Note de l'éditeur

Résumé : Les écoles d’architecture construites en France depuis les années 1950 sont actuellement au centre de multiples interrogations concernant autant l’évolution de leurs usages que leur valeur patrimoniale. Dans ces bâtiments où l’architecture s’enseigne et s’apprend, les multiples enjeux de la création architecturale se donnent à lire, à voir, à comprendre. Le fort investissement symbolique dont les écoles d’architecture font l’objet, tant de la part de l’État, initiateur de leur construction, que de leurs concepteurs et usagers, les hisse au rang de modèles ou de manifestes architecturaux. Leur histoire rejoint celle de l’architecture de la seconde moitié du 20e siècle. Croisant plusieurs échelles d’analyse, Architectures manifestes interroge l’exemplarité et le caractère démonstratif d’édifices dont le programme fut fortement renouvelé par la réforme de l’enseignement de l’architecture de 1968. Les envisager selon une perspective historique permet d’analyser les interactions passées et présentes entre architecture, organisation spatiale et projet pédagogique (4ème de couverture). P.9. Préface / L’architecture des écoles d’architecture, un objet d’étude / Richard KleinP.13. Introduction / Apprendre et transmettre. Les écoles d’architectures en France depuis 1950 / Guy Lambert, Éléonore MarantzP.37. Contexte politique et formation des architectes : le cas des écoles d’architecture construites à Alger (1954-1970) / Malik ChebahiP.49. L’implantation des écoles d’architecture en région parisienne (1965-2000) : opportunités foncières, stratégies urbaines, visées pédagogiques / Simon TexierP.59. Un architecte, deux programmes : l’École d’architecture en Normandie et l’Institut européen d’aménagement et d’architecture / Valter Balducci, Élise GuillermP.81. Changer la ville ? Changer l’école ! L’ambition lilloise d’un « institut universitaire d’architecture et d’urbanisme » (1968-1977) / Catherine Blain, Juliette PommierP.103. Architecture ouverte, pédagogie fermée : Claude Ferret et l’École d’architecture de Bordeaux (1970-1973) / Franck DelormeP.119. Jacques Kalisz, Roger Salem et l’École d’architecture de Nanterre. Combinatoire et réforme de l’enseignement / Damien RenaultP.137. Du projet architectural à la pédagogie : l’école de Françoise-Hélène Jourda et de Gilles Perraudin / Benjamin Chavardès, Philippe DufieuxP.149. L’École d’architecture de Nancy (Livio Vacchini, 1992-1996). Concret-isation d’une passion tessinoise / Gilles MarseilleP.165. L’Institut de l’environnement, 1969-1971 : le rêve d’une architecture pédagogique décloisonnée / Tony CômeP.179. Origine et genèse de l’Unité pédagogique d’architecture de Toulouse (1968-1974) / Jean-Henri FabreP.195. L’Unité pédagogique d’architecture de Nantes, une expérience pédagogique ? / Gilles BienvenuP.209. Marne-la-Vallée. De l’évènement suscité à l’accident créateur / David EnonP.221. La grande halle comme expérience pédagogique à l’échelle 1 / Caroline Maniaque

Résumé : Recension photographique de trente bâtiments représentatifs de l'architecture moderne d'Abidjan et plus spécifiquement du moment qui suivit l'indépendance du pays. Les images témoignent de la façon dont l'architecture appréhende l'histoire des lieux et porte les traces sédimentaires des changements sociaux et politiques de la Côte d'Ivoire. ©Electre 2022

Résumé : The effects and meanings of destruction are central to the work of many of our most influential artists. Since the early 1960s, artists have employed destruction to creative ends. Here destruction changes from a negative state or passive condition to a highly productive category. The destructive subversion of media imagery aims to release us from its controlling effects. The self-destructing artwork extinguishes art's fixity as arrested form and ushers in the ephemeral and contingent 'open work.'This anthology explores artworks that convey the threat of destruction an how they have disrupted the perceived integrity of built structures and institutions. Artistic acts of iconoclasm or risk to the self have raised consciousness of authoritarian oppression. More understated works explore the theme of destruction in armed conflict, media violence, and threats to the environment. These text make up the first collection to be focused systematically on destruction in modern and contemporary art.

Résumé : "Premier ouvrage consacré aux architectures universitaires parisiennes et franciliennes du second XXe siècle, cet ouvrage invite à mieux comprendre ces architectures souvent peu (ou mal) considérées. Accordant une large place aux études récentes, il dresse un état des connaissances et évoque les enjeux de recherche autour de ce patrimoine en devenir (Éléonore Marantz). Analysant le rapport des universités au territoire et à la ville (Loïc Vadelorge), la façon dont se redessine la géographie universitaire francilienne (Ana bela de Araujo, Myriam Baron) ou la complexité des processus de planification des campus (Alain Sinou), les auteurs permettent de mieux comprendre comment s'est recomposé l’espace universitaire francilien, avant et après la promulgation, en novembre 1968, de la loi d’orientation sur l’enseignement supérieur. Les différentes contributions interrogent aussi la dimension proprement architecturale des complexes et bâtiments universitaires édifiés à Paris et en Île-de- France entre 1945 et 2000. Appréhendés au travers d’une histoire plus générale de l’architecture universitaire (Gérard Monnier), l’intérêt et la portée de ces architectures sont mis en exergue (Christian Hottin). Leur caractère novateur, parfois expérimental, est confirmé par les monographies consacrées à la faculté de Médecine de la rue des Saint-Pères (Marie Gaimard), aux sites de Jussieu et de Nanterre (Sébastien Cherruet), au Centre multidisciplinaire de Tolbiac (Sibylle Le Vot) ou encore à la Maison de l’Iran construite au sein de la Cité internationale universitaire de Paris (Audrey Jeanroy). Au fil des analyses se dessine ainsi une histoire inédite des architectures universitaires parisiennes et franciliennes du second XXe siècle, une histoire que l’outil de recherche recensant les sources documentant le sujet (Stéphanie Méchine et David Peyceré) invite à enrichir encore." (source : 4e de couverture)Sommaire : Introduction. Des architectures et leur « mise » en histoire / Éléonore MarantzLES UNIVERSITÉS : DES ARCHITECTURES DANS LEUR RAPPORT AU TERRITOIRELa nouvelle faculté des sciences à Orsay (1954-1965) au prisme de la géographie de la science parisienne / Anabela de AraujoLe Centre scientifique et polytechnique de Villetaneuse (1974-1975) : l'architecture universitaire au service du campus urbain / Loïc VadelorgeLes documents de planification spatiale à l'épreuve de la réalité de la constitution d'un site universitaire (université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, 1980 à nos jours) / Alain SinouLes universités franciliennes entre centralités malmenées et polycentrisme inachevé / Myriam BaronLES UNIVERSITÉS, LABORATOIRES D’ARCHITECTUREUn contexte : les universités bâties en France au XXe siècle / Gérard MonnierLa nouvelle faculté de médecine (1935-1953) et les ambitions contrariées de l’Université de Paris / Marie GaimardCréativité et technicité comme réponses au défi de la massification de l’université. L’intervention d’Édouard Albert sur les campus de Jussieu et de Nanterre / Sébastien CherruetLes enjeux architecturaux de la démocratisation de l’université : le Centre multidisciplinaire Tolbiac entre recherche sculpturale et dimension constructive / Sibylle Le VotLa Maison de l’Iran (Paris, 1959-1969) : un bâtiment signal au cœur de la Cité internationale universitaire de Paris / Audrey JeanroyLES UNIVERSITÉS, OBJETS D’HISTOIRELes sources de l’histoire des bâtiments universitaires / Stéphanie Méchine et David PeyceréConclusion / Christian HottinAnnexe 1 : Fonds d’archives publiquesAnnexe 2 : Fonds d’archives privées conservés à la Cité de l’architecture et du patrimoineListe des institutions universitairesIndex des lieuxIndex des personnesRésumés

Résumé : Craft is a contested concept in art history and a vital category through which to understand contemporary art. Through ‘craft’, materials, techniques and tools are investigated and their histories explored in order to reflect on the politics of labour and on the extraordinary complexity of the made world around us. This anthology offers an ethnography of craft, surveying its shape-shifting identities in the context of progressive art and design through writings by artists and makers, and drawing on poetry, fiction, anthropology and sociology. Reflections on new technologies and materials, lost and found worlds of handwork and the politics of work all throw light on ‘craft’ as process, product and ideology.