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  •    Auteur : Allard, Roland
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Résumé : Évocation du poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre Max Jacob, né à Quimper en Bretagne en 1876, et mort au camp de Drancy en 1944. Adoptant une démarche chronologique, les auteurs du film proposent de nombreux documents iconographiques et manuscrits, un commentaire et des lectures d'extraits de l'œuvre et de la correspondance du poète. La première période parisienne de Max Jacob se déroule à Montmartre, autour du Bateau-Lavoir. Il y rencontre Picasso, Braque, Matisse, Modigliani et Guillaume Apollinaire. En 1915, il se convertit au catholicisme puis se retire à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928. Une deuxième période parisienne, de 1928 à 1936, précède sa réinstallation à Saint-Benoît-sur-Loire où il demeurera jusqu'à son arrestation, le 24 février 1944, suivie de sa déportation au camp de Drancy. Il y mourra d'épuisement. Extraits de textes publiés aux Éditions Gallimard : "Le Cornet à dés" (1992), "La Défense de Tartuffe" (1964), "Derniers Poèmes" (1982), "Le Laboratoire central" (1980).

Résumé : "Je suis maintenant un vieil homme et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée", disait Claude Simon dans son "Discours de Stockholm", en décembre 1985. Révolution espagnole, Seconde Guerre mondiale, camps de prisonniers, évasion, maladies, voyages : de ces composantes, brièvement évoquées, d'une vie "assez mouvementée", le prix Nobel de littérature se refusait à tirer d'autre conclusion que celle-ci : "Je n'ai encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela. Comme on voit, je n'ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression."Filmer trois journées d'entretiens avec Claude Simon, dans sa maison de Salses, doit tenir compte de cette donnée fondamentale : l'écrivain n'a "rien à dire". C'est cet homme "découvrant à tâtons le monde dans et par l'écriture" dont le film fait le portrait, cet explorateur "d'un paysage inépuisable", passant et repassant, comme la ligne en boucle de l'entrelacs, par des points qui sont autant de carrefours de l'œuvre : le cheval mort de La route des Flandres, les cartes postales d'Histoire, les archives familiales des "Géorgiques". Ces images, ces mots, ces objets, qui sont les matériaux des livres : les "corps conducteurs" du courant qui circule dans l'œuvre ; et les seuls repères du voyageur aveugle." (Marianne Alphant et Roland Allard).

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