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Résumé : Dans le cadre de ses résidences d'écrivains, la médiathèque des Mureaux confie à Ricardo Montserrat un atelier d'écriture composé de femmes, toutes immigrées, et pour la plupart de religion musulmane : Marocaines, Maliennes, Comoriennes. L'objectif est pour elles d'écrire à plusieurs mains un véritable roman bilingue (français et langues maternelles) destiné à être publié. Cette initiative est particulièrement chère à Ricardo Montserrat, écrivain de romans noirs et homme de théâtre, qui place au centre de son travail la lutte contre l'inertie des préjugés et considère la création comme un outil, un instrument afin de redonner une cohérence à la vie : «dominer la langue, c'est avoir le pouvoir». Ce film, qui témoigne du déroulement de l'atelier, met en lumière l'évolution intérieure des femmes qui y ont participé, leur prise de parole progressive, leur désir de s'ouvrir au monde et à elles-mêmes. Des entretiens avec les femmes participant à l'atelier, avec Ricardo Montserrat et avec Leslie Thomas, directrice de la médiathèque des Mureaux, complètent les séances de travail filmées. Le roman sera publié sous le titre : «Les Filles d'Ariane».

Résumé : En 1985, le réalisateur filme Farid, Naguib et Abdel Ouab, trois frères âgés d'un peu plus de 20 ans, qui vivent à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis) avec leur famille originaire de Kabylie (Algérie) où le père voudrait bien qu'ils retournent définitivement. Mais les trois jeunes ont tous grandi en banlieue parisienne. Farid milite dans une agence de presse, Naguib fait de la boxe, et Abdel ouab est étudiant en première année d'université.

Résumé : Il y a en France, environ un demi-million de Chinois, dont 60 000 vivent dans la clandestinité. La plupart d'entre eux, installés à Paris, sont originaires de la région de Wenzhou : des hommes, des femmes, des familles entières , qui sont arrivés avec l'espoir de faire fortune. Mais leur destin n'est pas celui dont ils rêvaient, et entre-temps, la Chine a considérablement changé. C'est le cas des époux Zhang, formant avec leur voisin une petite communauté dans un quartier de banlieue parisienne, qui font le choix, après avoir passé dix ans sur le sol français, du retour au pays, même s'il faut, pour cela, "perdre la face".

Résumé : Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l'Algérie. Dans l'entre-deux de la traversée entre Marseille et Alger, les discussions dans les cabines, les salons ou sur les ponts parlent toutes de départ et de pays. La réalisatrice s'est installée dans cet entre-deux et écoute les conversations ou les confidences des uns et des autres. Certains vont en France pour la première fois, d'autres terminent de brèves vacances au "bled". Les plus âgés transportent avec eux les récits de la vie en france et ceux de l'Histoire. Les plus jeunes disent l'Algérie du manque de travail et l'espoir de trouver un avenir. Celui qui "monte" pour la première fois écoute et apprend de celui qui a déjà traversé. Avec l'humour de la lucidité ou du fatalisme, et la conscience du déchirement, le film propose, dans le tempo du voyage, une autre manière de dire et de voir l'immigration. "L'idéal serait de faire de deux mondes un troisième monde' rêve l'un des passagers.

Résumé : Pendant plusieurs mois, la réalisatrice Stéphanie Molez a posé ses caméras dans le restaurant kebab Le Mogador, en plein cœur du centre historique de Rouen. Ici, tout le monde a table ouverte : l’étudiant comme le chômeur, l’immigré comme le français, le parent divorcé comme la famille recomposée, les nantis comme les exclus. L’Autre comme soi-même. C’est la nouvelle formule de ces kebabs apparus en France au milieu des années 90 : ils ne sont plus des commerces étrangers, folkloriques, halals ou ethniques, mais des lieux de rencontres urbains autour de sandwiches qui n’ont plus de grecs que le nom. Le chaleureux patron du Mogador s’appelle Youssef, il est d’origine marocaine, il règne sur son petit monde et son parcours de vie éclaire les chemins chaotiques de l’exil. Chez lui, oubliez le cliché sur les communautés à couteaux tirés. Le lien social a des visages, des noms, des accents, des goûts, des idées, des conflits, des échanges... La France s’y révèle et s’y déguste dans sa complexité, sa diversité comme dans sa vitalité. Loin des pessimismes qui nous bouffent, et des idéologies qui nous classent. Le sport ou le manque d’argent, le racisme ou les gilets jaunes : tout est nourriture à l’échange, tout est propice à raconter un peu de soi. Et dans ces tranches de vie, ces brèves de kebab, se révèlent la chronique au quotidien d’une nouvelle société française. Un film pour alimenter le débat sur l’altérité, nourrir la réflexion sur l’intégration, et digérer bien des idées reçues... (jaquette)

Résumé : Yassin est afghan, il a dix-sept ans, peut-être dix-huit, seul, sans famille, il est arrivé clandestinement en France et rêve d'obtenir des papiers pour régulariser sa situation... En attendant, il va à l'école chaque matin... Avec candeur et maturité, il raconte son histoire..."Ce qui m'a surtout poussé vers ce film, ce sont les adolescents réfugiés sans famille, les "mineurs isolés demandeurs d'asile", comme les nomme froidement l'administration française. C'est une problématique mal connue, et les chiffres disponibles sont inquiétants. Un mineur sur deux est refoulé dès son arrivée sur le territoire français, et il y a entre 2500 à 3000 enfants étrangers seuls en France sans aucun repère familial. Près de la moitié seulement est engagée dans un processus de demande d'asile, et pas plus de 26 % de statuts ont été attribués à ces mineurs en 2004. Près de 3000 enfants, ça paraît beaucoup, c'est certain. Mais, au regard de la capacité d'absorption d'un pays comme le nôtre, c'est finalement très peu. A mon sens, si le statut de réfugié doit effectivement se discuter pour des adultes dans le strict cadre de la convention de Genève, le refuser à des mineurs sans famille me paraît inacceptable. (...)"(Didier Cros)

Résumé : ̕Marseille, un habitant sur dix vient des Comores et entretient une vie communautaire très riche et des liens vivaces avec son île d'origine. Un poids parfois lourd à porter pour les jeunes qui ont grandi en France et qui nourrissent d'autres aspirations que le sacro-saint "grand mariage" comorien et le respect des traditions. Fatima, Anzui et Faiswal, quant à eux, tentent de tisser au quotidien des liens entre les différentes parts de leur identité, entre les cultures et les générations. Reflets d'une société métissée, ils inventent de nouveaux modèles, cultivant tout à la fois leur indépendance et l'attachement à leurs origines.

Résumé : Caroline et Colette travaillent à la CAFDA (Coordination pour l'accueil des familles demandeuses d'asiles)... Face à elles, des familles venues d'Erythrée, du Sri Lanka, de Mongolie et d'ailleurs... Des rencontres tragi-comiques filmées de façon captivante... Un document édifiant sur la détresse sociale liée à l'immigration et à l'exil...

Résumé : Le fondateur du Nouvel Observateur, Jean Daniel, analyse depuis toujours les subtils méandres de l’identité nationale, à l’aune de l’expérience algérienne et d’une connaissance intime du monde. Pur produit de l’intégration mais membre d’un gouvernement qui compte "un ministère de l’immigration et... de l’identité nationale", Fadela Amara lui donne une réplique amicale et chaleureuse.

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