Recherche simple :

  •    Indice / Cote : 300.76
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 12

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Film réalisé à la suite d'un atelier d'écriture organisé avec des sans-abri à Nancy, de septembre 1998 à avril 1999 par une association de réinsertion sociale et produit par le Théâtre de la Manufacture.Les textes collectés par François Bon et Catherine Gourieux ont été publiés avec des photos de Jérôme Schlomoff dans un livre intitulé "La Douceur dans l'abîme, vies et paroles de sans-abri", aux éditions La Nuée Bleue en septembre 1999. Un an plus tard, le réalisateur réunit les hommes et les femmes ayant participé à cet atelier et leur fait écouter une transcription enregistrée de ce qu'ils avaient alors confié à leurs interlocuteurs. Filmés de face en un seul plan séquence, assis derrière une table sur laquelle est posé un imposant magnétophone, ils sont une vingtaine à venir entendre leur propre récit " interprété " par des voix qui ne sont pas les leurs. Les uns, prisonniers du dispositif, écoutent sans émotion apparente, d'autres commentent du geste ou acquiescent. Pour certains d'entre eux, l'expérience semble pénible, éprouvante. Le réalisateur filme également tous les lieux de misère, barres d'immeubles, usines désaffectées, squats, témoins de la précarité de ces laissés pour compte.

Résumé : Agnès Varda rencontre ceux qui, pour vivre, ramassent ou récupèrent les "restes" des autres : déchets de fin de marchés, objets abandonnés sur les trottoirs...Ceux qu'elle appelle les glaneurs de notre temps.

Résumé : "Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri-Storck à propos de la misère sociale qui s'est perpétuée jusqu'à mon époque. Jour après jour, la lettre fait découvrir une réalité de plus en plus brutale, parfois insoutenable. Elle tente de lever le voile sur un système social et économique qui justifie la misère totale, ou pire, la dissimule." Patric Jean

Résumé : Le héros, l'unique être humain vivant faisant l'objet du film, vit reclus depuis trente ans dans une épaisse forêt du Sud-Ouest de la France. Persuadé de l'imminence de la catastrophe planétaire créée par la malignité de l'homme, il y creuse des galeries souterraines qu'il orne de gravures, tant pour se protéger lui-même, que pour éclairer les futurs habitants. A cette fin, il enregistre également sur son magnétophone les morceaux de musique correspondant à son état d'esprit, diffusés par son vieux poste de radio, qu'il ré-écoute et chante lui-même jusqu'à satiété, créant ainsi son "pays" qu'il remplit de messages au monde, sonores et visuels. Le réalisateur Antoine Boutet transmet de façon bouleversante cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine, au spectateur tenu en haleine, d'un bout à l'autre du film.

Résumé : "Tout commence par des objets. Matthieu Chatellier, qui dialogue de derrière la caméra avec les membres d'une communauté Emmaüs de la région Caennaise, reconnaît des assiettes, des meubles qui ont bercé son enfance. Mais il n'a guère le temps de sombrer dans la nostalgie : tous les hommes qu'il filme sont actifs, suractifs, même, triant et vérifiant des vêtements selon des règles strictes, étiquetant chaque meuble d'un entrepôt plein à ras bord, sans cesse énergisés par leur capacité de transformer de l'informe en objet, le rebut en or. A l'évidente satisfaction de voir un tel système amender des vies fracturées succède une émotion singulière qui s'exhale de chaque portrait....Avec la même concentration que l'un des hommes qui photographie une minuscule petite fleur rose, le cinéaste et sa monteuse restituent le présent de ces vies dépolies par le voyage perpétuel. A la référence biblique du compagnonnage d'Emmaüs, le film substitue via son écoute, ses cadrages et sa lumière, une symbolique ulysséenne." Charlotte Garson, in Catalogue festival Cinéma du réel 2014

Résumé : Le film s'ouvre sur le récit, ému, d'une femme à sa nièce, la réalisatrice, du choc que fut pour elle la demande des autorités publiques qu'elle reçut un jour , de se rendre à l'intitut médico-légal local, pour reconnaître le corps d'un sans-abri, récemment décédé de froid dans la rue. C'était son frère, que ses autres frères et sœurs et elle-même eurent du mal à reconnaître tellement il avait changé après des années d'éloignement volontaire de ses proches, et que chacun avait fini par oublier. Tentant de démêler les fils de ce drame, la réalisatrice interroge les membres de sa famille : des photos, des films familiaux, des témoignages, rendent son identité au disparu. Son suivi sur plusieurs années, dans les rues de la ville, du parcours d'autres naufragés de la vie a su lui faire dévoiler les êtres humains qu'ils étaient et qu'elle a su rendre avec pudeur et sensibilité dans ce film délicat.

Résumé : Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. A leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire pour un dernier voyage… Un film précieux où sont filmées d'inoubliables rencontres…

Résumé : "Game Girls" suit Teri et son amie Tiahna dans le monde chaotique de Skid Row, quartier de Los Angeles connu pour être la “capitale des sans-abris des États-Unis.” Un dilemme attise les tensions entre les deux femmes: s’il semble que Tiahna accepte de faire partie de l’économie souterraine de Skid Row, Teri est animée par une puissante volonté d’en sortir. Avec d’autres femmes du quartier, elles participent chaque semaine à un atelier d’expression artistique, lieu de réflexion, de rêve et de guérison.

Résumé : Au centre-ville de São Paulo, Brésil. Dans un immeuble de sept étages et vingt-huit chambres, vivent cent sept habitants, tous dépendants au crack. Pendant plusieurs mois, Maira Bühler a filmé le quotidien des habitants, qui participent à un programme de réduction des inégalités que la municipalité veut arrêter. La caméra se faufile dans les chambres, les ascenseurs, les couloirs, de jour comme de nuit, témoignant de la lutte pour la vie que mènent les hommes et les femmes dans ce lieu confiné où tout peut arriver.

Résumé : Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a trente ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l'extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l'avenir à l'heure où la peur semble plus forte que jamais.

Résumé : Rio de Janeiro, août 2016. Les Jeux Olympiques d’été battent leur plein. À quelques pas du stade Maracanã, mais bien loin de l’attention internationale, une communauté de déshérités s’invente un quotidien dans un immeuble désaffecté. Malgré la misère, la violence des gangs et la militarisation du quartier, les occupants survivent avec ingéniosité et résilience. Ignorée par les reportages sensationnalistes, leur parole digne et généreuse témoigne d’un monde de béton et de lumière, où la réalité d’aujourd’hui s’estompe derrière les aspirations pour demain. (jaquette)

Résumé : Natalie Bookchin, artiste et vidéaste américaine, s'intéresse aux conséquences du numérique sur l'esthétique, le travail, les loisirs et le discours politique.

Explorer les sujets liés :