Recherche simple :

  •    Indice / Cote : 616.7
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 19

Voir tous les résultats les documents en ligne

Contenu : Site d'information pour le grand public et les professionnels de santé

Résumé : Juillet 1992. Jérôme, vingt ans, voit sa vie basculer suite à un accident de voiture. De multiples fractures, une jambe en miettes, le coma pendant deux jours. A son réveil, un chirurgien lui annonce qu'il va l'amputer mais il refuse radicalement le diagnostic. Le chirurgien accepte de tenter l'impossible : après trente-neuf opérations en cinq ans, Jérôme parvient à remarcher et à reprendre le fil de sa vie. Au cours de sa rééducation, il découvre sa vocation et devient orthoprothésiste pour se mettre au service de ceux qui n'ont pas eu sa chance... Mais aujourd'hui, Jérôme a décidé d'affronter l'inéluctable : l'amputation. Car depuis vingt ans, la douleur ne le quitte jamais. A travers son portrait, ce film propose un renouvellement du regard et une réflexion profonde sur l'amputation et le handicap.

Résumé : Un accident cardio-vasculaire laisse Jean-Dominique Bauby totalement paralysé, sans l'usage de la parole tandis que son cerveau, lui, est intact. Atteint du "locked in syndrom", Jean-Dominique Bauby communique avec l'extérieur par un battement de paupière. Il écrira, grâce à l'écoute de Claude son assistante et d'un alphabet ingénieux, "Le Scaphandre et le papillon". Avec des extraits du livre Beineix nous fait appréhender l'univers intérieur de Jean-Dominique Bauby et sa condition de "prisonnier de son corps". Le quotidien de l'hôpital de Berck-sur-mer est filmé ainsi que les séances d'écriture et d'orthophonie. Jean-Dominique Bauby est mort en 1997.

Résumé : Depuis plus de trente ans Richard Dindo « cherche à réfléchir sur la mémoire au cinéma, sur la question : Comment fabriquer de la Mémoire avec un film ? » Ce « Travailleur de la mémoire » s’intéresse ici à une des pathologies de la mémoire, la maladie d’Alzheimer, maladie encore très mystérieuse. Pour ce faire il est allé à la rencontre de patients, chez eux, dans une maison de retraite ou des lieux de soins et de diagnostic comme la consultation de la mémoire du service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève. Le film présente très peu de commentaires pédagogiques ou de discours médical. Il nous permet pourtant d’appréhender la gravité de la maladie, peut-être parce que le cinéaste a choisi de montrer les relations entre les malades et leurs proches avec une attention toute particulière donnée aux témoignages des proches : une femme qui cherche à garder son mari le plus longtemps possible même si le quotidien devient de plus en plus difficile à supporter, une malade vivant encore chez elle qui ne reconnaît plus sa fille et l'identifie comme sa sœur. Une femme, ancien médecin, témoigne de la maladie de son mari. Richard Dindo saisit à la fois la lutte des malades contre le néant et la souffrance des familles face à ce qu’un des témoins décrit comme un « deuil blanc». A chaque nouvel oubli constaté c’est un deuil qu’il faut faire. Les paroles recueillies s’ancrent dans la souffrance et la perte. Le film nous aide à comprendre et l’évolution de la maladie et le changement relationnel brusque, total qu’elle induit. Car comme l’énonce avec tant de détresse un jeune homme que son grand-père ne reconnaît plus : « Quand tous les souvenirs se sont évadés, tout s’efface, il ne reste qu’une enveloppe vide ; les souvenirs, c’est tout ce qui fait un être ».

Résumé : Gérard Legrand, aventurier, journaliste et écrivain est mort de la Maladie de Charcot, une maladie neurologique dégénérative à l'issue fatale. Petit à petit en moins de trois ans, il est devenu prisonnier de son corps tout en restant lucide. Le film est la promesse de son ami, le réalisateur Philippe Labrune, de raconter la vie et le combat de son camarade qui s'est refusé toute faiblesse devant ses proches et eut le projet fou de reprendre la mer pour à nouveau sentir "le mouvement musclé de l'eau" comme ultime réponse à la maladie qui d'étape en étape invalide jusqu'à l'immobilité totale et l'assistance respiratoire. En voix off sont lus des extraits du livre "L'île de l'oubli" qu'il écrivit avec l'aide de sa femme où sont consignées ses réflexions, sa peur de la mort et son angoisse de la déchéance. Ces lectures rythment le film qui laisse une grande place à la parole de sa femme, Ineka, ainsi qu'à celle de son frère et de ses deux enfants. Ineka surtout revient sur le voyage dans le Pacifique Sud qui selon elle relève d'une tentative de "marier la vie et la mort". Ce voyage, cette dernière traversée, Ineka l'a très mal vécue car elle n'eut à aucun moment la possibilité de se livrer au désespoir, ce sentiment profond qu'il fallait taire parce qu'"interdit de pleurer" était la règle, règle suivie jusqu'à feindre la joie.

Résumé : "Le Cerveau en miroir" propose une synthèse des recherches les plus avancées en neurosciences. Que savons-nous de notre cerveau ? Qu'en est-il de la conscience? Est-elle liée au corps, à l'environnement physique et social ? Notre "cosmos intérieur" est-il aussi complexe que l'univers lui-même. Grâce aux techniques de l'imagerie médicale qui permet de voir le cerveau en action, un nouveau "moment-charnière" après ceux de Galilée et de Darwin s'inscrit dans l'histoire des sciences. Le cerveau considéré comme "une combinaison d'attention et de mémoire" est un "système dynamique en équilibre constant avec le monde extérieur". La mouvance des circuits neuronaux fonde son adaptabilité et sa plasticité. Pour faciliter la compréhension du propos, le film progresse selon des expériences (l'étude du bulbe olfactif du chat par Walter J. Freeman montre que l'odorat est la clé du développement du cerveau ; des expériences menées avec des personnes aveugles mettent en évidence un cortex visuel intact pouvant être stimulé par d'autres sens comme le toucher). Une place importante est accordée au mécanisme essentiel de l'attention qui sélectionne l'information utile afin de trier, d'anticiper, d'appréhender, de mémoriser. Pour certains scientifiques le cerveau, organe fait de réseaux neuronaux serait "capable de créer des simulacres du monde extérieur pour générer l'action qui convient." Cette plongée dans le monde de nos neurones interroge les mécanismes de la pensée en considérant finalement le cerveau comme un organe ordinaire : une vraie révolution pour l'espèce humaine qui, désormais délogée de son piédestal, ne peut prétendre à une quelconque supériorité sur le monde animal.

Résumé : A l'Hôpital de La Timone à Marseille, une équipe de neurologues, de neurochirurgiens et de chercheurs de l'INSERM accueillent des patients atteints d'épilepsies rebelles aux traitements médicamenteux et donc particulièrement invalidantes dans la mesure où les malades sont isolés et empêchés de mener une vie sociale et professionnelle normale. Le parcours de soins, pluridisciplinaire, s'appuie sur des technologies de pointe. L'épilepsie est une perturbation de l'activité électrique du cerveau : une décharge électrique anormale se propage dans le cerveau et touche un ou plusieurs centres nerveux (les troubles peuvent affecter entre autres, la motricité, le langage ou la vision). Certaines formes graves peuvent entraîner convulsions et pertes de conscience. Quand les médicaments n'agissent pas, la chirurgie, quand elle peut être pratiquée, est la seule solution. Mais avant d'opérer, il faut comprendre l'origine d'une épilepsie en observant le comportement du malade et en enregistrant l'activité électrique de son cerveau à l'aide d'éléctrodes implantées dans le cerveau lui-même. L'Hôpital de La Timone à Marseille est un des rares centres en Europe qui réunit les compétences et la technologie nécessaires aux opérations. Le documentaire entièrement tourné à l'hôpital montre différents moments de soins (pose d'électrodes et stimulations de celles-ci, dialogue avec les malades, réflexions du Pr. Patrick Chauvel, chef du service de neurophysiologie) où les patients nous donnent à entendre des fragments de leur histoire individuelle en particulier la première apparition de la maladie dans leur vie. Le Pr Chauvel concluera en disant que les progrès dans la connaissance et la lutte contre cette maladie sont constants, que chaque patient apporte dans le traitement du suivant mais que plus on sait, plus on avance, plus l'étendue de l'inconnu dans le fonctionnement du cerveau est grande.

Résumé : Y aurait-il des différences entre le cerveau masculin et le cerveau féminin ? Avec humour et bousculant les idées reçues, Laure Delessalle mène une enquête qui combine avancées en biologie et en sciences humaines. La construction de l'identité sexuelle est interrogée selon le prisme de l'anatomie et l'imagerie cérébrales, le rôle des gènes et des hormones ainsi que selon celui de l'éducation, de la psychanalyse et de la préhistoire.

Résumé : Une exploration détaillée et fascinante de l'organe le plus complexe du corps humain par un des plus grands neurologues français. Les recherches sur le cerveau ont fait d'immenses progrès durant la dernière décennie, grâce notamment aux techniques d'imagerie médicale. Cet enregistrement fait un point complet et très à jour des connaissances le concernant. En prenant pour point de départ les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, Yves Agid nous invite à une exploration du cerveau. En termes très accessibles, il nous explique en détail l'organisation du cerveau, son développement à l'échelle de l'individu et de l'espèce ainsi que les mécanismes de la conscience. Il nous permet de comprendre les grandes fonctions du cerveau et ses dysfonctionnements.

Résumé : "Nurith Aviv tisse des liens entre récits biographiques et récits sur le biologique. A partir de photographies issues de ses archives personnelles, des souvenirs et des réflexions que ces images éveillent en elle, la cinéaste va à la rencontre de chercheurs en neurosciences pour évoquer avec eux des sujets tels que la mémoire, les neurones miroirs, le bilinguisme, la lecture, l’odeur, ou encore les traces de l’expérience. " (Source Editeur)

Explorer les sujets liés :