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Résumé : "Ma langue est celle d'un éternel étranger. Dans les mots de tous les jours, je suis en perpétuel exil. Il m'en faut toujours d'autres pour dire la même chose." Le commentaire à la première personne, suivant un ordre alphabétique et subjectif, nous introduit dans un univers où la langue et la culture yiddish, celles des communautés juives européennes d'avant la Shoah, sont encore vivantes. École, bibliothèque, imprimerie, rue, théâtre, cafés...Traces d'une culture intériorisée qui représente "l'espace intemporel dans lequel repose le souvenir d'un passé révolu".

Résumé : La série "Vie et mort des langues" comprend quatre films sur des langues qui ne sont plus parlées mais qui continuent d'exister par l'écrit et sont encore lues. Rachel Ertel pour le yiddish, Jean Bottéro pour l'akkadien, Pascal Quignard pour le latin, Jean-Pierre Vernant pour le grec, proposent une approche narrative de leurs travaux, illustrée de nombreux documents. Chaque auteur évoque la naissance de la langue, retrace son évolution historique, politique ou sacrée, met en évidence son influence dans notre société, l'héritage qu'elle a laissé, ainsi que son avenir possible.

Résumé : "Langue sacrée, langue parlée" est le prolongement d'une réflexion sur la langue que, déjà, Nurith Aviv avait placée au centre de son précédent film : "D'une langue à l'autre" (2004), où neuf personnes - écrivains, poètes, musiciens - analysaient la relation conflictuelle entre la langue de leurs parents, langue de l'enfance, et l'hébreu, langue nationale. "Langue sacrée, langue parlée" est conçu selon la même structure, alternant entretiens et longs travellings en train (le prologue même est composé des images enregistrées en 1897 par Alexandre Promio de la ligne de chemin de fer Jérusalem-Jaffa). Treize personnes cette fois, natives d'Israël, aussi judicieusement choisies que magnifiquement cadrées, vont livrer, tour à tour, le témoignage passionnant de leur relation personnelle à l'hébreu, qui, pendant des siècles, fut langue sacrée pour les juifs de la diaspora, et qui, par volonté politique, est devenu, au XXème siècle, une langue parlée au quotidien. Avec : Haïm Gouri, poète, écrivain, journaliste et réalisateur; Michal Govrin, écrivain, poétesse et metteur en scène de théâtre; Victoria Hanna, chanteuse associant musique et théâtre; Ronit Matalon, écrivain, professeur de Lettres; Roy Greenwald, poète et traducteur; Etgar Keret, romancier, auteur de bandes dessinées et réalisateur ("Les Méduses", 2007); Yitzhak Laor, poète, écrivain, dramaturge et critique littéraire; Shimon Adaf, poète, écrivain et musicien; Haviva Pedaya, essayiste, chercheur et poétesse; Yehuda Ovadya Fetaya, chantre de la synagogue Min'hat Yehouda à Jérusalem; Zali Gurevitch, poète, traducteur et chercheur; Michal Naaman, artiste plasticienne et Orly Castel-Bloom, écrivain.

Résumé : Avec le film "Traduire", Nurith Aviv clôt une trilogie consacrée à la langue hébraïque. Les deux premiers volets, "D'une langue à l'autre" (2004) et "Langue sacrée, langue parlée" (2008) traitaient de la langue parlée et écrite, interrogée sous différents angles : poétique et politique, religieux et profane. "Traduire", dernier volet de la trilogie, célèbre les traducteurs de l’hébreu. Soigneusement et judicieusement choisis, une dizaine d'hommes et de femmes de différents pays, s'exprimant chacun dans sa propre langue, témoignent de leur expérience et de la passion qui les anime. Avec, par ordre d’apparition à l’image : Sandrick Le Maguer (Brest), traducteur français du Midrash, exégèse juive du texte biblique. Angel Sáenz-Badillos (Boston), traducteur espagnol des poètes médiévaux de l’âge d’or. Yitskhok Niborski (Malakoff), auteur d'un dictionnaire des hébraïsmes contenus dans la langue yiddish. Anna-Linda Callow (Milan), traductrice italienne du prix Nobel de Littérature Samuel-Joseph Agnon. Sivan Beskin (Tel-Aviv), traductrice russe la poétesse Leah Goldberg, originaire comme elle de Lituanie. Manuel Forcano (Barcelone), traducteur catalan le poète Yehuda Amichaï. Chana Bloch (Berkeley), traductrice anglaise de l’œuvre poétique de Dahlia Ravikovitch. Anne Birkenhauer (Jérusalem), traductrice allemande du dernier roman de David Grossman. Rosie Pinhas-Delpuech (Paris), native d’Istanbul, traductrice française de la romancière Ronit Matalon. Enfin, Ala Hlehel (Acre), traducteur d’origine palestinienne du dramaturge Hanoch Levin en arabe. Les textes et les poèmes qui enrichissent ces témoignages sont lus par Eli Hirsch, Leah Goldberg, Manuel Forcano et Dahlia Ravikovitch.

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