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  •    Indice / Cote : 840"19" MAUR
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Résumé : 300 lettres inédites, correspondances de qualité avec les plus grands intellectuels du temps, dont Marcel Proust, Gide, Paul Valéry, Bernard Grasset, Jean Paulhan... Elles permettent de replacer Maurras dans son contexte intellectuel, d'éclairer la complexité de sa nature, de le situer en tant qu'épicentre de la vie politique, culturelle et intellectuelle pendant près d'un demi siècle...

Résumé : Un portrait de l'écrivain et théoricien politique C. Maurras, dont la pensée influença Philippe Ariès, Georges Dumézil, Charles de Gaulle...

Résumé : Un cahier pluridisciplinaire cherchant à refléter la diversité des aspects de la vie et de l'oeuvre de Maurras. Réunit des contributions de spécialistes de la philosophie, de l'histoire et de la littérature pour faire ressortir les principales articulations de la pensée de l'écrivain.

Résumé : Etude sur la place de la violence et de l'amour dans l'oeuvre romanesque de François Mauriac et Georges Bernanos.

Résumé : Dans les années 1950, l'écrivain décrit ses réactions face au déclenchement de sa surdité à l'âge de 14 ans, la crise morale qu'il a alors traversée, sa découverte de la poésie, etc. ©Electre 2016

Résumé : «On ne parle jamais que de soi», avoue Mauriac et il est vrai que si jamais romancier a proféré des doubles si clairs de son moi c'est bien lui, au point que Sartre a pu lui reprocher – peut-être à tort en définitive – d'adopter le point de vue de Dieu pour enfanter des personnages sur quoi l'auteur savait tout au principe. S'il connaissait tout de leur «pauvre chair» et de leur esprit, n'est-ce pas, précisément, parce qu'ils naissaient plus rigoureusement de lui que chez d'autres romanciers? Ce cœur de Mauriac, à la fois janséniste et voluptueux, il le rend – même si on devine que n'est souvent livrée que l'embellie après la tempête – dans ces œuvres autobiographiques que ce volume rassemble, parcourant l'ensemble de la vie, de l'origine bordelaise – à quoi sans aucune doute toute l'œuvre est suspendue et vers laquelle Mauriac reviendra comme on tente de revenir à l'enfance – jusqu'aux derniers textes, si graves qu'ils donnent parfois l'impression d'être une parole d'au-delà de la mort. On y rencontre Barrès – celui qui l'a reconnu et dont il faut de quelque façon se délivrer pour être soi – et on y erre du côté de Proust que probablement ou eût aimé être, avec – au passage – ces coups de dents dont Mauriac a le secret. On verra cependant, par les variantes, que Mauriac corrige sa nature en fourrant de velours sa griffe. Le coup – tout chrétien qu'il se veut – n'épargne pas : Montherlant? Faux don Juan. Gide? Petit protestant qui a de mauvaises habitudes. Cocteau? Un arlequin. Et, pour conclure : «Les âmes n'ont pas d'odeur, leur cadavre ne sent pas.» Mais le mémorialiste ne se leurre pas : «S'il existe un seul homme qui tienne son journal pour son agrément particulier [...], il lui reste toujours quelqu'un à duper ; et c'est lui-même.»

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