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Contenu : Buscando la paz. Calles de dajla. El canto de la arena. El wad. Cordillera negra (La). Abbar el hamada. Baraka. Mani. Intifada. Los muros

Résumé : Souvent présenté comme le premier film anticolonialiste de l’histoire du cinéma, "Afrique 50" déconstruit catégoriquement le mythe de l'œuvre civilisatrice de la France coloniale. "Afrique 50" est également un acte de résistance flamboyant à l'oppression violente de l’Homme par l’Homme.

Résumé : René Vautier a 21 ans lorsqu'il part en AOF (l'Afrique Occidentale Française) pour tourner un film documentaire sur la vie réelle des paysans. Le film était destiné à être projeté dans les lycées et collèges de France. . "Je suis parti pour la Ligue de l'enseignement, où certains avaient senti la nécessité d'apporter des images neuves venant d'Afrique après le discours de De Gaulle : « La France se donne pour tâche d'amener les populations dont elle s'occupe à se gérer elles-mêmes ». On se disait : « Il faut voir. » Je suis parti, pas plus anticolonialiste que ça, et c'est là-bas, voyant les choses et discutant avec les gens que, sympathisant à leurs côtés au vieux sens grec "souffrir avec", je m'apercevais qu'effectivement le gars ne pouvaient pas me donner grand-chose, n'ayant eux-mêmes pas de quoi manger. Là, se fait la cassure avec ceux qui vis à vis des autres sont des nantis. Ils vous apparaissent de l'autre côté d'une barrière que vous avez franchie. Et vous êtes avec d'autres, qui s'accrochent aussi à vous pour vous dire "parles en notre nom ; fais-nous connaître". Une confiance à ne pas trahir, qui fait aussi la joie de vivre. Effectivement, autour de tous ces ennuis avec Afrique 50, j'ai vécu dans la joie", raconte Vautier. Le film sera censuré de 1950 à 1990 mais sera diffusé de manière illégale par des associations.

Résumé : A propos de son film tourné en 2005 au Maroc et dans des banlieues françaises, dans l'accompagnement d'une caravane de femmes Marocaines informant et sensibilisant les populations, particulièrement les femmes maghrébines , à propos de l'injustice et de l'obscurantisme dont elles sont encore , et parfois plus que jamais , victimes , de la part de leur entourage bafouant leurs droits élémentaires d'êtres humains, le réalisateur J.P. Thorn écrit ceci : "Filmer la beauté des femmes, leur courage, leur intelligence...plutôt que toujours la haine, le "sang à la une" du terrorisme, dans lesquels se complaisent trop souvent des médias qui n'aboutissent qu'à stigmatiser le monde arabe et paralyser d'effroi nos démocraties. Le cinéma du côté des planteuses d'arbres, plutôt que de celui des incendiaires ou des pompiers (aussi héroïques soient-ils!). Oui, il existe dans le monde musulman (jusqu'ici, dans nos banlieues) un formidable mouvement des femmes pour la liberté et l'égalité. C'est un espoir pour l'humanité ! "J.P.Thorn signe un film de résistance de la vie contre le racisme de genre.

Résumé : Au détour d'un travail de réflexion sur le désert et l'imaginaire occidental, Bruno Hadjih, photographe algérien, explore avec son appareil une zone du hoggar qui s'avère avoir servi aux essais nucléaires français de 1962 à 1967 après les accords d'Evian. Son investigation le conduit sur les lieux de l'explosion de la bombe Béryl qui se produisit à In Ekker (Sahara algérien), à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Ce second essai en galerie souterraine provoqua le 1er mai 1962 le plus grave accident nucléaire du Sahara. Le film d'Elisabeth Leuvrey porté par les images arrachées au silence de Bruno Hadjih s'attache non seulement à montrer les traces dramatiques laissées par l'explosion dans le site encore très radioactif mais aussi à donner la parole aux populations sacrifiées, aux victimes, témoins âgés pour la plupart, habitants du village agricole de Mertoutek situé à 60kms de là, survivants de la catastrophe qui ignoraient tout de l'extrême dangerosité de l'explosion, de ses conséquences et de ses retombées. Le respect des personnes interviewées est manifeste dans le choix de la voix off pour dire le traumatisme du tremblement de la montagne de Twarirt, "la calamité qui venait de la fumée", le bruit de la mort qui arrive, ce "dez, dez, dez" qu'Aïcha, 85 ans, ne peut oublier. De même que la terre et l'eau "sont tombées malades", des villageois sont morts sans que les autres comprennent d'"où venait cette mort". Des enfants sont nés avec des handicaps, là aussi inexpliqués. Les Algériens ne savent rien de ce village abandonné qui crie sa souffrance mais que personne n'entend. Quittant le hoggar pour les faubourgs d'Alger le film continue son enquête auprès d'ex-internés des Camps de sûreté. Dans ces camps irradiés notamment celui du site contaminé d'Aïn M'Guel, lieu de l'accident de Béryl, furent détenus 24.000 citoyens algériens de 1992 à 1995. La guerre civile algérienne, la "décennie noire" (1991-2002) est convoquée selon les mêmes modalités à savoir des photographies comme animées de l'intérieur par la voix off des témoignages. Ainsi "At(h)ome" après avoir dénoncé la responsabilité de l'état français dans l'accident de Béryl met-il en lumière celle de l'état algérien dans son histoire plus contemporaine.

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