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Résumé : La morale classique prescrivait des règles fondées sur un ordre métaphysique ou religieux. Les valeurs éthiques ne préexistent pas au travail de recherche, ou du moins doivent y trouver la confirmation de leur légitimité. Du XIXe au XXe siècle, les rapports entre éthique et esthétique ont varié et avec la mort de l'Absolu, certains cherchent dans la littérature une nouvelle forme de spiritualité.

Résumé : Analyse le processus par lequel la censure tente de justifier ses décisions et comment les auteurs essayent, pour leur part de répondre aux exigences des censeurs, l'oeuvre censurée finissant par paraître sous une forme modifiée qui est le résultat d'une négociation entre les deux. Les traces de ce travail de retranchement et de modifications restent encore visibles sur les versions manuscrites.

Résumé : Essai consacré à la pensée de Rousseau. Il s'agit d'une interrogation philosophique sur la possibilité même du concept d'histoire, avec une refonte de la problématique de la théâtralité et de la (re)présentation en général.

Résumé : Etudie, à travers neuf oeuvres de la littérature mondiale (romans de William Faulkner, Dostoïevski, Albert Camus, Raymond Carver...) les engagements moraux du récit et des personnages, et montre dans quelle mesure les questions morales abordées en littérature peuvent éclairer notre relation morale au monde.

Résumé : Réunit des contributions à un séminaire européen sur les différentes manifestations de la censure intellectuelle, son impact sur la liberté de pensée et d'expression, la diffusion des oeuvres et leur réception par le public et la critique, mais aussi sur la création littéraire avec l'autocensure.

Résumé : Rassemble l'intégralité des textes du congrès organisé par l'Internationale communiste qui a réuni parmi 230 participants venus de 38 pays, des écrivains tels qu'Aragon, Barbusse, Bloch, Brecht, Breton, Gide, Huxley, Malraux, etc. Les débats portaient sur le sort de la littérature, de la culture, de la révolution russe, de l'antifascisme et de l'engagement intellectuel dans la société moderne.

Résumé : Devant l'intronisation de la médiocrité dans l'arène médiatique, la littérature n'a d'autre ressource que de prendre le maquis pour se sauvegarder elle-même et vivre à sa guise. C'est dans l'ombre, la coulisse, la marge, que s'invente une culture nouvelle.

Résumé : Issues d'un colloque, ces études s'attachent aux interactions complexes entre processus de création et réception des oeuvres par les lecteurs. Aborde la scène de lecture dans l'oeuvre littéraire, les traces de l'implication du lecteur dans le ¤¤Erec¤¤ en prose, les destinataires de la poésie religieuse castillane, le goût des sciences et de l'écriture du savoir à la cour de Charles V...

Résumé : Synthèse sur l'esthétique de la réception de la littérature.

Résumé : Une double interrogation sous-tend ce recueil d'études : qu'est-ce que la littérature a à apporter à la philosophie morale ? La philosophie morale peut-elle donner accès aux contenus moraux des oeuvres littéraires, dégager des connaissances morales ou des jugements moraux qui en seraient partie intégrante ?

Résumé : En échos au ¤¤Contre Sainte-Beuve¤¤, une analyse de la crise dans laquelle se trouve la culture traditionnelle aujourd'hui, qui en France est centrée sur la littérature, en trois points : la conception de la littérature ; la manière dont elle est étudiée ; le statut de la production littéraire et des écrivains dans la société contemporaine.

Résumé : Sélection d'entretiens consacrés à la littérature et présentés lors de l'émission Répliques animée par A. Finkielkraut sur France-Culture.

Résumé : Pour Todorov, la littérature est le meilleur moyen de connaître le monde humain et elle peut apprendre à mieux vivre. Selon lui, en France, une conception étriquée de la littérature s'est imposée ces dernières années. Evoquant quelques auteurs-clés, Todorov révèle les sources anciennes de l'image de la littérature, du temps des Lumières, chez les romantiques ou dans les avant-gardes du XXe siècle.

Résumé : L'auteur montre comment la révolution littéraire bouleverse de fait l'ordre sensible qui soutenait les hiérarchies traditionnelles, et pourquoi l'égalité littéraire déjoue la volonté de mettre la littérature au service de la politique. Il met ses hypothèses à l'épreuve sur Flaubert, Tolstoï, Mallarmé, etc. Il en montre les conséquences pour l'interprétation psychanalytique, historique, etc.

Résumé : Quelle valeur et quelle utilité la littérature peut-elle avoir dans la société et la culture contemporaine ?

Résumé : L'art de plaire est au coeur de l'actualité et du débat sur la philosophie de l'art et de la critique littéraire. Le plaisir de lire, de voir, d'entendre, repose sur la représentation des concepts de beauté, de jugement et de valeur, qu'il s'agisse d'oeuvres d'art ou d'oeuvres littéraires.

Résumé : Pour l'auteur, il s'agit de repenser les questions d'identité et d'appartenance nationale, de dépasser la vision d'un monde dominé par l'opposition entre soi et l'autre grâce au concept d'hybridité culturelle, de saisir comment les colonisés génèrent chez les colonisateurs un sentiment d'angoisse... Pour ce faire, il s'appuie sur la littérature, la philosophie, la psychanalyse et l'histoire.

Résumé : Analyse du lien singulier entre les oeuvres littéraires du XXe siècle et les destructions massives et organisées. Interroge les écrits de R. Antelme, P. Celan, I. Kertész, M. Buber-Neumann, V. Chalamov, T. Torito, I. Masuji afin de déceler à quel moment l'exigence de témoigner devient une oeuvre littéraire, et jusqu'où l'oeuvre littéraire rend possible ce que le seul témoignage ne permet pas.

Résumé : Ce sont les lecteurs qui font les livres, voilà l'argument défendu par S. Fish. Cette théorie du lecteur-faiseur de texte montre qu'il n'est pas nécessaire d'attendre que l'auteur donne la bonne clé d'interprétation du texte qu'il serait seul à détenir. Chaque lecteur bien vivant a le libre choix de l'interprétation.

Résumé : En évoquant les oeuvres de Romain Gary, Arthur London, Ismaïl Kadaré ou encore Jonathan Littel dont les textes rendent compte de l'expérience concrète de la vie en période totalitaire, l'auteur montre comment la société dans laquelle vit le sujet totalitaire n'est pas glacée mais marquée par une certaine effervescence, ce qui lui permet souvent de ruser avec les mots d'ordre officiels.

Résumé : Dans cet essai, G. Steiner expose son rapport aux livres et ce qu'il doit aux religions du livre.

Résumé : L'auteur envisage un certain nombre de pratiques de la lecture, de Platon à Virginia Woolf, à l'aide de ses propres instruments conceptuels qu'il présente ici dans une perspective historique : ce qui est demandé à la lecture, et l'articulation dans la pratique de la visée esthétique et de la visée éthique. Intégralité des conférences données par l'auteur à Jérusalem en 2005.

Résumé : Cet essai a pour but de défendre la séduction littéraire, ce qui relève d'un double défi : extraire la littérature de l'emprise du savoir critique, montrer comment le refus de l'objectivisation des faits littéraires ne saurait coïncider avec un retour à l'expression de soi. La séduction littéraire résiderait ainsi dans une subjectivité impersonnelle.

Résumé : L'auteur présente ici les possibilités théoriques d'une science de la littérature à travers une nouvelle version de la publication de 1974 qu'il a revue, corrigée et en partie réécrite.

Résumé : En analysant les meilleures études du fonctionnement du discours de fiction, l'auteur développe une argumentation destinée à montrer comment la fiction est capable de se charger d'une signification réelle pour le lecteur. Il s'appuie également sur les études classiques en sociologie de la réception.

Résumé : Les études de réception sont un champ à part entière de la recherche comparatiste, et se situent à la croisée des méthodologies, en interrogeant à la fois la sociologie de la littérature, l'histoire de la lecture, l'histoire des mentalités, la rhétorique critique, la poétique ou la place des traductions. Cet ouvrage fait le point sur des études de cas dans cette perspective interdisciplinaire.

Résumé : Le propos de ce livre est de demander à la pensée ancienne de la prudentia une théorie complète de la décision. En ces siècles, on apprenait à prendre des décisions en jugeant après coup celle des autres. La prise de décision était un lent processus avec sa rationalité et sa part de liberté. C'est ainsi que l'on parvient à cet autre mystère, celui de la lecture critique.

Résumé : Contributions à la réflexion sur la valeur du texte littéraire dans ses dimensions esthétique, économique, institutionnelle, cognitive, explorant un certain nombre de voies permettant l'évaluation : la prise en compte de la spécificité de l'art littéraire dont le matériau est le langage, la réception ou la capacité du texte à transformer les modes de perception et d'intellection.

Résumé : Une réflexion sur le don du livre qui se manifeste par l'envoi, manuscrit, porté sur un seul exemplaire, et la dédicace, imprimée, portant sur tous. Ces éléments, considérés comme marginaux et dont l'étude est souvent négligée, jouent souvent un rôle important, sinon central, dans la constitution du sens du livre et dans sa réception.

Résumé : Ces essais examinent les motivations, les formes et les styles de la littérature de résistance, à travers l'analyse des langages inventés par les dissidents, les justes, les martyrs, pour témoigner de leur attachement à la vérité à différentes périodes de l'histoire.

Résumé : Ce livre s'attache à expliquer les processus qui fondent et constituent la lecture en tant que telle. Lire c'est attribuer du sens aux mots, aux phrases, aux textes. C'est comprendre les mondes qui passent à travers les livres et expliquer les événements sociaux-historiques qui se sont déroulés à l'époque où les oeuvres ont été écrites.

Résumé : Ce numéro montre la façon dont la littérature moderne révèle les tensions entre individu et groupe. Poser la question de savoir en quel nom parler revient à interroger la condition même du régime de la démocratie et la légitimité de la parole. La question est aussi au nom de quoi, de quelles idées ou valeurs. Une perspective historique est nécessaire ainsi que l'examen du présent.

Résumé : Une analyse socio-historique et comparative des transferts littéraires vers la France en provenance de l'URSS. L'étude aborde la question des modes de politisation d'univers culturels nationaux et les rapports entre littérature et politique. Elle examine comment l'instauration des régimes communistes en Europe de l'Est a modifié les conditions de publication et d'exercice du métier d'écrivain.

Résumé : Réflexion sur l'histoire de la notion d'autorité en littérature, au regard des diverses querelles de la modernité, et en lien avec les concepts de légitimité, de valeur, de crédit, de consécration, d'infuence et de mémoire. Elle développe l'idée selon laquelle la crise de l'autorité ne signifie aucunement une faillite de l'autorité.

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